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«Je n'ai qu'une passion: celle qui me permet d'être libre sous le joug, content dans la peine, riche dans la nécessité et vivant dans la mort.» Giordano Bruno

samedi 27 juin 2009

Le sport ne m'intéresse pas

Les nouvelles du sport me passent tellement au-dessus de la tête, que je ne trouve rien de plus ennuyant que cette mention des gagnants et des perdants, du pointage, du repêchage, des blessures, etc. Je n'écoute aucun sport. Pourtant, j'ai été longtemps un sportif : j'ai été un joueur de water-polo et de soccer pendant plusieurs années, ensuite je me suis tourné vers la boxe, par après un peu d'arts martiaux comme le kung-fu, le karaté et surtout l'aïkido, art magnifique que je repratiquerais n'importe quand (au temps où il y avait encore des cours abordables, mais aujourd'hui, sort ton portefeuille). J'ai fait de vrais combats de boxe. J'étais assez bon à l'époque pour me mesurer contre le champion du Québec dans ma catégorie. Peu importe, un beau jour j'ai tout sacré ça là, j'ai été jouer un peu au football, que j'ai détesté à cause de tout l'attirail stupide, puis ensuite, plus rien. J'aurais joué au rugby, mais on est tellement américanisé au Québec qu'on ne connaît même pas ça.

Il faut dire que très jeune déjà, je courais des 20 km et je m'entraînais intensivement avec des poids. J'avais beaucoup d'énergie à revendre et une libido assez élevée. Les rêveries érotiques ont toujours été une grande source de perturbation chez moi, et je voulais tellement m'en débarrasser que je me suis mis à courir et à m'entraîner à l'excès (parce que l'astiquage de moine ne suffisait pas). Finalement, c'était inévitable, je me suis blessé plusieurs fois, et j'ai commencé à remettre toute cette frénésie du sport en question. Selon moi, ce qui manque le plus à un jeune homme, ce n'est pas de faire du sport, mais que des chattes s'ouvrent pour faire l'amour : c'est là qu'est le vrai sport pour l'homme, le reste n'est qu'un succédané.

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