«Je n'ai qu'une passion: celle qui me permet d'être libre sous le joug, content dans la peine, riche dans la nécessité et vivant dans la mort.» Giordano Bruno

lundi 22 juin 2009

Le rire forcé

Nous savons que les émotions sont contagieuses, et que dans une salle remplie de gens qui rient, nous nous mettons à rire, ou à l'inverse, s'ils pleurent nous avons envie de pleurer.

Alors que nous déployons de grands efforts ici même au Québec pour nous faire rire, à travers les festivals multiples dédiés à l'humour, voici que j'écoute une émission sur les groupes de thérapie par le rire en Inde.

La recette est simple, pas besoin de blagues, de sketchs ou de contorsions compliquées : il faut tout simplement forcer le rire.

Le chef du groupe commence la séance en se forçant à rire, les autres l'imitent. Ils se forcent, et forcent laborieusement, stupidement, ridiculement, mais ils ont tellement l'air ridicules et pathétiques que tous se mettent finalement à rire franchement et à chaudes larmes de leur attitude! Et une fois le rire enclenché, ils ne peuvent plus s'arrêter, ils entrent dans une sorte de transe délirante où tous se mettent à faire des conneries, des enfantillages et des imitations d'animaux. J'étais stupéfait à la fois de la simplicité et de l'efficacité de l'idée.

Qu'attendons-nous pour créer des groupes de ce genre qui se réuniraient spontanément sur la place publique pour y pratiquer le rire et donner par le fait même un élan de bonne humeur et de folie à toute la société?

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