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«Je n'ai qu'une passion: celle qui me permet d'être libre sous le joug, content dans la peine, riche dans la nécessité et vivant dans la mort.» Giordano Bruno

samedi 31 juillet 2021

La foi véritable

L'expérience de lecture des écrits religieux a été transformatrice.

J'ai passé plusieurs mois, sans broncher, assis à ma table de travail, à lire la Bible, du matin jusqu'au soir.

Ce fut quotidiennement un véritable acte de dévotion, car je souffrais de maux de dos incroyables, et de toutes sortes d'autres douleurs physiques qui ralentissaient beaucoup ma vitesse de lecture.

J'avais dans l'idée que je devais lire ce livre une fois pour toutes au moins une fois dans ma vie avant de mourir. J'étais exaspéré d'avoir à parler du contenu de ce livre pour le reste de ma vie sans vraiment savoir de quoi je parlais, puisque presque tout y faisait référence. Je me devais d'aller voir par moi-même de quoi il s'agissait, et de m'en faire une opinion.

Si ce projet a été aussi long, c'est parce que je lisais toutes les introductions, toutes les notes de bas de page, parfois dans trois bibles de traduction différente, d'autres fois des mêmes éditions, mais avec d'autres notes, plus récentes. Je me suis servi de la TOB (traduction œcuménique de la Bible), de la Bible de Jérusalem (dans deux éditions de dates différentes), et de la traduction de Chouraqui. J'ai souligné, pris des notes, fait des comparaisons, fait des recherches sur certains mots ou personnages de la Bible. J'ai scruté assez loin avec les outils dont je disposais, mais bientôt je vais m'apprêter à aller encore plus loin. J'ai quelques livres sur la Bible, sur Jésus, et j'ai encore à lire les «Manuscrits de la Mer morte», les «Écrits gnostiques», les «Premiers écrits chrétiens», etc. Je pourrais probablement faire de la Bible un sujet d'étude pour le reste de ma vie tellement c'est vaste et fascinant. Mais le temps presse, et il y a plein d'autres choses à lire.

Il est évident que ce genre de lecture aura une influence artistique sur mon propre style d'écriture, et c'était voulu. J'ai trouvé que les textes religieux sont parfois si bien écrits, que c'en est bouleversant. La Bible m'a fait rire, mais surtout pleurer. Les mots utilisés venaient parfois me toucher directement, comme si on me parlait à moi personnellement. Je me disais que quoi qu'il en soit de l'authenticité de ces textes, ils contiennent quelque chose de spécial, que je n'ai vu nulle part ailleurs. Ces textes ont quelque chose d'unique et de touchant, et valent la peine d'être lus en entier.

Je disais ne pas aimer le Coran, mais je suis revenu sur mon impression. J'ai feuilleté deux autres traductions différentes de celle que je lisais, et je me suis émotionnellement attaché à ce livre, comme si c'était un refuge. Pour la première fois dans cet écrit, Dieu parle au «Nous», et il est dit qu'il est «le Seigneur de Sirius». Il est possible de découvrir plusieurs choses intéressantes dans ce Coran, comme la présence de l'archange Gabriel (identifié au Saint-Esprit), chef des anges, qui fait le lien entre l'Ancien Testament, le Nouveau Testament et le Coran, et possiblement d'autres religions. En outre, il semble que la tradition du voile ne prenne pas sa source dans le Coran, mais est plus ancienne. Et que les idées de couper la main de quelqu'un qui a volé, ou de s'arracher l'œil parce que l'on convoite une autre femme que la sienne, viennent de la Bible. Par contre, la «loi du talion», qu'on trouve dans la Bible et dans le Coran, provient du Code d’Hammurabi, et non de la Bible. De même, le «sabbat» ne proviendrait pas des juifs, mais a été repris par eux à partir d'une tradition plus ancienne, probablement mésopotamienne.

Je suis conscient du fait qu'il y a plusieurs récits dans la Bible qui sont déformés ou qui proviennent de récits plus anciens de la Mésopotamie, comme l'Épopée de Gilgamesh. Dans le récit mésopotamien d'Enki et Ninhursag («Adam et Ève»), il devient évident qu'on parle de la Genèse, mais sous une autre forme que dans le récit biblique. Ceci nous laisse penser que le récit de la Genèse de la Bible prend sa source ailleurs. Par contre, si ça se trouve, ce récit est peut-être, pour une raison que j'ignore, plus éclairant que le récit initial.

Quoi qu'il en soit, après ces lectures, je m'étais tourné vers la prochaine grande figure spirituelle: le Bouddha. Après quelques explorations, que j'ai trouvé très profitables, j'ai décidé que je devais lire auparavant la «Métaphysique» d'Aristote. Texte que j'ai toujours voulu lire, auquel il est très souvent fait référence en philosophie, mais que peu lisent vraiment d'un bout à l'autre. Aujourd'hui, des gens qui n'ont jamais lu une ligne du Stagirite s'amusent beaucoup à se réclamer de citations imaginaires d'Aristote sur les médias sociaux. Je voulais en finir avec ça aussi une fois pour toutes. Au début, j'hésitais sur Montaigne et Rabelais, mais j'ai décidé de prioriser une lecture plus en rapport avec ce que j'avais lu précédemment, ce qui serait davantage bénéfique.

Ce que je n'ai pas encore dit dans ce texte, c'est que j'ai surtout décidé d'entreprendre ces lectures, qui étaient dues depuis longtemps, parce que j'arrivais visiblement à un tournant dans ma vie, et que j'avais récemment frôlé la mort. Pour la première fois de ma vie, je suis devenu conscient que je pouvais désormais mourir à n'importe quel moment, vu mes problèmes de santé. Le risque de mort était repoussé de semaine en semaine, puis se rapprochait, jusqu'à ce qu'on m'injecte du Rituxan une fois revenu au Québec, ce qui a heureusement permis de stabiliser mes plaquettes, et d'éviter que je meure d'une hémorragie généralisée grâce à cette belle maladie auto-immune qui s'appelle le PTI. Depuis cet incident, je pense quotidiennement à la mort, au sens de la vie, à ma vie, à Dieu, à Jésus, à l'avenir de l'humanité, aux extra-terrestres, etc. Mes réflexions sont étonnamment loin du quotidien. J'ai subi comme un décollement de moi-même qui m'a en quelque sorte «dépersonnalisé». Les assauts constants du stress depuis fin 2018, et qui se sont poursuivis pendant tout 2019 et 2020, ont eu raison de mon ancien «moi». Des changements majeurs s'imposaient après cette bombe atomique qu'on appelle un «divorce», et qui avait fait éclater ma vie en mille morceaux.

J'ai dit qu'il était très probable que nous soyons éventuellement anéantis par nos créateurs. Mais aujourd'hui, je ne suis plus de cet avis. Je crois qu'il serait absurde, de la part de civilisations scientifiquement supérieures, d'anéantir une humanité qui est sur le point de faire des découvertes majeures qui changeront le monde à tout jamais, et pour le mieux. Et c'est cela la «bonne nouvelle», qu'il y ait plus que jamais de l'«espoir» au fond de notre catastrophique boîte de Pandore. Vraisemblablement, les extra-terrestres n'ont aucune intention de nous nuire ou de nous attaquer. Ils semblent plutôt vouloir nous familiariser à leur présence et entrer en communication avec nous. Ce contact avec ces civilisations avancées est un risque pour eux, mais surtout un risque pour nous. Des gens se lanceront peut-être du haut des immeubles lorsque la nouvelle de leur débarquement sera mondiale, une panique générale et une grande frayeur pourraient s'ensuivre, car ce contact viendra ébranler toutes les certitudes que nous avions jusqu'alors. Même moi, qui aie été élevé dans l'ufologie, j'aurais probablement un choc si cela se produisait. 

Je me suis récemment chicané avec ma sœur qui est restée dans la secte de mon enfance, mais ça ne m'a pas pris longtemps pour le regretter. J'ai compris que même si l'homme à la tête de la secte dans laquelle je suis né était un imposteur, cela n'avait au fond aucune importance, et que mon baptême avait étonnamment, et très probablement, vraiment eu lieu. En effet, pendant mon baptême, une grande lumière était apparue dans mes yeux alors qu'ils étaient fermés. J'ai compris que l'important, peu importe les confessions, c'est de croire que nous venons d'«en haut», que nous possédons tous une «âme», que nous avons une dette envers les créateurs de la nature et de nous-mêmes, et que les morts peuvent non seulement ressusciter, mais que c'est une certitude, et qu'il y a une vie après la mort.

Aimer son prochain comme soi-même est aussi le plus haut commandement qui soit, car nous sommes tous «un» sur cette planète, ainsi que dans l'univers.

Selon moi, c'est cela la «foi» véritable, par-delà les différences et les frontières.

C'est l'amour et l'espoir qui donnent sens à nos vies.

vendredi 30 juillet 2021

Pourquoi j'écris?

J'écris principalement pour trouver la vérité.

Je me souviens que j'ai commencé très tôt à écrire dans des journaux intimes. Et j'en ai des caisses pleines. Parfois je passe des extraits de mes journaux dans ce blog. J'ai toujours adoré écrire. Parler de ma vie, de mes sentiments, de mes idées. Pour moi, la lecture et l'écriture étaient les deux faces d'une même clé vers le savoir de soi et du monde.

Je désirais maîtriser la «parole», c'était un vœu de mon adolescence. Je me souviens d'avoir eu, à un moment donné, un grand don pour la syntaxe. Je sentais toutes ces choses en moi, je sentais ce don inné ou ce désir de maîtriser la «parole», la juste parole. Je ne savais pas exactement c'était quoi, mais je le sentais en moi, j'y étais comme poussé, et je voulais cette chose. J'avais une inclination pour une syntaxe inconnue. Je comprenais toute la rhétorique par moi-même par réarrangement des mots, variation des styles. C'est «cela» que je voulais maîtriser, et surtout, surpasser. Je sentais que c'était nouveau.

Mon parcours de vie a fait que je n'ai jamais pu accomplir ce vœu. Ce don est littéralement resté en dormance pendant des années. Puis, sous un ciel plus favorable, il est lentement sorti de sa léthargie. Toute ma vingtaine, j'avais vécu à l'état d'animal sauvage. Je pouvais désormais espérer mieux. Je me souvenais soudain que jeune dans mon lit, en route vers le sommeil, je jouais avec les mots dans ma tête, je les interchangeais pour voir les impressions différentes que ça me faisait. J'essayais de mémoriser puis d'analyser les impressions indescriptibles qu'une série de mots faisaient sur moi, puis, de reproduire l'effet magique sur d'autres personnes. Je cherchais un langage objectif qui serait pour tous une clé vers l'intérieur de soi-même et des autres.

Cette clé, je la possède, et je le sais, mais je ne l'ai pas toujours.

Car j'ai fauté.

Elle me vient d'en haut. Du Dieu, le créateur de ma conscience.

En songe il m'a montré deux livres: le «livre de Dieu» et le «livre des hommes».

J'essaie de vous montrer le livre de Dieu.

Je n'en connais pas le contenu, mais le ressens pour vous.

Il est au front comme l'éclair.

Compact et insurpassable, il contient l'énigme de toute chose.

jeudi 29 juillet 2021

L'impasse de l'écriture

L'impasse de l'écriture, c'est que quand ça va vraiment mal en dedans, et que j'aurais le plus besoin d'écrire, et que je pourrais décrire avec le plus d'exactitude mon mal-être, je ne suis pas capable d'écrire, parce je n'en ai tout simplement pas la force. Et quand je suis à nouveau capable d'écrire, c'est que mon mal est passé, que l'énergie est revenue, mais je suis alors incapable de me remettre dans l'état où j'étais auparavant pour pouvoir mieux en parler.

Je me retrouve donc totalement seul et isolé quand j'aurais le plus besoin d'extérioriser mes sentiments, que ce soit à quelqu'un, ou dans un journal intime.

Dans ces moments de détresse, j'éprouve une douleur de vivre tellement lourde et pénible, que tout ce que je trouve de mieux à faire, c'est de me coucher et de m'en remettre à la Force suprême, maîtresse de ma vie, maîtresse de tout.

Cette force invisible derrière tous mes actes, ma personnalité, ma destinée. Le secret de ma vie et du monde. Le secret de ma pensée chatoyante et de ma mort.

L'avenir se déroule devant moi avec une telle imprévisibilité, mais aussi avec une telle bonté inespérée, alors que je suis au cœur du désespoir.

Je donne ma vie à l'Inconnu, et j'abandonne toute volonté, tout souhait, tout désir.

Au Centre de toute chose, j'obtiens la paix et la guérison.

Et c'est à ce moment que je m'endors...

jeudi 22 juillet 2021

La Bible, le Coran et «Mon Combat» de Hitler

Cet article, qui n'en est pas un, sera éventuellement supprimé, dès que j'aurai terminé mon projet de lecture.

En effet, je ne suis pas prêt à écrire à propos de mon projet, mais j'avais quand même envie de donner un peu de nouvelles à mon auditoire, si jamais j'en avais un.

Je vais y aller par points, pour sauver du temps:

1. Je n'ai pas retiré beaucoup de «spiritualité» de l'Ancien Testament. En effet, l'AT est très sanglant.

2. J'ai aimé le Nouveau Testament, et y ait trouvé une certaine spiritualité.

3. Le personnage de Jésus a eu un grand impact sur moi: je crois maintenant à la vie après la mort. 

Ce changement soudain de perspective a apporté de grands changements dans ma vie, et pour le mieux. Je suis «croyant» envers la vraie religion de Dieu, mais pas au sens des institutions humaines comme les Églises, etc., qui représentent, elles, la «religion des hommes». Cependant, je ne suis pas dogmatique et suis toujours ouvert à d'autres interprétations.

Le plus important là-dedans est l'espoir que cela donne. Avant je vivais tout simplement sans espoir.

4. Je tiens la Bible pour un ensemble de livres qui cache un grand nombre de mystères.

5. J'ai été vraiment étonné de découvrir que Jésus cite librement des passages de l'AT, jusque sur la croix. Les Psaumes en particulier sont une grande source. Les dernières paroles de Jésus avant de mourir sont: «Mon Dieu, mon Dieu, pourquoi m'as-tu abandonné?», or cette parole vient du Psaume 22. Il est à noter que le 22 dans la numérologie hébraïque signifie la fin et le retour. On peut interpréter le «retour» comme la résurrection du Christ au 3e jour. Le retour au 3e jour constitue aussi le «signe de Jonas», le seul signe en fait que Jésus ait donné de lui-même sur le fait qu'il reviendrait pour se montrer une dernière fois à ses disciples après sa mort.

6. Le titre complet du livre de Hitler, est, étonnamment: «Mon combat pour défendre l'œuvre du Seigneur», précision qu'on peut trouver en page 72. Il se croyait investi d'une mission divine.

7. Personnellement, j'ai de la difficulté à croire que Hitler aurait rédigé cette œuvre seul. Le livre est bon, sauf pour le racisme omniprésent dans l'œuvre et qui me dégoûte au plus haut point, et me fait honte, en regard de certains très bons points de l'œuvre. Étonnamment, il y a de la philosophie dans son livre. Il cite parcimonieusement Schopenhauer pour appuyer son discours raciste, et c'est très dommage de n'avoir pu puiser mieux chez ce philosophe.

8. On m'a dit qu'il n'y avait pas une ligne de Nietzsche dans «Mon combat», mais personnellement, je crois qu'il n'est pas cité parce que Hitler s'en inspire que trop bien. Cependant, il faut faire attention, car Nietzsche était contre l'antisémitisme. C'est plutôt de ses propos sur les races et la sélection que Hitler se serait inspiré librement.

9. Je tenais à lire le livre de celui qu'on tient pour l'Antéchrist (Hitler). On dit que c'est le livre le plus vendu au monde, après la Bible. On se moque beaucoup de Hitler, mais peu savent ce qu'il a vraiment écrit. Si on s'était donné la peine de le lire, on aurait su bien à l'avance qu'il se dirigeait vers l'Est (la Russie), et qu'il voulait exterminer les Juifs au moyen de gaz. On trouve une allusion à cette dernière intention dans un passage du livre vers la fin de la page 677, que je cite partiellement: «Si l'on avait, au début et au cours de la guerre, tenu une seule fois douze ou quinze mille de ces Hébreux corrupteurs du peuple sous les gaz empoisonnés...»

10. Ma lecture du Coran est venue briser certains préjugés que j'avais envers ce livre, que je considérais comme un simple plagiat de la Bible. Il est vrai qu'il reprend la Bible, et la cite beaucoup, et c'est pourquoi il faut avoir lu la Bible avant de lire le Coran.

Une chose qui m'a beaucoup étonné du Coran, c'est qu'il y est dit que nous n'avons pas été créés à l'image de Dieu-Allah, contrairement à ce qu'on peut lire dans la Bible. Nos créateurs seraient donc possiblement très différents physiquement de nous, voire effrayants (pour nous). Il faudrait donc s'attendre à une possible surprise si nous venions à établir un contact avec eux. Et ceci expliquerait pourquoi la vision directe de Dieu est si effrayante dans l'AT, voire mortelle, et qu'il doive toujours se cacher aux yeux de la foule, par toute sorte de moyens. Ceci expliquerait aussi peut-être l'usage par lui d'intermédiaires comme les «Anges», qui ont au contraire une apparence humaine, plus rassurante.

11. Je n'aime pas vraiment le Coran. Il est très répétitif, très axé sur les rites. Cependant, il offre certaines informations utiles qu'on ne trouve pas dans la Bible, et qui viennent éclairer un peu plus le mystère de notre présence sur terre. En effet, je ne sais pas pourquoi, mais dans le Coran Dieu (ou Allah) parle au «Nous». Si le mot «Élohim» (présent dans la version hébraïque originale de la Bible), qui est remplacé par «Dieu» (probablement une influence du Theos grec) dans la Bible traduite est un pluriel, comme certains l'ont avancé (mais les spécialistes ne sont pas d'accord), l'utilisation du «Nous» (pour Dieu ou Allah) viendrait renforcer cette thèse.

12. Jusqu'à maintenant dans mes lectures, je crois qu'il y a une très grande possibilité que l'humanité soit anéantie d'ici quelques décennies par les «dieux du ciel». En effet, il y a des «signes dans le ciel», comme annoncé dans la Bible. Le temps de la fin, ou du Jour de la Résurrection, est donc proche. On pourrait penser que nos créateurs célestes en ont mis du temps avant de revenir nous voir, mais j'ai lu dans le Coran que 1000 ans équivalent à 1 jour pour Dieu-Allah. Donc, si ça se trouve, Dieu vient à peine de faire la Création: il ne s'est passé en réalité que quelques jours pour lui, comparativement à des milliers d'années pour nous.

Cependant, puisqu'ils semblent vouloir nous sensibiliser progressivement à leur existence, en apparaissant de plus en plus souvent dans le ciel partout dans le monde, je crois qu'ils se soucient de nous, et qu'ils ne nous détruiront pas, ou pas complètement. Si nous réussissons à établir le contact avec eux, peut-être même nous feront-ils avancer comme jamais sur le plan scientifique et technologique. S'ils se rapprochent, c'est peut-être aussi parce que nos scientifiques travaillent sur l'immortalité, et qu'elle est maintenant à portée de main. 

Il ne faut pas oublier que nos créateurs ont un droit sur nous et sur toute la Création, puisque c'est leur œuvre. Inversement, nous n'avons aucun droit sur eux, mais que des devoirs. Il se peut donc qu'ils soient les seuls à avoir le droit de choisir qui sera immortel et qui ne le sera pas. Dans la Bible, il est dit que le nombre des «élus» (beaucoup d'appelés, peu d'élus) à la vie éternelle sera de 144 000 (ou 12 000 personnes x 12, pour les 12 tribus d'Israël). Ce chiffre peut faire peur, car il est très petit. Mais si on pense en pourcentage par rapport à la population de l'époque, ce chiffre représente peut-être aujourd'hui plusieurs millions de personnes. Il est aussi dit que certains seront choisis pour faire leurs «preuves» pendant une période de 1000 ans (au Jour de la Résurrection), et qu'ensuite il y aura une dernière sélection (au Jugement Dernier). Il semble pour nos créateurs, en effet, que la vie ne puisse être pour nous un droit absolu, et encore moins l'immortalité.

13. Je ne crois pas à l'Enfer, mais on peut comprendre facilement que nos émotions et pensées négatives nous rendent lourds et opaques, et nous tirent vers le «bas». Par opposition, la «grâce» est un état de légèreté et de transparence qui nous tire vers le «haut» et nous mène au Ciel, comme le sentiment de gratitude, par exemple. On peut trouver cette opposition dans le titre du livre de Simone Weil, La Pesanteur et la Grâce. Personnellement, cette façon de voir les choses m'a permis de commencer à faire un gros travail sur moi-même.

14. Je cherchais sur YouTube des vidéos montrant des apparitions d'ovni-serpents, mais il semble y avoir de la censure. Ces ovnis sont vraiment très étranges et inhabituels. Les «serpents» se replient sur eux-mêmes, prennent toute sorte de formes, et éjectent des petites lumières (qui sont probablement des vaisseaux) qui passent à l'intérieur d'autres ovnis-serpents. Ça dépasse la fiction. Je suis par contre tombé sur une apparition récente (si ce n'est pas un trucage) en plein ciel de New York, de jour, d'ovnis qui se meuvent de façon étrange et qui viennent à former ce qui semble être une constellation: la Grande Ourse ou la Petite Ourse. On dirait que ces extra-terrestres (si ce ne sont pas des sortes de robots) veulent nous indiquer d'où ils viennent. En vérifiant la distance de ces constellations, qui est de plusieurs années-lumière, soit ces engins se déplacent à plusieurs centaines de fois la vitesse de la lumière, soit ils se téléportent, soit il y a des raccourcis que nous ne connaissons pas dans l'espace, soit ils ont émigré depuis un certain temps tout près de nous, soit ils vivent parmi nous et se cachent quelque part sur la terre. 

La téléportation, qui me semble possible, pourrait s'effectuer, par exemple, aussi loin que nous pouvons voir avec nos télescopes les plus sophistiqués. Et une fois à cet endroit, on pourrait se téléporter encore plus loin, et finir par être capable de se rendre partout dans l'univers. Aussi, l'échange d'informations scientifiques sur notre univers avec d'autres civilisations très avancées, pourrait nous permettre d'avoir une très bonne idée de ce dans quoi nous sommes, et de notre rôle dans le cosmos.

Le seul problème avec la téléportation est que nous oublions facilement que tout objet que nous observons dans un télescope et qui est à une très grande distance, appartient déjà à un lointain passé. Nous ne pourrions donc avoir aucune idée où nous allons réellement en nous téléportant. Lorsque nous regardons le ciel dans la nuit étoilée, nous vivons en fait dans le passé des autres mondes.

Pour voir la forme de la constellation, il faut aller environ à la sixième minute de la vidéo.