Je me suis rappelé récemment que je n'étais pas un type calme, délicat, sophistiqué. J'ai eu une phase dans ma vie de découverte et de dégustation de thés; j'ai été faire un tour dans le quartier chinois, j'ai découvert de belles choses, je me suis informé : ça a duré quelques années, et puis je suis revenu au café puisque le thé me faisait mal aux reins et que je m'ennuyais du goût corsé du café. Je suis un gars qui aime le corsé, les bières noires, les fromages forts, etc.
J'ai eu une phase scotch, où je me suis payé des scotchs à 150$, puis, je suis revenu à la bière. Il faut dire aussi que dans ce genre de chose, c'est comme la crème : c'est très bon, mais il ne faut pas en abuser. Cette phase n'est pas terminée et elle ne se terminera pas, j'ai juste un petit manque de fond en ce moment. Par contre, l'esthétisme et le snobisme en matière de scotch me tanne vraiment. J'aime le Lagavulin 16 ans et le double, le Bowmore 12 ans, même si certains le critique (j'aime la fumée), le Glenfiddich 18 ans. Ça c'est les scotchs dont je ne me tanne pas (après avoir passé par des amours pour des scotchs de moins bonne qualité, tels le Balvenie double, qui est très bon, si on ne le compare pas à d'autres!).
Non, je ne suis définitivement pas un type zen. Je suis impulsif, crinqué, nerveux, impatient, fou, et je suis un accro des sensations fortes. J'aime Chopin, et je verse même des larmes en l'écoutant tellement c'est beau, mais ça me tape après quelques minutes parce que CE N'EST PAS MOI. Ce qui est moi c'est Fear Factory, le char qui rentre dans un magasin bondé de monde, la fille qui flash ses boules dans une salle de cours devant un prof coincé, le commando qui se fait parachuter en zone ennemie et mitraille tout le monde, Dali qui lance une brique dans la vitrine d'une banque et casse tout.
J'aime ce qui est beau, j'aime les types zen, l'esthétisme, mais je suis un homme thrash, un homme hardcore. Je suis un défonceur dans l'âme.
Aucun commentaire:
Publier un commentaire