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«Je n'ai qu'une passion: celle qui me permet d'être libre sous le joug, content dans la peine, riche dans la nécessité et vivant dans la mort.» Giordano Bruno

mardi 23 juin 2009

Les rituels de la douleur

L'esprit est dérangé par la réalisation de ses fantasmes.

La femme cérébrale sera aussi une femme-objet.

Le fantasme de pouvoir et de domination de l'homme; le fantasme de soumission de la femme. Ces fantasmes sont le moteur profond de toutes nos actions, de notre façon d'être. Leur réalisation brute est la plupart du temps refusée par la conscience.

La sexualité est le moteur de la vie et de la cérébralité. Sans le bon fonctionnement du fantasme, du désir, de la vie sexuelle, il ne peut y avoir un bon fonctionnement et une performance hors-norme de l'esprit.

Dans le cadre du sadomasochisme, la simple vision de la souffrance réelle ou simulée fait du bien à l'être humain. Pourquoi? Celui-ci cherche-t-il à se libérer de la domination de la sexualité par ces rituels de la douleur? La personne qui domine représente-t-elle l'incarnation de la domination que la sexualité exerce sur l'être humain?

Pour Sartre, l'être humain est sexuel de part en part; il est un être sexuel.

Dan Brown nous dit : l'être humain est plus important que la religion et les symboles religieux.

Contenir ses désirs, les restreindre, est un peu en contradiction avec ce que l'homme doit être, mais c'est une des conditions de la beauté. Cette vérité est très ancienne.

Règle implicite : les désirs du corps peuvent être ceux de l'esprit, mais le corps ne doit jamais prendre le pas sur l'esprit. Vivre sans raison, c'est appeler la mort à soi. En revanche, le désir doit être maintenu à tout prix. Sans désir la vie est comme morte, figée, stoppée.

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