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«Je n'ai qu'une passion: celle qui me permet d'être libre sous le joug, content dans la peine, riche dans la nécessité et vivant dans la mort.» Giordano Bruno

mardi 23 juin 2009

La Moisson

Les hommes réfléchissent rarement, mais cela ne les empêche pas d'agir.

Aucun homme ne peut posséder la complète vérité; tout ce qu'il peut faire, c'est de s'en approcher. Une seule chose peut être dite avec certitude : personne ne sait la vérité ultime sur rien, sauf si les structures de l'Univers se répètent, alors le savoir absolu est possible.

Ils ignorent la vérité, mais pensent la connaître. L'homme ne peut que viser juste de temps à autre.

Il faut favoriser la paix en toutes circonstances, cependant, cette attitude peut mener parfois à des conflits encore plus sanglants. Il n'y a qu'à penser à la 2e Guerre mondiale où Churchill se plaignait qu'on n'ait pas agi plus tôt, puisque les intentions de Hitler étaient claires et qu'il n'allait reculer devant rien pour y parvenir. Ainsi, ce qui aurait pu être résolu facilement dès le début, s'est rapidement transformé en conflit d'envergure et a entraîné des millions de morts inutiles, dans cette «guerre inutile», selon les mots de Churchill.

Je suis contre la peine de mort, en principe. Par contre, je trouve injuste qu'un individu qui a été pris sur le fait, en train de tuer, de violer, ou de commettre un quelconque crime grave, ne reçoive pas un châtiment sévère et violent sur le champ, à la mesure des souffrances qu'il a imposées à autrui; ce qui dissuaderait peut-être d'autres personnes de répéter ce genre de comportement. J'ai été étonné de voir que même les plus grands et les plus impitoyables tueurs en série vont en appel et font toutes les démarches possibles pour échapper à la peine de mort qui leur a été imposée. Ce sont des lâches devant la mort, peu importe le nombre de personnes qu'ils ont tuées. Il est possible de les dissuader avant qu'ils ne prennent courage à faire le mal. Mais comment?

Nous montrons tant de précautions envers ces criminels en tant de paix, c'est incroyable; ils deviennent presque plus importants que les victimes. Il faut se rappeler que s'il n'y avait pas les murs des prisons pour nous en séparer, c'est nous qui ferions les frais de notre propre sollicitude envers ces criminels dangereux qui n'hésiteraient pas un seul instant à nous liquider s'ils le pouvaient.

En Chine, deux fois par année, il y a la période de la Moisson. C'est-à-dire que les policiers font leurs enquêtes pendant six mois, et ensuite frappent fort : ils ramassent tout le monde en même temps, tous les grands criminels, trafiquants et compagnie. Ils arrivent armés jusqu'aux dents et défoncent tout. Les criminels tremblent durant ces périodes de grand nettoyage. Ensuite, ces criminels sont exécutés tous ensemble dans un grand lieu quelques mois après. Ce sont les règles du jeu en Chine. Je ne dis pas qu'il faut faire pareil.

Le message profond d'Anthony Robbins : «La vie est belle, allez travailler.»

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