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«Je n'ai qu'une passion: celle qui me permet d'être libre sous le joug, content dans la peine, riche dans la nécessité et vivant dans la mort.» Giordano Bruno

samedi 27 juin 2009

Sex Friday

J'ai fait des rêves cochons une bonne partie de la nuit, et je me souviens que dans mon rêve je baisais une fille, et je recommençais et recommençais, une dizaine de fois. C'est la chaleur extrême je crois qui me tombe sur la tête. En me levant j'ai pensé au fait que mon corps reconnaît peut-être cette chaleur et l'associe au sexe, car j'ai beaucoup baisé durant les étés de ma tendre jeunesse. À seize ans je fourrais déjà une belle femme de dix ans mon aînée, une nouvelle dans le métier de danseuse, nympho à ses heures; elle venait de France et partait travailler à Toronto en faisant un stop chez moi à Montréal. Par contre, je la soupçonnais de faire là-bas un peu plus que danser : elle faisait pas mal de fric. J'ai beaucoup aimé cette femme qui sentait si bon, elle sentait le rêve.

Peu importe. Le sex friday, c'est ce vendredi où je suis parti à la chasse aux femmes dans les bars. Je me suis retrouvé dans le Mile-End, j'ai rencontré une juive un peu grassette présentée par une «amie» (ancienne maîtresse), tout s'est déroulé très vite. Je l'ai kidnappé du bar, on s'embrassait à qui mieux mieux dans la rue, nous sommes allés chez elle. Après une petite séance de réchauffement sur le divan, on est passé aux choses sérieuses. Je me souviens de la scène : son lit courbé, moi sur elle et je me regarde la queue aller dans sa chatte par un miroir placé sur le côté du lit, fait spécialement pour ça. Ensuite, il était encore tôt dans la nuit, je suis reparti et ayant encore une envie de baiser, je me suis dirigé tout droit vers un bar du Plateau et j'ai eu le temps de me trouver une autre femme. Je voulais m'en taper trois dans une soirée dans trois bars différents, question de record personnel, mais j'allais devoir me limiter à deux parce que la drague a été plus longue avec la deuxième. C'est pour ça que les amis sont pratiques pour les rencontres, ils permettent d'accélérer le processus et instaurent un climat de confiance.

En ce qui concerne l'ancienne maîtresse, j'ai reçu un coup de fil le lendemain à ma grande surprise (car c'est toujours moi qui l'appelais auparavant) : elle m'invitait à souper. Elle était curieuse de ce qui s'était passé le soir d'avant, et je crois que ça la dérangeait un peu le fait que je l'ai sacré là pour partir en fourrer une autre : que veux-tu? Té pas branché? Tu sais pas ce que tu veux? Moi je veux fourrer, fourrer, fourrer, capiche? Cette queue elle va en fourrer des chattes, parce qu'elle est passée trop proche de crever plusieurs fois, en partie à cause de ce maudit amour romantique, et si tu veux pas fourrer là, ce soir, right now, et bien bye bye je pars avec une autre et je me fous que ce soit ton amie, je la saute quand même. Elle est peut-être moins belle que toi, et beaucoup moins sophistiquée, mais elle au moins, elle fait «la job».

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