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«Je n'ai qu'une passion: celle qui me permet d'être libre sous le joug, content dans la peine, riche dans la nécessité et vivant dans la mort.» Giordano Bruno

mardi 23 juin 2009

La fluidité de l'être

Même âme, différents corps. Solution au nombre. Un petit noyau au centre de l'humanité. Rends l'amour possible.

Aimer franchement est le plus sûr moyen de se faire haïr. L'être humain n'est pas un objet, qui peut se livrer tout entier à une autre personne. L'amour doit être impossible.

L'être est fluide, il n'est pas figé. Mais comment décrire cette fluidité? C'est de l'impossibilité de pouvoir décrire cette fluidité, que l'être est devenu statique.

Lu Sartre hier soir sur l'amour : brillant. Mais cet échec amoureux ne se produit pas dans la vraie vie; approche trop intellectuelle ou alors il ne s'agit que d'un aspect de l'amour. Car qu'est-ce qui produit l'amour? - les affinités, pas la dialectique.

L'idéal de la démocratie : une discussion sur la valeur, court-circuitée. En tout, il y aura toujours des hiérarchies. L'exemple du communisme : la nomenklatura. Chassez le naturel...

Lewis Caroll : un débile amoureux.

Si demain, un savant mathématicien venait nous dire : « Voilà, j'ai trouvé les critères de la beauté du visage, qui correspondent mathématiquement en tous points, au visage d'Elizabeth Hurley à trente ans. » Je pourrais répondre que je trouve son visage effectivement très beau, mais qu'il ne me dit rien, alors qu'importe!

Sur l'art de manger une croustille. Ouvrir lentement la bouche, lancer un regard sensuel, coller la croustille sur la langue, ensuite fermer lentement la bouche et presser la croustille contre le palais, produisant ainsi un bruit de craquement profond.
– Observation d'une fille qui mange des croustilles dans le bus, et qui m'observe.

Nue sur le lit, ensommeillée, elle ouvre délicatement ses cuisses en remontant les genoux, découvrant sa vulve. L'invitation est évidente. Immédiatement, tout converge vers cette vulve qui s'abandonne, et un sentiment apaisant, enivrant m'envahit : je ressens cette vulve de l'intérieur, mon pénis durcit, et je le sens déjà à l'intérieur, je sens la dureté pénétrante contre la tendresse enveloppante. Ce bassin fait signe, vers moi, de le prendre; mieux, il mime l'étreinte. Cette position féminine est schématique, et elle appelle une autre position schématique de ma part; c'est une sorte de clé pour réveiller le désir.

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