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«Je n'ai qu'une passion: celle qui me permet d'être libre sous le joug, content dans la peine, riche dans la nécessité et vivant dans la mort.» Giordano Bruno

mardi 31 août 2010

Vérité no.43

1.Les idiots, ce sont toujours les autres.

2.Les vieux moches et cocombres d'aujourd'hui sont, en général: les jeunes beaux, intelligents et pleins d'avenir d'hier.

3.Les immigrés qui nous «volent» nos jobs sont parfois, par un heureux hasard, ceux qui nous donnent la job de notre vie.

4.Le poste de manager touche à tellement de sphères de la connaissance humaine, qu'il faudrait probablement une vie entière pour devenir le top manager idéal. Heureusement pour l'industrie, il n'est pas besoin de «tout» connaître, mais que de connaître l'«essentiel».

5.Une vie de marde peut être, selon les perspectives, une vie paradisiaque, et vice versa.

6.Si le sens n'est pas dans les mots, l'intelligence artificielle a un gros problème sur les bras.

samedi 28 août 2010

Mon intégration à la maison de fous

1.Mon intégration à la maison de fous se fait assez bien, c'est-à-dire que je ne suis pas trop traumatisé, mais bien sûr, ça ne fait quand même pas mon affaire. Pour ceux qui ne seraient pas au courant, je parle de mon retour à Montréal suite à mes vacances dans le bois.

2.Une chose est évidente: je recommence à boire. Je bois de plus en plus souvent, je bois beaucoup trop et pour rien, car ça ne me relaxe même pas.

3.Je bois aussi plus de café pour rien. Si ça continue comme ça, je vais probablement recommencer à avoir des palpitations non-stop bientôt. D'ailleurs, mon coeur a fait un triple salto arrière hier soir, mais une seule fois.

4.Je mange plus aussi, pour rien. Je m'empiffre. Je gagne du bedon et je ne fais plus d'exercice. Ça me décourage, vraiment. Je sens que je n'ai aucune liberté, je travaille tout le temps.

4.1 Je me sens toujours fatigué. J'ai de la difficulté à me concentrer lorsque je lis et je perds le contrôle des mes pensées: je pense presque toujours automatiquement à des événements stressants ou je vois mentalement des images de violence et je me contracte par réflexe. C'est comme si mon retour en ville me plongeait en situation de stress intense, mais il se passait mentalement les mêmes choses avant que je parte, j'étais juste plus «usé», j'avais une arythmie constante, etc. Je fais exprès de ne pas écouter la télé pour ne pas m'exposer à plus de stress, mais les nouvelles filtrent de toute façon par les gens, et je vais probablement me retrouver bientôt comme avant, c'est-à-dire, avec des problèmes potentiellement graves de santé. Ce milieu me tue carrément. C'est pourquoi je cherche toujours un coin pour me réfugier, m'isoler de tout ce stress inutile, une place juste pour moi, mon coin à moi.

5.L'équivalence temps=argent, argent=temps est vraiment l'enfer. C'est un dilemme. Si je travaille beaucoup plus, je fais beaucoup d'argent mais je n'ai pas de temps, pas de liberté. Si je travaille beaucoup moins, je fais peu d'argent, j'ai beaucoup de temps mais je ne me sens pas libre, car je suis limité dans les choses que je peux faire, puisque presque tout coûte de l'argent.

6.Nous sommes vraiment cons «en société».

7.Lorsque l'homme se retrouve parqué dans des troupeaux qu'on appelle des «pays», tout est réduit au plus petit dénominateur commun: on appelle ça l'«égalité».

8.L'intelligence et les aptitudes se cultivent, et ce fait, à lui seul, suffit à justifier les inégalités. Cependant, les conditions qui permettent à ces choses de se développer mieux ou davantage sont loin d'être toujours favorables, selon les individus, et c'est à partir de ce fait que nous pouvons dire que ces inégalités de conditions «favorables» sont au plus haut point injustes.

jeudi 26 août 2010

Les sortes de penseurs no.784

Deux sortes de penseurs: le penseur «méthodique», et le penseur «fulgurant».

Laisser-être l'Être no.783

1.La conclusion de Heidegger, vers la fin de sa vie: l'importance du «laisser-être».

2.Je pensais à ça et je revenais là-dessus hier, car on parlait de la cigarette, et à quel point il faut tout le temps qu'on nous fout de la merde dans tout pour nous rendre accros. On ne peut jamais nous laisser vivre en paix et nous offrir la possibilité de fumer des cigarettes de tabac naturel, sans arsenic, et sans les autres produits chimiques toxiques qu'on fout dedans pour créer une addiction aux poisons. À ce sujet, je ne comprends toujours pas pourquoi les gouvernements laissent ces industriels du tabac continuer à opérer, puisque leurs produits sont réellement, et de plus, volontairement toxiques et dangereux pour la santé. Tout le monde le sait aujourd'hui grâce aux enquêtes et aux procès intentés contre ces entreprises criminelles qui empoisonnent carrément les gens en leur foutant des cancers, et pourtant, personne ne fait rien. On devient fous pour la listériose, grâce aux médias stupides, qui a peut-être tué 10 personnes, mais pour la cigarette, qui tue des milliers de personnes par jour, coûte une fortune en santé publique et créée aussi, et constamment, de par notre laxisme, une jeune clientèle «fraîche», on ne fait rien. Justifier l'intoxication par la cigarette en invoquant la liberté de «choix personnel», tout en étant «éclairé» sur sa toxicité, c'est justifier la consommation, par choix «éclairé», de saucisson contaminé à la listériose par choix personnel, ce qui est un non-sens, car les deux rentrent dans la question de la santé publique. C'est cet illogisme de nos gouvernements que je ne comprends pas: deux poids, deux mesures. La cigarette rentre pourtant dans la santé publique, comme la bouffe. Il faut dire qu'en cour, on n'a peut-être pas réussi à prouver qu'un peu de poison en petites quantités chaque jour pouvait tuer suffisamment son homme.

Les drogues dures sont moins toxiques que la cigarette. Ce qui fait leur «illégalité» est le fait qu'elles ne sont pas approuvées par le gouvernement à cause de l'opinion publique défavorable cultivée depuis des décennies sur la fausse croyance de la «dépendance» engendrée par celles-ci, c'est tout. Or, il n'y a aucune dépendance autre que «psychologique» aux drogues dures, ni même à la cigarette au sens strict, mais l'effet de sevrage pour celle-ci est cependant plus fort que pour l'héroïne, par exemple, s'il y en a un, car ce n'est pas toujours le cas.

3.Ainsi, tout repose sur l'«agression». Tout le système, toute notre façon de vivre est fondée là-dessus: l'agression, la sollicitation constante, le pillage, la prédation et la destruction par la «pollution», qu'elle soit sonore, visuelle, environnementale ou culturelle, etc. Déjà Heidegger, avec le Ge-stell, la mise en sûreté de tout comme «fonds», comme stock, de la nature comme de l'homme, et nous le voyons avec les biotechnologies qui visent l'instrumentalisation croissante de l'homme sans autre considération dernière que celle du profit, pensait l'événement fondamental, et probablement dernier, de l'existence humaine. Le «mise en sûreté comme stock», le Ge-stell, l'appropriation-appropriante ou l'entrée dans le cercle de l'«Usure», nous conduit droit à l'inhumain et à l'«immonde», autrement dit, à la perte du monde, comme nous l'éprouvons présentement, mais qui a déjà commencé depuis plus d'un siècle, c'est-à-dire, la disparition graduelle et irréversible des espèces animales et végétales, la destruction de l'environnement et de l'atmosphère, et la réduction de l'homme, comme du reste, à un pur instrument du profit, entres autres, par le statut juridique de la corporation «sans visage», pour qui tous les dommages causés sont toujours des «externalités», ainsi que par la logique concurrentielle et carrément suicidaire du capitalisme selon notre conception actuelle de celui-ci.

Les herbiers débordent d'échantillons de plantes qui ont complètement disparu de la planète depuis déjà presque cent ans ou peut-être plus, et l'hécatombe se poursuit. Les biologistes prédisent que d'ici quelques dizaines d'années, il ne restera plus que quelques espèces, celles sur lesquelles reposent essentiellement notre alimentation, un peu à l'image de l'homogénéisation des modes de vie, qui laissent tranquillement la place au mode de vie «américain» partout sur la planète, faisant disparaître la diversité et les particularismes. Dans ce cas, la plus grande «union» rendue possible par la mondialisation, aura peut-être comme tendance une réduction des conflits armés et des inégalités matérielles, mais elle poussera en même temps à l'uniformité et à la pauvreté extrême en termes de richesse culturelle, des savoir-faire et des divers modes de vie et de pensée.

mercredi 25 août 2010

L'addiction à l'agression no.782

1.Le cerveau traite l'agression comme une «récompense»: http://www.mc.vanderbilt.edu/reporter/index.html?ID=6131 C'est-à-dire que plus la personne agresse, plus elle est encouragée à le faire par son cerveau qui «récompense» l'acte: elle devient donc comme «accrochée» à ce comportement. On devient accro à l'agression provenant de soi, comme à l'agression provenant des autres ou du milieu en général.

2.Personnellement, j'ai senti de façon très concrète cette addiction à l'agression à mon retour de vacances. Il suffit d'ouvrir le téléviseur, et ça y est, ça te saute dessus dans ce qu'on appelle les «nouvelles»: des programmes télévisés entièrement axés sur l'agression, le stress, les événements négatifs, inquiétants, angoissants et anxiogènes, ainsi que la violence, la crudité et le cynisme.

Après 10 secondes de visionnement, je me sentais déjà mal dans ma peau et anxieux. La surcharge de nouvelles négatives, et comme si ce n'était pas assez une bande de nouvelles défile au bas de l'écran pour en rajouter, le défilement rapide des bulletins, comme sur un pied d'alerte: toute l'organisation de la nouvelle est faite pour créer dans l'esprit du téléspectateur un état d'urgence permanent auquel il devient «accroché».

Une fois l'addiction créée, si le téléspectateur n'ouvre pas la télé pour écouter le bulletin, il sent qu'il manque «quelque chose», peut-être quelque chose de grave, d'urgent, d'important, qui pourrait lui causer des problèmes s'il n'était pas au courant. Éprouvant une sorte d'anxiété à ne pas l'ouvrir, il ouvre pour avoir sa dose de nouvelles anxiogènes... C'est à peu près le même effet que la cigarette: se retenir de fumer rend nerveux, tendu, et le fait de fumer une cigarette après avoir tant attendu, donne l'impression de nous calmer, de nous relaxer, alors qu'en réalité le corps ne «relaxe» pas du tout lors de la prise de nicotine. En fait, et paradoxalement, la décharge d'adrénaline créée par la prise de nicotine donne une impression «psychologique» de relaxation, mais l'effet «physiologique» en est un de stress sur l'organisme: le coeur bat plus vite, la pression monte, les sens sont alertés, une réaction semblable à celle d'un pompier qui part éteindre un feu.

C'est ce qui explique aussi pourquoi les gens qui sautent en parachute disent souvent vouloir renouveler l'expérience, alors qu'ils n'ont jamais autant eu peur de toute leur vie.

mardi 24 août 2010

Overdose d'agressions no.781

1.Mon retour à Montréal n'est pas des plus heureux.

2.Je suis revenu depuis une semaine seulement, et j'ai réussi, en faisant très attention et en évitant le plus possible les situations agressantes, à ne pas boire d'alcool, mais depuis quelques jours, je sens le meter du stress monter irrésistiblement, et aujourd'hui je pète le plafond, alors je recommence à boire pour me calmer.

3.Je comprends maintenant pourquoi je bois: c'est parce que je me sens agressé de toutes parts et que mon système nerveux n'est plus capable de résister à l'assaut: il cherche un moyen de décompresser.

4.Autrement dit, ce système, cette société, cette façon de vivre, me rend malade: je le vois, je le constate très bien: je sais pertinemment quelle est la cause de mon mal-être.

5.La constante: on me demande toujours quelque chose. On demande quelque chose de moi, peu importe quoi. On me sollicite pour ci, on me sollicite pour ça, on me pousse à ci, à ça, on me demande de fournir ci et ça, et toujours plus et toujours mieux, jusqu'à ce que toute pète...

6.Autre constante: on a affaire à beaucoup de «caves» et d'«envieux». Les caves dans la société sont très stressants, car ils sont très demandant. Ils demandent toutes sortes de choses, comme de se tasser quand ce n'est pas le temps, ou de faire quelque chose pour eux quand ce n'est pas le temps, ou ils vous demandent carrément des choses qui n'ont pas rapport, parce qu'ils sont caves ou laids, et qu'ils sont envieux et effrontés.

En ce qui concerne les envieux, voici un exemple duquel je ne suis pas encore revenu: j'ai pris un numéro au registrariat de l'UQAM. L'attente était longue, alors je suis allé à la bibliothèque prendre un livre. Au bout d'une demi-heure, je reviens au registrariat, c'est presque mon tour, alors je passe rapidement. Je m'inscris à un cours et ensuite je quitte pour aller dans le métro. Un type m'accoste sur le quai et me demande le numéro que j'avais au registrariat: je trouve la question surprenante, mais je réponds quand même et j'explique que j'étais parti à la bibliothèque, comprenant qu'il devait penser que j'avais passé avant tout le monde. Quand même. Je sais pertinemment qu'aucun employé du registrariat ne laisserait passer une personne avant les autres. Ce que je trouve grave et inquiétant dans tout cela, c'est que la personne fut suffisamment envieuse après m'avoir vu passer avant elle, sans m'avoir vu prendre un numéro une demi-heure plus tôt, pour me suivre jusque sur le quai pour me questionner à propos du numéro que j'avais... Un autre osti de cave... En plus, il n'avait pas l'air de ça: il avait plutôt l'air d'un type bien, d'allure normale, etc. Un gars comme les autres finalement, et qui se fond très bien dans la masse, mais qui est un osti de cave stressant avec du front tout le tour de la tête, et à qui je foutrais avec plaisir ma main dans face.

7.Ma semaine a commencé comme ça à mon retour de vacances, alors on peut s'imaginer maintenant où j'en suis rendu...

samedi 21 août 2010

Le fantasme et la réalité no.780

Selon moi, le fantasme n'est pas destiné à être réalisé dans la réalité. Il sert de «moteur» la plupart du temps, de stimulant, mais il se réalise rarement tel quel. C'est comme le désir d'être milliardaire un jour et de pouvoir réaliser nos rêves les plus fous: on peut dire que pour la plupart, cela appartient au fantasme. Néanmois, la vision de celui-ci sert de stimulant pour le travail ou autre. Le fantasme devient comme un vecteur qui vient façonner, de manière générale, la vie de la personne qui l'éprouve.

Je ne dis pas que le fantasme ne peut jamais se réaliser, ou qu'il a autant de chance de se réaliser que de devenir milliardaire. Je dis qu'il peut se réaliser, mais qu'il ne faut pas y accorder l'importance que tout le monde semble vouloir y accorder habituellement, qui n'est qu'un effet de mode lancé par la psycho-pop.

Il peut se réaliser, mais avez-vous pensé au côté ambigu du fantasme? Se faire pincer un sein peut-être autant agréable qu'extrêmement désagréable. Tout dépend du moment, de l'excitation, de la réceptivité, etc. Quand on ne pense pas à ça, on n'y pense pas, et ce n'est pas le temps. Il faut aussi, et surtout, en avoir envie. Il y a aussi l'«écoeurement»: c'est bon de boire de la crème, mais après une semaine à en boire tous les jours, on devient écoeuré. Il y a donc un niveau de satiété du fantasme: une fois qu'il est atteint, le fantasme n'en est plus un: il n'excite plus et ne joue plus sur l'imagination: il faut prendre une pause de lui. Que se passe-t-il alors? Le niveau d'excitation sexuelle baisse d'un cran si on joue directement sur les organes génitaux. Pourquoi? Parce qu'il manque un certain «moteur». Lorsque le médecin vous examine les organes et les touche, cela ne produit aucune excitation. Les organes génitaux par eux-mêmes, le fait de les toucher, ou même, de les stimuler, ne produira pas d'excitation si la personne ne pense pas à cela. Vous avez peut-être besoin du «fantasme du cabinet de médecin» pour être excité ici.

Personnellement, j'ai le fantasme de l'«infirmière cochonne», mais toutes les fois que j'ai été hospitalisé, il ne s'est jamais rien passé, et je ne m'en porte pas plus mal. C'est un fantasme, je crois, qui est universel chez les hommes. Pourtant, dans la réalité, il ne doit que très rarement se réaliser. Selon moi, la raison de l'existence de ce fantasme est qu'il sert de moteur à la guérison. Le fait de s'imaginer faire des «choses» avec celle qui nous soigne, nous distrait de la souffrance, nous fait penser à des choses plus positives et stimulantes, nous donne aussi tranquillement plus d'espoir, et nous aide au bout du compte à guérir. Lorsque l'esprit abandonne, le corps abandonne aussi.

Dans la réalité donc, on pourrait dire que les gens fantasment à 90% du temps, et font ces «choses» ou les réalisent, qu'elles soient sexuelles ou non, seulement 10% du temps. Le taux de réalisation des fantasmes généraux ne peut être un indicateur du bonheur de la personne. Si un fantasme est satisfait à fond et régulièrement, la personne peut devenir blasée et éprouver dégoût ou indifférence: elle doit alors passer à autre chose pour un certain temps, ou peut-être, pour toujours, cela dépend des individus.

Il ne faut pas oublier que la nature du fantasme nous oblige à être «spectateurs ». Ce qui pourrait le mieux s'apparenter à cela est le «voyeurisme»: le fait de regarder directement et passivement des personnes en ébat, ou d'observer à la dérobée une ou des personnes visées dans leur quotidien plus ou moins intime. C'est la raison pour laquelle lorsque nous nous croyons être en train de réaliser un fantasme, nous éprouvons un sentiment étrange d'«extériorité» par rapport à la situation, et avons une impression de non-satisfaction, comme si ce n'était pas tout à fait ça que nous voulions. Pourtant, quelques instants auparavant, ce l'était, mais c'est parce que nous étions encore spectateurs. Nous redeviendrons spectateurs par la suite, mais qu'en nous remémorant les faits passés, figés dans le temps, mais toujours ouverts jusqu'à un certain degré à l'interprétation, et pouvant venir en changer le «sens», mais jamais la «teneur». C'est toujours le «pourquoi» qui pose problème et jamais le «comment».

Le fait de coller le fantasme à la réalité fait qu'il n'y a plus de distance, et ainsi, qu'il disparaît, ou se fond dans la réalité, toujours trop «terre-à-terre». Comme lorsqu'une personne nous prévient en disant «ne te fais pas trop d'idées», car la réalité pourrait être très différente de ce que l'on s'imaginait et nous décevoir. En fait, ce qui risque peut-être le plus de nous décevoir, c'est le fait de ne plus pouvoir être spectateur de son «fantasme». Un exemple symptomatique: l'homme qui reluque les femmes avec de gros seins et qui ne regarde plus les seins de sa propre conjointe, qui sont pourtant aussi gros.

L'homme est toujours en quête de ce qu'il n'a pas, même si, au fond, c'est pratiquement la même chose. C'est pourquoi je disais au début que le fantasme agit plutôt à titre de «moteur» de l'action, plutôt qu'il est destiné à se réaliser concrètement. L'homme aimerait à la fois consommer l'objet de sa convoitise et en être le spectateur, c'est-à-dire en jouir de façon extérieure incluant lui-même, ce qui est impossible. C'est pourquoi le fantasme, par principe, ne peut jamais ne faire qu'«un» avec la réalité. Le fantasme reste un «fantasme», un produit de l'imagination dont nous sommes à jamais le spectateur, et la réalité reste le «réel», c'est-à-dire ce qui n'est pas l'imagination, et surtout, ce dont nous ne sommes jamais uniquement «spectateur», car nous la subissons et en sommes toujours nécessairement des «acteurs», même si ce n'est que de façon passive.

Je ne dis pas que l'homme a absolument besoin du fantasme pour faire quoi que ce soit. En fait, il serait préférable qu'il court-circuite le fantasme et se colle directement sur la réalité, qui est beaucoup plus riche au fond, que l'imagination seule. C'est ce qu'on pourrait appeler, selon les circonstances, «vivre dans l'instant présent». Être attentif au moment présent et en examiner toutes les complexités qui dépassent toujours de loin ce qu'on aurait pu en imaginer, c'est faire face à l'«inattendu», peut-être au «romantique», ce qui est toujours plus stimulant que la morne et plate prévisibilité de l'amour routinier. La nature curieuse de l'homme, en général, le force à devancer son imagination et à se frotter plutôt directement à la substance même du réel. Lorsqu'il vit de cette façon, il entre dans l'«aventure» et devient acteur du fantasme universel qu'est la réalité en tant que «monde».

vendredi 20 août 2010

Faites l'orgie, pas la guerre no.779

Je ne croyais jamais qu'un jour je ne trouverais plus belles les femmes de race noire. J'ai eu des blondes de couleur dans le passé, mais à un certain moment, j'ai développé un fétiche complexe qui m'a empêché de les trouver excitantes pour une simple question de «couleur»: je suis friand du contraste rose/orange/jaune avec le blanc. J'ai pris conscience de ce goût par la couleur des pieds des femmes: le contraste est souvent intense en dessous du pied. Je ne peux pas dire que j'ai uniquement un fétiche du pied, car un pied de femme noire, justement, ne m'excite pas, précisément à cause de cette absence des couleurs que je recherche et de l'aspect assez souvent massif et fruste de leurs pieds, comme taillés au burin. J'ai donc un fétiche assez complexe qui a rapport aux couleurs de peau, avant tout, ensuite aux pieds selon leur forme, leur apparence et leur odeur.

Il y a des formes qui m'excitent énormément au point de m'emporter dans des rêveries érotiques, d'autres qui ne produisent aucun effet sur moi. J'ai remarqué que je regarde le visage AVANT de passer au bas du corps. Si le visage est beau, je regarde vers le bas et je cherche la beauté des couleurs, les contrastes typiques de la santé et de la vigueur, et ensuite je reviens vers le visage (je crois que c'est une attitude naturelle de séduction). C'est comme instinctif, je n'y pense même pas. Si ça me plaît, c'est un très gros plus, mais ce n'est pas absolument nécessaire pour m'exciter. Je me souviens encore d'une jeune femme à l'arrêt de bus qui, exaspérée par la longue attente, a fait un mouvement de hanche devant moi si particulier, et, selon moi, si chargé de sexualité, que j'ai focalisé sur cette femme par la suite en espérant qu'elle refasse le même mouvement, ce qui n'a pas eu lieu. Ce devait être par contre, pour elle, je m'en doute, un mouvement assez banal.

Les cheveux aussi me font fantasmer, mais ce n'est pas un élément décisif. Ce qui est décisif, et je ne surprendrai personne ici, c'est la beauté générale. Un beau visage, très important, peut-être le plus important. De beaux cheveux ondulés qui font rêver. De beaux yeux expressifs, une belle bouche, un beau menton, une belle voix. De belles jambes: c'est très plaisant, mais accessoire quand même. Un beau cul aussi, à la limite, quoique c'est ce qui m'accroche le plus l'oeil lorsque l'occasion se présente de pouvoir en zieuter un comme il faut.

Enfin, je ne sais plus quoi dire. La femme a plusieurs avantages qu'elle peut exploiter: elle doit seulement savoir quels sont les siens. Ce que je trouve beau, une autre personne le trouverait laid. Comme j'ai déjà dit: j'aime les chattes poilues, et j'aime me foutre la face là-dedans en pensant d'avance à la senteur moite, à la sueur légère, phéromonale. Il y a quelque chose d'ultra cochon là-dedans et qui vient chercher le mâle primitif brut des cavernes en moi, ainsi que mes tripes, ça me vire à l'envers, je deviens enivré, fou, maniaque de sexe. Selon moi, un homme qui aime vraiment manger une femme ne devrait pas être dérangé par des poils, et encore moins par une bonne senteur naturelle de noune en santé. Pour ma part, je suis ce qu'on appelle un «bon vivant». Voilà.

Faites l'orgie, pas la guerre. :D

Problèmes de face de jeune no.777

J'ai un air jeune et ça me cause des problèmes. Assez souvent, quand je vois qu'on ne me prend pas assez au sérieux, je dois afficher un air de beu. On me prend pour un jeunot sans expérience, naïf ou bon, pourtant, j'ai déjà fait des combats de boxe et j'ai pété des gueules. Je sens la condescendance chez certains ou leur air plus qu'assuré, ils essaient de s'imposer, de prendre le dessus, ils se permettent quelquefois de me toucher sur la rue ou dans le métro en m'interpellant "Eh YOU (main qui touche l'avant-bras), do you play football?" Y a rien qui m'énerve plus que ça: qui te dit pauvre colon que je vais pas te foutre ma main dans face? Je pourrais être un gros violent, qui sait?

Mais non, c'est impossible de passer pour un méchant avec ma face attendrissante. Les madames me prennent sous leur aile, les monsieurs me parlent comme à fiston.

Mais... Je SUIS un MONSIEUR câlisse de tabarnak!!! J'ai presque 40 ans, arrêtez de me traiter comme un jeunot!

J'ai déjà pensé à me faire tatouer les bras pour avoir l'air plus méchant ou à me faire pousser une barbe ZZ Top, mais je crois que ça ne changerait rien à l'affaire, puisque je suis aussi jeune d'esprit et d'un naturel doux, on s'apercevra rapidement que ce n'était que mascarade.

Je vais donc rester comme je suis, de toute façon je sors peu, sauf pour mon travail. Je suis un gars solitaire, mes amis sont mes livres, fuck the rest. :D

jeudi 19 août 2010

Difficile transition chez les fous no.776

La transition de la nature sauvage à la ville s'avère difficile. J'accepte mal mon retour. Pourtant, je n'étais parti que 4 jours, mais je n'arrive toujours pas à m'habituer quand même: je sens le stress m'envahir de nouveau, je sens la pression, une tension désagréable qui me bouscule et me décentre. J'aimerais que la paix et le calme en moi durent pour toujours, mais cela est impossible: je vis en ville, je vis par la ville, puisque c'est ici qu'il y a du travail, un avenir, et pourtant, selon moi, je dirais plutôt que ce n'est qu'un avenir tout croche.

Comment garder la sérénité en soi-même en plein trafic bruyant et polluant? Ces choses ont tôt fait de nous exaspérer. J'ai beau penser au zen et à ses principes, au taoïsme même, dire que c'est ma «religion», rien n'y fait: je craque lentement, l'anxiété se jette sur moi comme un tsunami. Je me sens plus sensible au stress, à la sollicitation, au forcing constant qu'on nous impose, qu'on s'impose. Je devenais un avec moi-même, je redeviens double. Une partie se détache de moi, celle qui déteste ce monde trop bruyant, agressant, stupide et polluant, et prend toute la place, poussant sur le côté le naturel serein, calme et heureux.

Je ne peux que me sentir pessimiste: tout est gâché à plus ou moins long terme, ce n'est qu'une question de dérangement progressif des choses, des êtres, de tout.

mardi 17 août 2010

L'amour no.775

Sentier L’Acropole des Draveurs no.774

Vérité no.42

Voici la vérité sur les médias, toute la vérité, le plus gros scoop, la plus grosse nouvelle, en fait, peut-être, la nouvelle du siècle, la plus dramatique, catastrophique et scandaleuse: en réalité, il ne se passe RIEN.

C'est pourquoi tout est SI important, parce que tout prend une importance démesurée: un accrochage entre deux véhicules devient une nouvelle d'envergure nationale, voire, internationale. À vous de juger.

Test: si à la question «On s'en câlisse-tu?» vous pouvez répondre tout de go «oui», c'est que ce n'est pas une nouvelle. En réalité, presque aucune nouvelle ne nous concerne ni directement ni indirectement: les médias ne sont que du pur divertissement, comme un film d'action, et le public joue le rôle de figurant.

Un milieu nocif créé par les médias no.773

Je reviens de vacances: du bois, des côtes, de l'eau à perte de vue... J'ouvre le téléviseur pour me «repayser» en écoutant les nouvelles, je me sens immédiatement agressé: kidnapping, meurtres, tornades, crises économiques, accidents, etc. Et comme si ce n'était pas assez, les nouvelles se déroulent très rapidement et au bas de l'écran une bande de texte défile nous résumant d'autres nouvelles stressantes... C'est pas compliqué, voici la première impression que j'ai: les médias ne nous lâchent pas, ils ne veulent pas nous lâcher. C'est la raison du style «mitraillette» des nouvelles. Je ferme la télé, je me tourne et je dis à ma blonde: «C'est de la maladie mentale, carrément, on est fous!» Ça n'a aucun sens de focaliser que sur du négatif et du drame, mais on devient comme addict à ça, comme pour le gras et le sucre, et les gens étant plus stressés, ils mangent plus, pack de la graisse parce qu'inconsciemment ils se sentent menacés de toute part, et voilà le problème d'embonpoint généralisé. Nous sommes aussi portés à nous barder d'assurances et à être crinqués sur la sécurité: je crois que j'ai vérifié mon appartement 10 fois avant de partir, pour le feu, pour le vol, etc.

Il n'y a pas vraiment de système de l'angoisse et du stress: les médias mènent le bal et nous sommes addict à eux en prétextant vouloir être «informés». Les médias ont créé un «état d'urgence» permanent, et la «guerre contre le terrorisme» est peut-être un des points culminants de cette folie généralisée.

Comble d'ironie: Blogger m'offre dans ses pubs des cours d'autodéfense! Je dois sûrement me sentir attaqué! Le dicton vient renforcer le tout: «Vaut mieux prévenir que guérir!» Ça résume tout: nous vivons dans une sorte de paranoïa permanente, dans un milieu paranoïaque, anxiogène, toxique et addictif qui déforme le sens que nous devrions, dans des conditions «normales», accorder aux choses, en le tordant toujours de façon à alimenter la panique.

Autre chose: je faisais de l'arythmie cardiaque depuis quelques mois, et je sentais que c'était peut-être relié au niveau de stress ambiant, au milieu anxiogène, et je suis très sensible à ça: j'ai toujours besoin de beaucoup de calme et de détente, voire, d'isolement, pour faire mes lectures, développer mes idées, chercher l'inspiration, etc. À mon retour de vacances, j'ai remarqué que je n'avais plus d'arythmie: ce qui prouve que c'était bien un problème de santé relié au milieu.

jeudi 12 août 2010

La peur d'avoir faim no.772

J'avais toujours une crotte dans le «chargeur», alors j'ai décidé de commencer à manger moins. J'ai remarqué que les gens mangent toujours, et toujours trop, parce qu'ils ont simplement peur d'avoir faim. Il m'arrive de rester presque une journée entière avec seulement une toast dans le corps, et paradoxalement, j'ai plus d'énergie que lorsque je mangeais trois bons repas par jour. C'est la preuve qu'il n'y a plus d'énergie à retirer de la nourriture après une certaine quantité, mais que de la merde en puissance. Nous sommes, la plupart du temps, que des producteurs de merde. On mange pour se sentir «bourrés», c'est tout, autrement dit, «bloqués», et c'est compulsif comme un paquet de trucs chez l'homme d'aujourd'hui. C'est la preuve que nous manquons sociétalement d'affection, et que nous nous ennuyons de Maman et du ventre maternel.

Pensez-y: pour brûler les calories d'une seule toast de pain brun naturel avec du beurre et une tranche de fromage, il faut faire jusqu'à 20 minutes de course intense: peu de gens se déplacent autant dans une journée. Ce qui veut dire que tout le monde pack constamment de la graisse inutilement, et après ça on se demandera pourquoi tout le monde est gros câlisse...

Je propose que l'on construise des rampes pour les gros, non pour s'appuyer et soutenir toute la merde accumulée, mais des «rampes de lancement»: ça pourrait éviter d'avoir recours à des grues.

Vérité no.41

«XXXIII. D'où vient que les ignorants sont toujours plus forts que vous dans les disputes, et qu'ils vous réduisent enfin à vous taire?
-C'est qu'ils sont fortement persuadés de leurs fausses maximes et que vous l'êtes faiblement de la vérité des vôtres: elles ne partent point du coeur, elles ne naissent que sur les lèvres; c'est pourquoi elles sont débiles et mortes. Elles exposent à la risée publique cette misérable vertu dont vous vous mêlez de parler, et elles fondent ainsi comme la cire au soleil. Éloignez-vous donc du soleil, pendant que vous n'avez encore que des opinions de cire.»

Épictète, Entretiens, Livre III

http://www.mediterranees.net/litterature/epictete/entretiens3.html

Vérité no.40

Depuis quelque temps, un changement important s'est opéré dans ma vision des choses: je ne crois plus à la capacité du système légal de pouvoir protéger quiconque, autrement dit, nous sommes laissés à nous-mêmes et c'est la loi du plus fort qui prime. Quand on se fait attaquer, il faut contre-attaquer avec force, car il n'y aura probablement jamais aucune forme de réparation. La meilleure arme reste, à un niveau général, la crainte suscitée chez l'adversaire, puisqu'on ne peut plus avoir le respect de cette société rendue sauvage et qui a perdu toute forme de civisme pour cause d'abrutissement endémique. Comment obtenir autrement le «respect» d'une personne qui est sans morale? Il est bien entendu qu'on ne parle plus de respect une fois rendu là, mais de «crainte», comme chez nos amis les animaux.

Vous connaissez l'histoire du chauffeur de bus qui s'est querellé avec deux cyclistes dernièrement à Montréal? Il les a collés sur le côté parce qu'il trouvait qu'ils prenaient trop de place et l'un d'eux a été blessé. Un des cyclistes a lancé sa sucette dans le bus en direction du chauffeur: il a été accusé d'«agression à main armée»... On voit bien qu'il y a quelque chose qui ne tourne pas rond avec la loi, qui est comme dénaturée: quelqu'un disait qu'on vivait dans un système d'avocats, je crois qu'il avait tout à fait raison. Ce sont aujourd'hui les avocats qui font la loi, et les victimes sont les vrais criminels.

Vérité no.39

Nous vivons dans un monde d'abrutis, et nous avons les dirigeants politiques que nous méritons. Autrement dit, plus de police, plus de bras, plus de violence, plus d'injustices: c'est pas comme ça que ça fonctionne un «monde». Nous n'avons plus de monde...

mercredi 11 août 2010

Montréal - Une ville agressante no.771

1. Des amis qui revenaient d'Australie et qui habitent là depuis quelques années m'ont dit qu'ils ne reconnaissaient plus leur ville, Montréal, que c'était stressant, agressant et que cette tension se sentait chez les gens en général. Ils ont trouvé aussi que les gens étaient trop crinqués sur la consommation et ne pensaient qu'à ça. Ils avaient hâte, finalement, de retourner là-bas.

Non, nous ne sommes plus les gens «accueillants» dont nous avions la réputation autrefois. Nous avons beaucoup changé, mais dans le mauvais sens, et nous n'avons pas vraiment une vue d'ensemble de toute cette imbécilité et de cette violence, puisque nous en sommes constamment submergés.

2. Personnellement, je trouve aussi que la vie à Montréal est, depuis deux ans, plus stressante, plus violente, plus tendue, mais j'en avais déjà remarqué la tendance il y a de cela une vingtaine d'années, sauf que je m'y étais habitué et que je ne le voyais plus. J'habitais à Laval alors, dans des conditions, disons, beaucoup plus «douces», plus aérées, il y avait moins de monde, plus de place. Ce n'était pas encore la place surdéveloppée que c'est devenu aujourd'hui et qui parvient à recréer tout le stress et l'environnement malsain de Montréal.

3. Mauvais discours de Charest, un discours «standard» tenu maintenant par tous les politiciens bêlants de la planète : «Notre priorité, c'est l'économie!» Non, la priorité M. Charest devrait plutôt être la «qualité de vie», la vraie, pas celle mesurée par le PIB. Deming disait déjà en 1970, selon les principes du management qu'il avait mis au point : «Quand les gens et les organisations se concentrent sur la qualité, la qualité tend à augmenter et les coûts chutent. Sinon, quand acteurs et organisations se focalisent sur les coûts, les coûts tendent à augmenter et la qualité diminue tout au long du temps.»

Et c'est exactement ce qui se produit aujourd'hui avec notre obsession de l'économie, qui est presque rendue la seule question en politique : nous focalisons partout sur les coûts, alors nous sabrons dans l'éducation et la santé par exemple. Mais si nous nous concentrons sur ce que ça coûte «présentement», mais que nous sous-estimons ce que ça risque de nous coûter plus tard, eh bien, nous risquons fort, une fois là, de ne plus avoir de qualité de vie, et lorsque tous va mal parce qu'on ne s'est concentré seulement sur «ce que ça coûte», ça finit par coûter encore plus cher. Le bon marché coûte cher mes amis, et il faut aussi penser à plus long terme, ce qui veut dire que la seule question économique n'est pas la solution, ne peut être la solution.

4. Mauvaises conditions de travail : vague de suicide chez les infirmières. Ça fait, ça aussi, partie de la «qualité de vie». Évidemment, si l'on ne tient compte que des revenus que ces femmes produisent et que l'on ne se fie qu'au PIB d'une population en général, ce sont des femmes «très heureuses» et qui vivent un certain «bien-être», comme ce pourrait être le cas pour le reste de la population, ce qui est pourtant faux, selon la plupart, qui disent ne plus avoir de vie privée et sentir qu'elles «appartiennent» à leur employeur.

mardi 10 août 2010

Problème d'éthique - La planche no.770

« Z est tombé dans la mer glacée après le naufrage du Titanic. Il trouve une planche qui ne pourra supporter que le  poids d'une personne. Autour de lui, des malheureux essaient de s'accrocher qu'il repousse. Soudain, il voit sa soeur. Il lui laisse sa planche et meurt gelé. Sa conduite est-elle «morale» ou «immorale»? »

Extrait de L'éthique aujourd'hui, Ruwen Ogien, p.150-1

Problème d'éthique - La noyade no.769

Deux personnes se noient, mais ne pouvant sauver les deux à la fois, vous devez choisir laquelle sauver. Une des deux personnes est un membre de votre famille, tandis que l'autre est une pure étrangère. Laquelle des deux personnes sortez-vous de l'eau en premier et pourquoi?

dimanche 8 août 2010

La séduction no.768

Je trouve que la séduction est un bien grand mot. Personnellement, je ne lui accorde pas beaucoup de valeur. Je trouve que bien souvent, l'on se fait tromper lorsqu'on est «séduit». On se fait avoir d'une certaine façon. Parce que si l'on regarde de plus près l'individu, eh bien, chacun a ses défauts plus ou moins plaisants. Et c'est ce qu'on ne voit pas justement dans la phase de séduction, puisque chacun ne fait que mettre tous ses bons et beaux côtés en avant, comme dans une vitrine. Bref, c'est de la vente. De la bonne vieille vente de soi. Un genre de prostitution sociale acceptable. Des fois il y a une belle carrosserie, mais pas un gros moteur. La carrosserie devient alors une crosserie.

samedi 7 août 2010

Vérité no.38

Charlie Russell: j'admire beaucoup votre travail qui est le témoignage d'une très grande âme, mais les braconniers n'ont pas tué tous vos grizzlys en votre absence parce qu'ils en avaient une «mauvaise perception» et les croyaient naturellement, à tort, très dangereux et imprévisibles avec les humains, mais tout simplement parce qu'ils font beaucoup d'argent avec ces animaux qu'ils tuent sans pitié de toutes les façons cruelles possibles et jusqu'à l'extinction. Par conséquent, votre travail n'aura jamais aucun effet sur ces gens, aussi longtemps que les «braconniers», qui appartiennent maintenant plutôt au féroce «crime organisé», ne seront pas transformés eux-mêmes en «proies» traquées à mort, afin qu'ils comprennent réellement, live, ce qu'ils font aux autres et à la nature, si cela est même possible.

Autre cas, les rhinocéros: http://www.jeuneafrique.com/depeche_afp_20100730T075737Z20100730T075724Z_le-braconnage-moderne-decime-les-rhinoceros-en-afrique-du-sud.html

Moyen de dissuasion efficace: lorsque les braconniers sont arrêtés avec leurs cornes de rhinocéros coupées: leur rentrer chacun une corne dans le cul et au complet. Les plus grosses sont les plus payantes, mais elles sont aussi celles qui feront le plus mal.

Vérité no.37

L'attaque des États-Unis contre l'Iran s'en vient: ça sent à plein nez et ils ne font que chercher des prétextes bidon comme pour l'Irak avec les soi-disant «armes de destructions massives» qui furent pourtant introuvables. Selon moi, cette attaque est tout de même souhaitable pour plusieurs raisons, mais quelles en seront les conséquences au niveau mondial? Est-il possible d'assister à une escalade d'alliés? Les Russes et les Chinois vont-ils commencer à avoir peur et décider d'intervenir pour stopper l'impérialisme effronté des États-Unis?

Robot femelle no.767

Elle cligne même des yeux câlisse... Faudrait savoir si elle fait la vaisselle avec ça. :D

Beauté digitale no.766

Aki, personnage principal du film Final Fantasy. Elle a pour moi représenté, à un certain moment, la femme «idéale», par sa douceur, sa sensibilité et son intelligence, ainsi évidemment, que par sa beauté «sobre», pure, droite, mathématique. À cause de cela, je prédis que les hommes tomberont un jour amoureux de robots femelles «parfaites» à leurs yeux. De leur côté, les femmes auront aussi leurs chippendales automatisés avec queues à géométrie variable. Nous ne sommes peut-être pas si loin, finalement, de la conclusion de Blade Runner. Après tout, les Japonais ont réussi il n'y a pas longtemps à créer un robot qui marche et qui court comme un humain, Asimo, et les Américains ont expérimenté avec Boston Dynamics un robot qui s'appelle Big Dog en Irak pour transporter leurs marchandises en terrain difficile.


Vérité no.36

Définition de la «liberté»: «Se donner à soi même sa propre loi»: l'autonomie kantienne, Rousseau. Y a-t-il quelqu'un qui peut se targuer de se donner «entièrement» à lui-même sa propre loi? De décider tout pour soi, à partir de soi? Sur quoi se fonde, après tout, la «décision»? De même, les marchés «libres» ne sont-ils pas une utopie, une «belle» idée?

On se donne toujours sa «propre loi» dans un contexte de «lois» qui ne dépendent pas de nous. «Se donner à soi-même sa propre loi» participe de l'idée de système où tous les facteurs sont à la fin déterminables et déterminés. Finalement, cette idée de la liberté présuppose la rationalité totale du réel et la possibilité de sa décomposition en simple «mécanique».

L'«inouï» est-il prévisible?

Vérité no.35

Si les «rapports» sexuels dans les films pornographiques tournés en Europe de l'Est ressemblent si souvent à des «viols», c'est parce qu'ils en sont d'une certaine façon: les producteurs de porno profitent de la situation économique inférieure de ces pays pour forcer la main des jeunes femmes qui se retrouvent sans perspective d'emploi intéressante et en détresse financière. On pourrait peut-être invoquer le «consentement» par écrit de ces femmes de par leur contrat, mais il faudrait peut-être tenir compte, une fois pour toutes, du contexte beaucoup plus large dont elles sont les victimes avant de dire que celles-ci seraient «entièrement» consentantes, peu importe la situation. On ne fait jamais remarquer que les femmes dans les pays pauvres sont toujours plus facilement «consentantes», prennent plus de risques, font plus de «choses» et à moindres frais. C'est parce que les producteurs ont le bon bout du bâton dans ces pays, tandis qu'ils ne réussissent jamais, étrangement, à faire des films très cochons avec les femmes riches de Monaco.

Les filles «pétards» no.765

Ça m'arrive presque tout le temps, mais je ne m'en souviens malheureusement pas assez souvent. Une nouvelle employée au bureau, la première impression : «Wow! Quel méchant pétard!» Tout est parfait : beau visage, grande, blonde, grosses boules, bien habillée, etc. Qu'est-ce que vous voulez, ça me bouscule les hormones comme tout homme digne de ce nom. Je lui donne 10/10, peut-être même 11 ou 12, on voit bien qu'elle me tilte la boule... Après quelques jours d'«accoutumance», je m'aperçois en observant bien son visage lorsqu'elle discute avec d'autres collègues que le nez a un creux au milieu, que les lèvres sont trop petites, que le menton n'est pas beau, que la voix tend à être haut perchée, que ses cheveux ne sont pas fournis, etc. Bref, elle n'a pas un beau visage lorsqu'on le regarde bien. Mais lorsqu'on se laisse impressionner, comme moi, par tout ce qui «entoure» la personne, à part le visage, on la croit très belle, son visage irradie la beauté. Erreur: elle n'est pas la «première» dans la top list.

Autre histoire: la belle fille du gym. Un gars du gym s'est pogné une belle petite blonde, elle est très jeune, peut-être 20 ans maximum, et lui il n'est pas beau, je pense: «Quel chanceux!» et je l'envie. La première fois que je la vois, elle me tape fort dans l'oeil et déclenche l'alerte de mes hormones mâles: un beau petit visage, elle est cute, de beaux cheveux blonds longs et ondulés de jeune femme, un beau petit cul, elle paraît dynamique, en santé, etc. Son visage irradie la jeunesse et la fraîcheur, et surtout, le sexe passionné. Bref, je tilte encore une fois.

L'autre jour, je m'entraîne sur le tapis roulant, elle arrive avec son chum. Je l'entrevois entre les machines au loin, elle ne s'entraîne pas dans le même coin que lui. Tout en réussissant à voir des bouts d'elle par-ci par-là, je remarque qu'au moins un autre gars l'a dans sa mire: il vient faire des redressements assis près d'elle et lui adresse la parole, profitant de l'absence de son chum. Je la vois qu'elle revient près de son chum qui est juste en face de moi sur un vélo, elle vient l'embrasser, pour montrer probablement aux «fatigants potentiels» comme l'autre qu'elle a un chum. J'en profite pour bien regarder son visage: elle n'est pas du tout la beauté que j'avais imaginée: des yeux trop distants l'un de l'autre et pointus, de très petites lèvres, pas une belle bouche, un trop grand front et qui plisse parfois, bref, elle n'a pas d'harmonie dans le visage et elle m'a fait penser globalement, après analyse, à une face de loutre. De plus, en la regardant bien lorsqu'elle se déplaçait, j'ai remarqué que son cul était plutôt large et qu'elle avait un problème de répartition de la graisse probablement difficile à éliminer, puisqu'elle est déjà très mince, ce qui veut dire qu'elle va rester avec un cul plus large de gras pendant longtemps, sinon toujours. Autre désillusion: éliminée elle aussi de la top list.

C'est à se questionner sur ce qu'est vraiment la «beauté»...

Conclusion: je pense que les femmes ont intérêt, en général, à agir rapidement lorsque les gars ont un crush sur elles, de façon à ce que le voile d'illusion n'ait pas le temps de se dissiper et permette ainsi une analyse «à froid» risquée.

Il faut se méfier de la première «super» impression en tout. J'ai remarqué, sur le côté des hommes, qu'il se passait souvent la même chose avec ceux qu'on appelle habituellement les «beaux parleurs», etc.

Au final, la séduction ressemble fort à un jeu de tromperies mutuelles. Après cela, on viendra nous parler de la survie des plus «forts» ou des plus «adaptés»... Encore de beaux discours pour nous fourrer.

Réseau Contracte no.764

«Venez contracter des maladies vénériennes live sur Réseau Contracte

Message de John Semen, membre satisfait.

Pourquoi faut que tout le monde s'agresse? no.763

Je me réveille tranquillement, je suis en train de boire une gorgée de café dans la cuisine, je regarde dans la cour arrière, j'entends des cris d'oiseaux : deux oiseaux de la même race qui picorent le gazon et qui se sont sautés dessus en poussant des cris stridents comme pour dire :«Eille, viens pas picorer dans mon  coin!» Pourquoi la nature est comme ça? Pourquoi même les beaux petits oiseaux se sautent dessus? Pourquoi faut tout le temps que tout le monde s'agresse? C'est quoi cette esti de nature là? Est-ce que je la comprends bien? Disney est-tu dans le champ avec ses belles histoires d'animaux civilisés?

vendredi 6 août 2010

La suffisance no.762

Je le vois, encore une fois, qui descend la rue avec sa face qui ne fait pas son âge. Un jeans slaque, un tracé de paquet de cigarettes dans la poche d'en arrière, une chemise bon marché les manches retournées par-dessus les poignets : il se «croit». Il descend lentement la rue avec son pas assuré, son regard mollasse, mais «au courant». Il est sûr de lui et ça transpire dans toute sa démarche, il est le genre à me dire «eille, relaxe man!» et croit qu'il pourrait facilement éviter ma main sur sa gueule en faisant une parade à la Bruce Lee, mais il se dit plutôt intérieurement, et je le lis dans ses yeux de taré qui ne se doute vraiment pas de avec qui il a affaire : «T'es pas mieux que moi, même si tu lis, même si t'as l'air intelligent, même si t'es plus instruit que moi, même si t'es bien habillé...»

Ouin? La différence, bonhomme, entre toi et moi, c'est que moi je suis parti d'en bas comme toi, mais que toi tu y es resté parce que tu t'es toujours pensé intrinsèquement meilleur que les autres et que tu n'as jamais eu assez d'humilité pour commencer à apprendre quelque chose qui aurait pu t'ouvrir un peu plus tes horizons.

Ce sont ceux qui sont en bas et qui puent la suffisance qui disent à celui qui veut avancer et prend les mesures pour le faire «t'es pas mieux que moi». Ce sont ceux qui sont en bas qui veulent l'«égalité» avec les «forts», comme ces paparazzis qui courent après les stars pour se faire prendre en photo avec elles et partager brièvement leur célébrité.

jeudi 5 août 2010

Déplacer de l'air no.761

Il y a des personnes qui font sur le coup une forte impression, et qui, après un certain temps, disons quelques heures, quelques jours ou quelques semaines de fréquentation plus rapprochée, retombent dans la moyenne des gens ou même déçoivent carrément et nous paraissent vides. C'est à ce moment que nous nous apercevons que nous nous sommes laissés impressionner par des «brillants», et que ce qui paraissait taillé dans de la pierre précieuse n'était en réalité que du toc. Pour ceux qui voient clair et sont habitués à aller au fond des choses, ce sont les gens qui ne gagnent pas à être connus de plus près.

Ce qui n'est pas à dire no.760

Ce qui n'est pas à dire ne doit pas être dit. On dirait que lorsque je dis ce que je ne devrais pas dire, je suis forcé de dire toujours plus, de façon à arriver à dire ce que je «voudrais dire». Sur le «vouloir-dire», voir Wittgenstein. Les mots appellent les mots, qui ne sont en réalité que les maux d'une quête sans fin, d'une explication infinie. Besoin de toujours plus de mots pour pallier l'imperfection de certains, les premiers balbutiements se terminent forcément en logorrhée.

mardi 3 août 2010

In vino veritas no.759

C'est absolument faux tout ça. La vérité ne peut sortir de la bouche de la personne saoule. C'est une idée reçue, comme 99% des autres idées pourrites, reprises de titres de Kierkegaard, pour faire intello ou je ne sais pas quoi, pour futurs concierges.

Je me souviens avoir dit un paquet de conneries à chaque fois que j'étais saoul et que je regrettais toujours d'ailleurs très amèrement le lendemain. Genre, j'aime telle fille d'un amour absolu, alors que je ne la connais presque pas, ou que je hais telle personne, que je ne connais pas plus... Ça n'a aucun sens d'accorder de la vérité à ça.

Pourtant, les gens continuent d'accorder plus de crédit à ce genre de propos qu'aux propos d'une personne à jeun... C'est carrément idiot, parce qu'une personne dit vraiment n'importe quoi lorsqu'elle est saoule...

C'est à peu près comme faire plus confiance à l'astrologie qu'à la personne même : c'est aussi stupide que ça au fond.

Quoi écrire no.756

Quoi écrire? Ça n'a aucune importance. Le syndrome de la page blanche, connais pas. Tenez, par exemple, il fait chaud dans le métro. C'est un sujet qui me tient à coeur, parce que je le prends tous les jours ce maudit métro trop chaud.

Pourquoi il n'y pas plus d'aération? On étouffe toujours, sur toutes les lignes, été comme hiver. Le problème l'hiver, et il est très stupide, c'est que quelqu'un crisse le chauffage dans le tapis, au point que tout le monde dégouline de sueur en dessous du manteau. C'est vraiment écoeurant et enrageant. Aussi, à cause de ces chaleurs extrêmes qu'on nous fait subir, il faut constamment lutter contre le sommeil, il faut s'accrocher à quelque chose, se donner mentalement des claques dans face à chaque seconde, regarder les jambes d'une femme et fantasmer dessus de force afin de s'allumer l'esprit un peu qui s'endort malgré lui. Ça pas d'allure.

Si j'ai les moyens un jour, à cause de cette bande d'imbéciles des transports en commun qui s'entêtent à nous passer au sauna, un genre de ressentiment caché contre les plaintes hargneuses des frileux qui gèlent même en Équateur : fuck le bus et le métro : je vais avoir mon char pis je polluerai la planète wall to wall, m'en crisse!

lundi 2 août 2010

Vos boîtes no.755

Bonjour les tinamis. Si j'ai coupé les commentaires, c'est parce que je suis écoeuré d'entendre parler de poursuites concernant la diffamation sur les blogues, et la responsabilité légale des uns ou des autres, alors pour ne pas avoir à me casser la tête, j'ai tout simplement décidé de fermer la boîte à tout le monde, sur mon blog du moins. De toute façon, on s'en fout de mon opinion, et moi je me fous de la vôtre. Lisez pis fermez vos yeules, c'est tout. Si vous tenez vraiment à me parler ou à me commenter, mon courriel est là, servez-vous-en comme bon vous semble.

De même, à partir d'aujourd'hui, je ne serai plus trop critique par rapport à qui que ce soit et je me contenterai plutôt d'être le petit télégraphiste de mes états émotifs. Voilà ce que sont devenus les blogs : de la vraie merde, un trou à vipères juridiques.

J'en ai plus rien à foutre de la formule blog et je suis vraiment écoeuré de tout ça. Dès le moment où j'ai commencé à entendre les médias rapporter quotidiennement qu'untel avait dit ceci sur Facebook ou que tel autre avait dit cela sur Twitter, j'ai senti l'urgence de décamper de ces réseaux au plus crisse et de modérer mes critiques sur mes blogs, en plus de me cacher derrière un pseudo. Oubliez ça la liberté d'expression, on vous tient par les gosses avec votre IP et tout ce que vous écrivez sera retenu contre vous.

dimanche 1 août 2010

Canicule no.754

Pouvez-vous me dire pourquoi on tripe sur les histoires qui se passent en période de canicule dans les romans, les films, les miniséries? C'est quoi le trip du collant, de l'humide et du suffocant esti? C'est l'fun étouffer? Aimez-vous ça vous les esti de canicules? Et pourquoi tant insister dans ces histoires sur la température? Est-ce que ça rend vraiment l'histoire plus intéressante? Ça lui donne plus de contenu? Je veux dire, à la fin, on s'en crisse-tu qui fasse chaud... D'habitude on met le climatiseur, on bouge pas trop, et c'est réglé, c'est tout. On a une vie, me semble, à part baigner dans notre sueur d'entrejambes et s'y complaire...

MON projet de minisérie : l'histoire se passe sous l'eau, les personnages sont tout le temps mouillés et étouffent, etc. Ils apprennent à se communiquer dans les profondeurs, on émerge à peine du déluge constant d'eau chaude et dégueulasse, etc. On en avale d'ailleurs souvent, ce qui ajoute au dégoût de la situation. De plus, les personnages sont habillés au complet, ce qui augmente d'autant plus l'impression de «collant» et qu'on n'en sort jamais de l'humidité, etc. Ce collement des vêtements finit par nous exaspérer à un point tel qu'on passe notre temps à baiser, et comme des bêtes en plus, pour ajouter à l'«animalité» de la situation, etc. Bref, une vraie «vie de chien», etc.

Voyez-vous tous les «automatismes» qui découlent de ce contexte? Le mot «découler» est particulièrement bien choisi pour l'occasion. La sueur me découle du front, etc.