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«Je n'ai qu'une passion: celle qui me permet d'être libre sous le joug, content dans la peine, riche dans la nécessité et vivant dans la mort.» Giordano Bruno

mercredi 29 septembre 2010

Les questions d'argent

1.Les questions d'argent resteront toujours des «questions», car à proprement parler, on n'en sort jamais, aussi longtemps qu'on est en vie.

2.On fait plus d'argent, on dépense plus, et on est toujours pris à la gorge pareil... Comment toujours se contenter et ne pas vouloir davantage?

3.Réduire les questions politiques à des questions d'argent est une façon habile de les noyer. Lorsqu'on a une grande idée, on trouve toujours les moyens de la réaliser. Finalement, ce ne sont pas les moyens qui manquent, mais les grandes idées, et c'est pourquoi ceux qui ne s'en tiennent toujours qu'à l'argent ne sont que des «petits» qui veulent que nous pensions à leur hauteur en se targuant d'être «réalistes», alors qu'ils ne sont que «stériles».

4.Si les gens pensaient toujours à «combien ça va coûter», ils ne feraient jamais rien, car il arrive assez souvent que même le «bon marché» finisse par coûter cher.

5.Trop de politesse peut devenir insultant.

mardi 28 septembre 2010

Réflexions sur la prostitution

1.La prostituée «au grand coeur» n'est pas un mythe.

2.Les prostituées sont souvent des femmes très sensibles qui ont aimé de façon absolue et qui ont été blessées, trahies, abandonnées et qui se sentent parfois «mortes au monde».

3.Blessée par l'amour, elle le rejette: la seule «monnaie d'échange», complètement cynique, puisque l'amour est maintenant considéré comme un «moyen», ayant été traitée elle-même en moyen, devient l'argent.

4.Le coeur déchiré, elle est «résolue» à ne plus se faire trahir, à ne plus se «donner» gratuitement. Son corps n'appartient plus à personne en particulier, mais à tout le monde en général contre une seule chose: l'argent. Elle «prend» et ne donne rien en retour, puisque, pour elle, son coeur et son corps sont morts.

Qu'est-ce qu'«aimer»?

1.L'autre comme «moyen» de ma jouissance: les relations «utiles». Mais la «beauté» transcende tout cela, il y a là quelque chose de plus, une admiration qui dépasse la simple utilité et fonde l'amour durable et véritable. Que tout soit fondé sur l'intérêt ou le pur calcul est faux. De toute façon, l'homme est un bien mauvais calculateur, voir entre autres, la «ruse de la raison» de Hegel.

Burroughs et les emmerdeurs

1.Burroughs avoua vers la fin de sa vie dans Ultimes paroles, un journal entièrement écrit à la main alors qu'il souffrait d'arthrite et ne pouvait plus taper, qu'il n'était pas tout à fait contre le meurtre, puisque certains individus sont des emmerdeurs perpétuels.

Ce sont des propos qui ressemblent à ceux de Evel Knievel, qui avait été battre à coups de batte de baseball son promoteur qui avait sali sa réputation dans une biographie. J'ai trouvé lors de l'entrevue à ce sujet qu'il avait eu raison de ne pas avoir peur de lui régler son compte de cette façon, alors qu'il avait lui-même les deux bras dans le plâtre suite à un accident de cascade. Sa raison était qu'il y a certaines personnes qui méritent de mourir. Ce gars-là n'avait peur de rien, il avait même été jusqu'à casser la gueule d'un membre des Hells Angels qui l'emmerdait lors d'une cascade.

J'ai trouvé qu'il avait eu des couilles en crisse pour avoir osé se faire justice à lui-même, mais personnellement, je n'agirais pas de cette façon. Nous n'y pensons jamais dans les situations où nous nous retrouvons aux prises avec un emmerdeur ou un chien sale certifié, mais ceux-ci ont peut-être une utilité que nous ne soupçonnons pas: celle de servir de contre-exemples à la conduite juste.

Suite à cette agression, Evel Knievel perdit tous ses contrats de marketing et fut éventuellement forcé de déclarer faillite. Une poursuite pour agression de 13$ millions s'ensuivit, qu'il perdit, mais dont il ne versa jamais un sou. Puisque le livre biographique Evel Knievel on Tour publié par son promoteur et décrivant l'homme comme «abusant sa femme et ses enfants et consommant de la drogue» aurait eu par lui seul le même effet, c'est-à-dire de le conduire à la faillite, mais sans la vengeance, était-il préférable dans ce cas qu'il se venge au moins, puisque de toute façon tout était perdu?

Ainsi parlait Nietzsche

1.Nietzsche disait qu'il y a des hommes pour qui il n'y a pas de plus grand plaisir que de faire l'amour à une femme, il les appelait les «voluptueux». Qu'est-ce cela sinon une forme de mépris de l'acte sexuel ainsi que de la femme?

Cioran accusait Nietzsche d'un manque d'expérience des hommes, on pourrait ajouter qu'il avait tout autant un manque d'expérience des femmes, n'ayant jamais très bien réussi sur ce plan, car le plaisir sexuel et l'amour sont des expériences non négligeables de la vie de toute personne, sinon des expériences essentielles à une vie spirituelle épanouie et complète.

Ainsi, Nietzsche avait beau s'opposer au christianisme, il ne put s'empêcher de retomber dans une forme de mépris semblable du corps, du plaisir sexuel et de la femme.

lundi 27 septembre 2010

De l'importance de relire

1.Je suis là et je me questionne pendant des jours, j'hésite sur quoi faire dans telle ou telle situation. Un gars m'accroche solide avec son épaule parce qu'il trouve que je prends trop de place sur le trottoir: je sens un bon coup, je ne me retourne pas et je continue à marcher car j'entends personne crier que je l'ai accrochée. J'étais en train de lire en marchant, alors j'ai pas vu. Je me demande si je suis dans le tort, et puis, beaucoup plus loin, je me retourne prudemment: un gars en bottes de construction sales m'interpelle en me disant que je n'avais qu'à me tasser... Je le regarde et je marmonne «esti de cave» pour poursuive ensuite mon chemin.

Ce n'est qu'une année plus tard que l'événement m'est revenu en tête, bref, par la suite, toutes les fois que je me fais chier par quelqu'un, je repense à ce coup de chien et je me demande comment j'aurais dû agir.

2.Qu'aurais-je dû faire? Le frapper en retour? Le pousser? Le prendre au collet et l'insulter? Lui cracher en pleine face? Le traiter de lâche et le provoquer jusqu'à ce qu'il me saute dessus et que je puisse lui sacrer une volée en invoquant la légitime défense? M'inscrire à une école de jiu-jitsu et porter fièrement le chandail écrit dessus «Jiu-jitsu: ça te tentes-tu de manger la volée de ta vie?» Ou simplement, appeler la police pour porter une plainte de voie de fait?

3.Je passe en revue le livre «Aphorismes sur la sagesse dans la vie» de Schopenhauer pour en conseiller la lecture à mon père très malade lors de ses séjours à l'hôpital, et je tombe sur ceci: «Socrate, à la suite de nombreuses disputes, a été souvent en butte à des coups, ce qu'il supportait avec calme; un jour, ayant reçu un coup de pied, il l'accepta sans se fâcher et dit à quelqu'un qui s'en étonnait: Si un âne m'avait frappé, irais-je porter plainte?»

Repartir à neuf

1.L'illusion de pouvoir repartir à neuf, sans présupposés: Descartes, Husserl, Heidegger, etc.

L'amour universel

1.Les hommes aiment TOUTES les femmes et sont donc ainsi tous bien disposés à l'établissement l'amour universel sur terre. Malheureusement, les femmes ne les laisseront pas faire.

En route vers l'asile

1.Encore quelques années de LCN et nous serons tous à l'asile.

Il y a de l'espoir

1.Une société entière de malades mentaux, c'est POSSIBLE! :D

Une ligne de vérité (1)

Il n'y a que deux leviers pour remuer les hommes: la crainte ou l'intérêt.

Les slows dans le métro

1.Vous avez sûrement déjà remarqué que quand vous sortez à la station Berri-UQAM ça bloque, c'est-à-dire qu'on reste pris dans un bouchon bien souvent. Si vous regardez en avant dans la foule, vous voyez que ceux qui ralentissent tout le monde sont quelques personnes qui marchent très lentement et prennent leur temps pour avancer: ce sont des empotés comme on dit... Pourriez-vous, dans ce cas, avoir un minimum de bon sens et de bonté et vous tasser sur le côté pour laisser passer ceux qui travaillent câlisse? Ou bien, évitez donc de prendre les transports en commun aux heures de pointe.

Fumer dans la cabane de bus

1.Fumer dans la cabane de bus, c'est illégal. Mais pas seulement ça, ça fait chier les gens qui aimerait s'asseoir aussi et c'est un manque de civilité.

La retraite à 65 ans est une arnaque

1.Pourquoi est-ce une arnaque? Parce que beaucoup de personnes ne se rendent jamais jusque-là et meurent avant d'un cancer. Dans mon entourage on ne parle que de cancers, et dans ma famille même on en parle aussi parce qu'il y a eu des victimes, et ce n'est pas fini, la prochaine victime sera mon père.

2.C'est dur pour moi de savoir que mon père va mourir, même si je l'ai détesté une bonne partie de ma vie pour le coup de cochon qu'il m'a fait et qui a détruit mes études.

3.Il n'est pas le seul à avoir travaillé toute sa vie et à se retrouver à l'âge de la retraite avec un cancer qui l'empêchera de profiter du temps qu'il lui reste.

4.Du coup, ça me fait penser à l'accident du viaduc. Une des personnes écrasées sous le viaduc effondré en était, ce jour-là, à sa première journée de retraite... Comme disait quelque'un: c'est comme si elle avait gagnée au 6/49, mais à l'envers...

5.La retraite à 65 ans est une arnaque d'actuaire. Vu le nombre de cancers en constante augmentation, la retraite devrait être ramenée à 55 ans, ou même, 50 ans. Comme c'est là, l'argent qui est dû aux citoyens, finit injustement dans les poches de l'État.

De retour dans ma phase «Théorie de la justice»

1.Je suis du type casanier: j'aime beaucoup rester chez moi comme un minou et lire un bon livre au chaud.

2.J'aime le plein air; j'aime les longues randonnées en forêt, dans les montagnes, de même que les longues marches en pleine ville.

3.Ce matin à 6:45, j'ai cassé une noix de coco sur ma table avec un marteau et un tournevis. Je crois que j'ai réveillé quelques voisins, ma blonde incluse.

4.Le café est une drogue, je résiste quelque peu ce matin pour ne pas en prendre. J'ai décidé depuis trois jours de ne plus boire de café afin de donner un break à mes reins et à ma petite prostate. Je n'ai pas eu trop de difficulté jusqu'à présent, mais il y a des fois où le goût revient. Je crois que je vais en prendre un tantôt, mais un seul.

5.Axel Honneth est jargonneux dans La société du mépris, mais je l'aime bien quand même. C'est l'alternative «officielle» à John Rawls en ce qui concerne la théorie de la justice mais à partir de Hegel au lieu de Kant. Rawls est formalisant, mais je l'aime beaucoup aussi, peut-être davantage. Tout cela me donne envie, juste comme ça, de sauter à pieds joints dans la Critique de la raison pure de Kant.

6.Il est difficile à un homme de prétendre n'avoir pas joui: la vérité finit par sortir.

7.J'ai passé deux mois cet été à lire Rawls avec sa théorie de la justice ainsi que sa reformulation. Après l'avoir terminé, j'ai décidé d'embarquer dans la nouvelle «Théorie critique» avec Axel Honneth, mais une surprise m'attendait : après avoir terminé La société du mépris, j'ai commencé à lire Les pathologies de la liberté et j'ai constaté, avec grand plaisir, qu'il s'agissait en fait d'un autre genre de théorie de la justice inspirée de Hegel au lieu de Kant comme chez Rawls dans le courant analytique. Honneth parle même d'une «renaissance qui semble ouvrir la voie à une réduction de la cassure entre les traditions analytique et continentale». Intéressant.

dimanche 26 septembre 2010

Les États sont du crime organisé légal

1.Des fois on se demande, on se demande, on se demande...

2.Wittgenstein et Hitler étaient dans la même classe à la petite école: eh ben...

3.Les huîtres sont difficiles à ouvrir, après une dizaine, j'ai le pouce enflé.

4.Une prostatite, ça fait mal.

5. Hitler disait que tous les moyens étaient bons pour parvenir à la victoire, et qu'une fois victorieux, personne ne les questionnerait sur leurs méthodes: il avait raison, c'est ce que tous les pays font tous les jours à travers le monde.

6.Les États sont du crime organisé légal.

7.Ceux qui travaillaient à passer de l'alcool durant la prohibition sont devenus des familles riches et puissantes aujourd'hui. Ce n'est pas le travail honnête qui les a conduites là, ainsi qu'à être respectées comme elles le sont aujourd'hui.

8.Pourquoi devons-nous mourir? Pourquoi tout doit-il disparaître?

9.Quel est le but de la vie sur Terre? Y a-t-il un but?

10.Pourquoi des civilisations plus évoluées que nous viennent nous visiter en restant dans le ciel et foutent le camp sans se poser? Sommes-nous si repoussants?

11.La Terre fait-elle l'objet de négociations interstellaires pour sa vente à des intérêts «étrangers»? La Terre est-elle déjà vendue?

12.Pourquoi Gurdjieff appelle-t-il la Terre la planète du Purgatoire?

13.L'axiome premier de toute société nombreuse: nous sommes mentalement malades...

14.Je crois à une évolution possible de la langue à partir de rien, ou disons, à partir du hurlement. Dans ce cas, l'homme aurait-il lui aussi évolué d'un point de vue biologique à partir de presque rien? Je crois que c'est possible, mais en même temps, il est beaucoup trop rapide de conclure, et quel sens, surtout, faut-il donner à tout ça? Les origines de l'humanité sont extrêmement nébuleuses, et je préfère encore m'abstenir de croire à une quelconque théorie englobante.

samedi 25 septembre 2010

Le choix est une illusion

1.À propos des bonnes céréales biologiques Nature's Path:

J'ai découvert ces céréales chez Maxi qui sont, selon moi, les meilleures. Par la suite, j'ai été obligé de les acheter chez IGA parce que Maxi n'en avait plus: je suppose que c'est parce qu'elles ne se vendaient pas assez par rapport aux Cheerios à marde par exemple. Finalement, même IGA n'en a plus. La raison? Évidemment, c'est parce que ça se vend moins bien que les grandes marques de cochonneries. Ainsi, et c'est mon message ce matin, parce que les gens consomment de la marde pour déjeuner, je suis obligé de manger ce qu'ils mangent, et c'est que je trouve extrêmement frustrant avec les «lois du marché» et de la concurrence. Imaginez si on se livrait tout entier à ces lois de l'argent comme les néolibéraux le souhaitent tant. L'État est déjà assez insignifiant comme c'est là, on n'a pas besoin de réduire davantage son rôle.

Au final, dans le système actuel, nous n'avons pas ce qu'on veut, mais nous avons ce que les autres veulent en général. Le choix est une illusion.

vendredi 24 septembre 2010

Le problème avec l'épistémologie

Les philosophes en épistémologie me font penser invariablement à des explorateurs qui veulent établir la carte d'un territoire inconnu: c'est pure perte de temps et ça finit en argumentations sophistiquées. Dans quelques années, on rira de tout ça et ce sera aussi vintage que les recherches de Descartes sur la glande pinéale.

jeudi 23 septembre 2010

Histoire d'un homme qui ne buvait pas d'eau

1.C'est l'histoire d'un homme qui ne buvait pas d'eau. Il se dit toute la nuit qu'il doit prendre de grands verres d'eau au réveil au lieu de son café habituel, dont il abuse d'ailleurs, puisque son urine pue et qu'il sent que ses reins vont péter. Alors au matin, il se lève et se dirige vers la cuisine. Il y a déjà du café chaud dans la cafetière, puisque sa blonde vient de partir travailler et en a laissé une tasse. Il se verse une tasse de café et s'en va taper à l'ordinateur, sans boire une seule gorgée d'eau qu'il s'était promis pourtant de boire...

Quelques heures plus tard, l'homme mourut de déshydratation devant son ordinateur les reins explosés dans l'écran, et c'est ainsi que naquit l'histoire de l'homme qui ne buvait pas d'eau. Voilà.

Bon. Avec cette histoire palpitante de mon cru, j'espère que votre journée au bureau sera moins longue.

À propos de rien - Sur l'évolution d'un blogue

1.Je n'ai pas grand-chose à dire, depuis un boutte.

2.Je me demande pourquoi je n'ai plus envie d'écrire... Pourquoi? Je ne sais pas, on dirait que j'en ai juste rien à foutre, et qu'en même temps, j'en ai rien à foutre d'en avoir rien à foutre.

3.Avant, je tenais beaucoup compte des suiveux qui me lisaient, maintenant, j'en ai rien à foutre, sauf pour ma chère Madame Bed. :D

4.Se dire qu'on écrit seulement pour soi en écrivant sur le Net est un mensonge. On n'écrit pas pour soi, on ne peut écrire pour soi, à moins d'être dérangé, c'est comme si on se parlait à soi-même: c'est ridicule. C'est comme un peintre qui dit ne peindre que pour lui-même: c'est autant ridicule. Si on fait quelque chose, c'est pour que ce soit vu d'une quelconque façon, un jour ou l'autre.

5.On se tanne d'avoir à se cacher. Fuck that shit! Oups! Voilà mon 4%...

6.La liberté d'expression est une arnaque. Elle sert à découvrir celui qui a la plus grande gueule, et ensuite on lui tape dessus. C'est arrivé chez les communistes lorsque Mao a demandé conseil au peuple: certains se sont ouvert la trappe pour critiquer, mal leur en prit par la suite: ils furent exécutés. Ensuite, on apprit à se fermer la gueule à double tour.

7.J'étais très excité auparavant après avoir bu un café. Aujourd'hui, le café ne me fait plus le même effet. Ça ressemble à un effet plate de routine quotidienne. Comme disait un Grec: «On se lasse de tout, même de Mélodie Nelson». :D

8.Pourquoi écrire sur un blogue? -Parce qu'on est obsédé de l'ordinateur et qu'on ne sait plus comment écrire à la main: tout cela est «faux». En vérité, j'aspire à la domination mondiale au moyen de mon génie littéraire nonchalant.

9.Personne n'en a rien à foutre que je m'en aille chercher du lait au dépanneur ce matin, et c'est ce qui m'attriste et m'inquiète en même temps au plus haut point. Où donc l'humanité s'en va-t-elle?

10.Si on a quelque chose à dire, il faut le «dire» et non l'«écrire». C'est une erreur courante depuis Hegel au moins. Il faut aussi crier plus fort que les autres si on veut se faire entendre. Personnellement, je n'ai aucune voix, alors je vais continuer à écrire sans rien dire.

mardi 21 septembre 2010

Histoire d'une mouche décapitée

C'est l'histoire d'une mouche qui se trimballait à toute allure, et bang!!! Elle rentre dans une fenêtre trop propre qu'elle n'a pas vue et meurt décapitée, sa tête reposant à côté de son corps, les deux collés ensemble dans la fenêtre et la salissant de nouveau, mais cette fois, avec du jus de tripes...

Fin de l'histoire.

lundi 20 septembre 2010

Vitres trop propres

J'ai lavé mes vitres vendredi passé six fois chacune. Oui, je suis un obsédé de la propreté des vitres. Eh bien, une mouche s'est pété la gueule dans la vitre tellement fort que sa tête est à côté de son corps, comme arrachée par l'impact... Elle est collée dans la vitre, à côté du corps de la pauvre mouche qui n'a jamais vu la vitre. C'est assez inusité. Habituellement, ce sont les oiseaux qui font ça, pas les mouches...

Pour la répression des itinérants

1.Personnellement, je n'aime pas les itinérants, je les vois comme des gens sans volonté et sans coeur. J'ai eu un ami qui a joué au fou pendant plusieurs années: il a fini par ressembler à un vrai fou, juste pour pouvoir passer par-dessus son égo colossal et quêter en bonne conscience... C'est assez pathétique n'est-ce pas? Il lui arrive même de se vanter d'avoir été interné.

2.C'était un petit tyran égocentrique et orgueilleux comme pas un, il défiait tout le monde de le battre à des épreuves de force, qu'il perdait... Son égo a fini par en prendre un coup. Finalement, je l'ai vu commencer à se réfugier en lui-même et à éclater en explosions de rage contre la société en criant des bêtises par sa fenêtre. Je savais qu'il jouait au fou quand il piquait ses crises, parce que je le connaissais depuis l'adolescence. Ce n'était que de la frustration qu'il sortait, la frustration d'avoir en quelque sorte été abandonné ou oublié par ses parents qui ne le comptait pour pas grand-chose par rapport au grand frère, etc. Après s'être calmé, on recommençait à parler philosophie comme si de rien n'était, des soirées de temps. On parlait de Kant, Spinoza, etc.

3.Ainsi, plusieurs des soi-disant «fous» que vous croisez sur la rue et qui vous quêtent de l'argent ne sont pas de vrais fous. Ils sont juste complètement fuckés dans la tête. Souvent, ils se sont fuckés eux-mêmes en une sorte de suicide psychologique et social, tout simplement parce qu'ils ne réussissaient pas à avoir ce qu'ils voulaient. Il m'arrive de croiser mon ancien ami sur la rue en train de quêter en haillons, il m'interpelle pour me jaser: il est fou avec les autres, mais pas avec moi.

4.Théoriquement, avec l'aide social, l'itinérance ne devrait même pas exister à Montréal. Ces jeunes qui quêtent dans la rue et qui essaient de se faire croire de toute leur force qu'ils sont marginaux ne veulent que se payer de la came, et c'est ce qu'ils font dès qu'ils ont 20$ en poche: ils disparaissent de la rue pour aller appeler le vendeur. Observez-en un pour voir: ils ne restent pas longtemps en place, mais reviennent... Oui, ils reviennent entre chaque dose de came. L'itinérance n'est pas un problème de pauvreté, mais un problème d'estime de soi. Si on pouvait donner des cours d'estime de soi aux itinérants, on rencontrerait une violente opposition de la part de ceux-ci. Pourquoi? Parce que ces individus se perçoivent comme des «victimes» des autres et non d'eux-mêmes: ils sont prêts à faire zéro effort de travail sur soi, pourtant, on sait que tout le monde en a besoin un jour ou l'autre. Ils rejettent à 100% le blâme sur la société pour ce qu'ils sont devenus. C'est ce qu'on appelle manquer de coeur... L'itinérant doit reconnaître sincèrement qu'il a une part dans la misère qu'il vit s'il veut commencer à changer et à s'intégrer.

Pour ce qui est de la faim, il y a les soupes populaires et les organismes. Si vous allez faire un tour dans différents sous-sols d'église, vous allez revoir tous les itinérants à qui vous passez votre temps à donner de l'argent sur la rue. Qu'est-ce qu'ils ont fait de votre argent, alors, s'ils sont là à recevoir de la bouffe gratuitement? Ces «quéteux» de 25 ans font 20$ de l'heure et parfois beaucoup plus, alors que j'en fais presque deux fois moins en travaillant dur avec deux diplômes d'études supérieures dont le remboursement me prend à la gorge... Ainsi, quand ils vous disent qu'ils ont «faim», c'est faux: leurs «bras» ont faim.

5.Je lisais un livre parlant d'histoires d'itinérants à Montréal, et l'un d'eux justifiait sa vie dans la rue par le fait que la vie en chambre lui rappelait trop une «cellule de prison»... Franchement, on voit que le raisonnement fait dur. Prends ton chèque d'aide sociale, loue-toi une chambre, dors dedans bien au chaud, et passe ta journée dehors au frette si ça te tente comme si tu n'avais pas d'endroit où aller. Il n'y a aucune excuse à ta misère bonhomme.

6.Un jeune itinérant me criait après hier parce qu'il voulait une cigarette et que je ne lui répondais pas. Quand je l'ai croisé, j'allais à la pharmacie, et à mon retour j'appréhendais une escarmouche avec cet imbécile en train de boire de la bière de mauvaise qualité. Mais à ma grande surprise, ses cris avaient suscité la pitié de deux bons samaritains, ou plutôt, deux naïfs qui veulent se donner bonne conscience. Ainsi, il avait tout d'un coup deux personnes à son service: une qui lui fournissait la bière et les cigarettes, et l'autre qui prenait soin de son pauvre chat perpétuellement maltraité et abruti par ce taré. Je n'en revenais pas! Au Québec, nous accourons au service des miséreux!

Il ne m'a pas vu quand je suis repassé devant lui, mais j'ai décidé de lui régler son compte d'une certaine façon, parce que je lui aurais bien mis mon poing sur la gueule. Il y a des limites à être pathétique. J'ai donc pris le téléphone et j'ai appelé la police pour signaler ce con qui criait après le monde pour avoir une cigarette. Je suis resté sur les lieux pour voir s'il allait être là à l'arrivée des policiers: ça a pris deux minutes, la voiture est arrivée. J'étais content d'avoir réussi à l'emmerder, et surtout, j'étais content de ne pas m'être laissé faire comme une victime et d'être ensuite de mauvaise humeur avec des gens qui n'ont rien à voir là-dedans. J'ai réglé le compte de celui qui m'a fait chier et pas d'un autre. Je n'ai donc créé aucune injustice, et surtout, je n'ai accumulé aucune frustration. C'est ainsi que l'on construit la voie vers une meilleure société et non en se laissant faire stupidement par ceux qui veulent tout détruire et nous tirer en bas avec eux.

J'ai décidé d'utiliser ce moyen à l'avenir pour ne pas que des situations semblables dégénèrent inutilement, surtout que ces gens n'ont rien à perdre, ils leur feraient trop plaisir de vous transmettre le sida en vous frappant ou de vous foutre une plainte sur le dos et un dossier et vous descendre avec eux dans leur trappe à marde, parce qu'après tout, ils font tellement pitié, mais pas vous, qui faites des efforts colossaux pour vous en sortir, pour réussir dans la vie... Vous ne méritez pas qu'on vous aide vous! On vous laisse dans la marde, et on donne de l'argent à ces abrutis piteux pour qu'ils la redonnent au crime organisé... C'est le monde à l'envers!

7.Les problèmes sociaux de ce genre, ça se règle efficacement. Par exemple, auparavant les rues Ontario et Saint-Laurent coin Ste-Catherine étaient des bordels à putes et à revendeurs... Aujourd'hui, il n'y a plus rien. Comment cela s'est-il fait? Je sais qu'il y a quelques années de cela les policiers ont commencé à poursuivre avec force les contrevenants avec un nouvel outil: le «quadrilatère». Quand une prostituée est arrêtée et fichée, on lui donne un quadrilatère à respecter et où elle ne peut plus circuler sans une raison valable. De cette façon, si les policiers la recroisent le soir dans le quadrilatère en train de tapiner, parce qu'il y a des «coins à clients», ils ne lui demandent pas de «circuler», ils l'embarquent carrément pour non-respect des conditions et elle va faire un tour en prison. C'est très dissuasif. Ce qui se produit alors, c'est que les filles rejoignent davantage les agences d'escortes ou restent assises à attendre dans les bars des «coins à clients», des fois tout près de l'entrée pour pouvoir rentrer rapidement au cas où les policiers passeraient. Le problème de cette façon, c'est que les clients peuvent être facilement identifiés, puisqu'ils doivent entrer dans le bar. Ainsi, il est très probable qu'il y ait beaucoup moins de clients qu'auparavant, ce qui décourage ces filles de continuer à faire de la «prostitution de rue», ou de se prostituer tout court.

8.Puisque «quêter» c'est «solliciter» au même titre que les travailleuses du sexe, la même méthode devrait être utilisée avec les itinérants. Les policiers devraient donner un quadrilatère à respecter à chaque itinérant connu. Ces itinérants qui aiment tant la liberté et si peu les «cellules de prison» auront vite fait de comprendre le message. À chaque fois qu'un itinérant sera pris en train de quêter dans le quadrilatère interdit, il sera embarqué et ira faire un tour en prison, ce qui mettra par le fait même un stop temporaire à sa consommation de drogue ou d'alcool. Selon moi, cette méthode efficace aidera à contrecarrer durablement le pullulement incontrôlé de la racaille à Montréal qu'on trouve maintenant à chaque coin de rue.

9.Pensez ce que vous voulez, mais les faits sont là: la répression, ça marche. Allez faire un tour dans ces anciens coins à bordel: c'est beaucoup plus sécuritaire qu'avant grâce à ces nouveaux outils juridiques qui donnent plus de mordant aux policiers. En contre-exemple, allez faire un tour en Colombie-Britannique où on a laissé la bride sur le cou aux toxicomanes pendant quelques années folles avec les «centres de supervision»: les policiers en ont maintenant plein les bras! Le but initial était de venir en aide aux toxicomanes et entre autres, de leur fournir des seringues neuves pour éviter la propagation du sida. Cependant, c'est le contraire qui s'est produit. La consommation de drogues a augmenté, le nombre de toxicomanes a augmenté, le taux d'infections au sida a augmenté, la criminalité a augmenté... À la suite du bilan de ces «centres de supervision», la Colombie-Britannique a décidé de les fermer et de recommencer à réprimer à l'ancienne méthode.

10.Le but de la répression n'est pas de «punir», mais de décourager de choisir la «mauvaise voie». Comme je l'ai dit plus haut, l'itinérant doit reconnaître sincèrement qu'il a une part dans la misère qu'il vit s'il veut commencer à changer et à s'intégrer. La société doit aussi fournir toujours plus d'outils constructifs et interactifs pour aider ces gens à s'intégrer et gagner une plus forte estime d'eux-mêmes ainsi qu'une certaine forme de reconnaissance sociale. L'aide social «à l'ancienne», c'est-à-dire, où on donne un chèque sans autre considération, est une plaie sociale. L'aide social doit viser ultimement à non pas créer toujours plus d'assistés sociaux et développer ainsi une «mentalité d'assisté» perverse créant une dépendance, mais à valoriser l'autonomie et la mise en valeur des capacités des individus en les reconnaissants comme des citoyens à part entière qui nécessitent peut-être un peu plus d'aide que les autres pour s'en sortir, étant complètement au bas de l'échelle.

dimanche 19 septembre 2010

La pudeur

1.Le fondement de la pudeur est l'envie.

2.Les Lilliputiens sont envieux.

samedi 18 septembre 2010

Vivre dans un monde de chiens sales

1.Ce n'est pas la première fois que je me plains de la stupidité de mes contemporains, et ce ne sera sûrement pas la dernière.

2.Les gens ne me craignent pas en général, car je n'ai pas l'air méchant, alors ils se permettent de me faire des bassesses.

3.Je ne me rabaisse pas à remettre les bassesses, mais peut-être que je devrais des fois; bref, c'est une grande question dans ma vie.

4.Le dernier des chienneux de mon bureau m'a fait un coup: je ne l'ai pas vu venir. Pourquoi? Parce que je ne passe pas mon temps à penser aux chienneries qu'il est possible de faire aux autres. J'ai vraiment, oui, les yeux rivés vers le ciel, et il m'arrive de tomber dans le trou spécialement aménagé pour moi par la servante, qui s'empresse aussitôt de se moquer de moi, l'épaisse.

5.Je fais mon travail et je fous la paix aux gens qui m'entourent, mais je me fais toujours écoeurer, que dois-je faire? Me laisser pousser une moustache militaire comme Nietzsche? Franchement, je ne gâcherai pas ma vie pour des chiures de mouche. Au bureau, c'est plus facile, car ce sont des gens qu'on revoit, on peut faire des mises au point. En revanche, dans des lieux publics, c'est plus difficile. Les mises au point peuvent facilement se terminer en mises aux poings... Ce n'est pas que j'ai peur de me battre, car j'aimerais tellement ça, mais en même temps ce n'est pas comme ça que les choses se règlent dans la vie, c'est plutôt que j'ai peur de terrasser mon adversaire: car je suis très cruel une fois crinqué. J'ai fait de la boxe ainsi que de vrais combats, et j'ai le tempérament explosif. Mais comme j'ai pris la décision de ne plus jamais aller en prison pour des rixes, je ne peux plus régler ce genre de problèmes de cette façon.

Par contre, c'est assez difficile parfois, exemple: je suis au bar, je dois passer dans la foule, il fait noir, la musique est forte, je reçois une bine sur le bras... Que puis-je faire? Premièrement, je ne peux trouver la personne qui m'a fait ça. Deuxièmement, si je la trouve par miracle qu'est-ce que je lui fais? Je lui crisse une bine à mon tour? Contrairement à cette personne qui a passé entre les bras pour me crisser une bine, moi je vais lui en foutre une devant tout le monde? Comment cela sera interprété par les autres personnes alentour? -Par une attaque, et me voilà dans la merde à nouveau. Les doormans vont être sur mon dos, plus le gars et ses chums, plus la police après tout ça et c'est moi qui vais prendre les charges: ça m'est déjà arrivé deux ou trois fois dans le passé, quand je faisais la bohème.

6.Bref, je n'ai toujours pas de solution à mon problème, à part monter la voix et faire des yeux méchants... Je me sens vraiment dévirilisé par mon époque... J'aimerais tellement pouvoir casser les gueules à volonté de tous ceux qui m'écoeurent... Je me sens pris dans un système de surveillance judiciaire qui me ramène vers le bas dès que je fais un faux pas, par contre, les autres ont le droit d'en faire avec moi. C'est vraiment injuste. Je crois que tout ce qui me manque pour me faire respecter vraiment, c'est de franchement détester ce monde de manges-marde...

7.Je réfléchissais à ça en campagne: quand il y a trop de bébés chats, on les tue nous-mêmes. On ne se pose pas de questions: on fait le contrôle de la population sans autre considération. D'autres personnes d'ici crieraient au meurtre si elles voyaient ça! Pourtant, c'est ainsi que les choses se sont toujours passées. Je fais le parallèle avec les mafieux: ils ne se gênent pas en général pour éliminer un type gênant. Sans autre considération, ils se débarrassent de l'«élément embarrassant » en se foutant de la dignité humaine et autres conneries pour gros naïfs. Je crois que c'est de cette façon que les êtres humains devraient être «vus» en général, c'est-à-dire comme «rien», car c'est seulement ainsi, puisqu'ils sont mauvais, qu'ils ne commencent pas à avoir du «respect», mais qu'ils commencent à «craindre», c'est-à-dire, qu'ils se retiennent de faire le mal. L'être humain est un animal comme les autres et ne mérite pas plus de considération, en général, que le bétail qu'on envoie à l'abattoir. Malheureusement par notre imbécilité et notre petitesse congénitales, nous vivons vraiment dans un monde de guerre de tous contre tous, tel que décrit par Hobbes.

8.Je n'ai jamais été jusque-là, mais je dois apprendre à voir les gens comme de la vraie merde, par une conversion phénoménologique du regard, et les détester cordialement pour finir par avoir la paix, un jour.

9.Nous vivons dans un monde de petits, surtout au Québec, la terre des Lilliputiens.

10.Les «droits de l'homme», c'est le droit des parasites, comme les bestioles qui se trimballent dans votre cuisine et que vous écrasez sous votre soulier avec plaisir, sans autre considération.

jeudi 16 septembre 2010

Sur le temps absolu

1.Le temps absolu n'existe pas.

2.La journée d'hier est-elle autant passée que l'ère des dinosaures? La réponse est: non. Pourquoi?

3.Parce que tout ce qu'il y avait hier n'est pas passé. Je dirais même que rien de ce qu'il y avait hier ne semble «passé». En réalité, je suis, ainsi que tout ce qui m'entoure, seulement une journée plus vieux, c'est tout. Mais rien d'autre n'a fondamentalement changé, je suis toujours dans ce qu'on pourrait appeler, la même «époque».

4.Qu'est-ce qu'une «époque»? Déf.: Période de l’histoire marquée par des évènements ou des personnages importants et caractérisée par une certaine idéologie.

Aux dernières nouvelles

1.Les années 50 sont définitivement passées.

mercredi 15 septembre 2010

Sur la mort

1.Penser à la mort, oui, mais s'affliger de la mort, non. Passer sa vie à s'affliger de la mort n'a aucun sens. Passer une minute à s'affliger de la mort n'a pas plus de sens.

2.Pourquoi s'affliger du fait que l'on va mourir n'est pas une bonne chose? Parce que c'est le temps de vivre pleinement, pas de mourir. Aux dernières nouvelles, une personne était encore vivante jusqu'à la dernière seconde avant de mourir. C'est comme une personne riche qui s'afflige du fait qu'elle pourrait être pauvre un jour, ou une personne belle qu'elle pourrait être laide, etc. : c'est ridicule.

3.Une dalle de béton vient de me fendre le crâne alors que je marchais sur le trottoir. Qu'elle fût ma dernière pensée: «qu'il serait horrible de mourir un jour...» Quelle façon absurde de finir sa vie!

4.La pensée du fait que nous allons TOUS mourir un jour sans exception peut-elle nous servir de consolation?

5.La mort nous angoisse doublement parce que nous ne savons pas, déjà, en partant, pourquoi au juste nous sommes là...

6.Fait: l'homme des cavernes ne se posait pas ce genre de questions. Sommes-nous oisifs?

Les théories du complot m'énervent

1.L'attaque du 11 septembre 2001 était-elle une inside job?

2.Le président Kennedy fut-il assassiné par trois tireurs inconnus ou par un seul, celui-ci étant Oswald?

3.Daniel Faulkner a-t-il été assassiné par Mumia ou par un autre gars qui passait par là?

4.Jésus-Christ a-t-il vraiment existé ou s'il n'est qu'une légende?

5.Etc., à l'infini.

Voyez-vous, dans ces questions, si vous voulez vraiment connaître la vérité, toute la vérité, il ne vous suffit qu'à tirer à pile ou face. C'est beaucoup plus simple, et surtout, vous aurez au moins la satisfaction d'avoir trouvé une réponse claire et définitive.

L'être est fondé sur l'avoir

1.L'«être» est fondé sur l'«avoir». Je sais, c'est plate à dire, mais c'est comme ça pourtant. J'«ai» l'«être» d'abord, ensuite je «suis» cet «être».

2.C'est une erreur, selon moi, de substantifier l'être: l'être est mouvement, mobilité.

3.L'«être» est toujours une «façon d'être». Or, une façon d'être n'est rien de matériellement «là». Pourtant, elle est «là», mais c'est un autre là, disons, que celui de ce qui se laisse prendre des deux mains. C'est un là mobile, changeant, dynamique. Il ne peut y avoir de substance sans façon d'être ou extension temporelle, mais il n'y a de même pas de façon d'être sans substance, pas plus qu'il ne peut y avoir de couleur sans surface.

4.L'être se dit toujours de quelque chose. Il ne peut rien être par lui-même.

5. Distinction de Heidegger: le temps «est»... non! Il «y a» temps, es gibt Zeit.

6.L'Histoire de l'humanité: l'empêtrement dans la langue mal construite.

mardi 14 septembre 2010

Ah, les femmes... 4 vérités sur elles

1.Que dire de plus?

2.Il fait bon les crinquer de temps à autre, pour le fun.

3.Quoi de mieux que de lire un bon livre en pantoufles avec son chat à ses côtés, alors que la femme concocte de bons plats dans la cuisine?

4.Quoi de mieux que de lire un bon livre en pantoufles chaudes dans le confort chaud et douillet de son foyer chaud avec une femme qui s'écartille à volonté sa chatte chaude sous ses doigts chauds?

5.Le pain qui cuit est la meilleure odeur sur terre.

lundi 13 septembre 2010

Qu'est-ce qu'un «chien»?

Définition du «chien»: une personne sans coeur, cruelle, mesquine, égoïste, injuste.

1.Nous sommes tous des chiens au moins une fois dans notre vie.

2.Un «chien» mérite d'être traité comme un «chien», autrement, il vous en coûtera cher.

3.Certains chiens viennent à souffrir de leur conduite et changent au fil du temps, mais d'autres ne changent pas, et on ne peut blâmer leurs convictions élitistes ou leurs préjugés: le problème est beaucoup plus profond. Pourquoi? Parce que s'ils s'accrochent d'emblée leur vie durant à des croyances tordues qui font souffrir les autres, c'est qu'ils sont nés «chiens», c'est tout.

4.Si nous sommes «chiens» d'un côté, nous sommes «bienfaisants» d'un autre côté, mais pas toujours envers les bonnes personnes ni pour les bonnes raisons.

5.Les «chiens» les plus notoires et les plus dangereux sont ceux qui agissent au nom d'une «grande idée». Pourquoi? Parce qu'ils ne tiennent toujours compte que de l'«universel» et jamais du «particulier»: ils ne voient pas l'être humain qui est devant eux, ils ne voient que des idées, des moyens, des plans et des principes qui les amènent très loin en pensée dans le futur. Ainsi, pour eux, un être humain ne compte pour rien dans le «grand tout»: c'est l'universel, autrement dit, l'humanité dans son ensemble qui doit être sauvée et qui vaut quelque chose, qui est le but suprême. Paradoxalement, ces personnes qui veulent tout sauver finissent pas ne rien sauver du tout, et détruisent même au contraire tous ceux qui les entourent parce qu'ils ne pourront jamais être à la hauteur de leur idéal censé les sauver eux. Elles ne voient alors partout qu'ingratitude, puisqu'elles nous veulent après tout tant de bien, etc.

dimanche 12 septembre 2010

Le manque d'honnêteté

Je n'en étais pas vraiment conscient avant, jusqu'à ce que je tombe sur un type qui me fait constamment ses confidences de croche et me prodigue ses conseils intéressés, mais le manque d'honnêteté et d'intégrité me pue énormément au nez. Je suis incapable d'endurer les personnes malhonnêtes ou qui usent de toutes sortes d'expédients pour tromper les autres. Ces personnes se croient bien rusées en commettant leurs méfaits, mais je trouve au contraire que c'est faire preuve d'un grand manque d'intelligence, et surtout, c'est faire preuve de lâcheté.

Pourquoi c'est faire preuve d'un manque d'intelligence? Parce que quand on pense au long terme, ces personnes se font prendre tôt ou tard, et que c'est à ce moment que le masque tombe et qu'on vient à décevoir ceux qui nous ont fait confiance.

Pourquoi c'est faire preuve de lâcheté? Parce que c'est croire qu'on ne sera pas capable de réussir autrement que par un moyen détourné, et surtout, parce qu'on croit que ce sera plus facile que d'être franc, droit et intègre: on craint alors de ne pas avoir l'énergie ou la volonté nécessaire pour l'exécution de nos plans. Au fond, la malhonnêteté n'est peut-être qu'un manque d'estime de soi causé par le manque de coeur.

Avant de mourir

Chaque jour je suis conscient que je peux mourir à tout moment, ou que je suis peut-être en train de vivre mes dernières minutes de liberté avant d'être retenu à l'hôpital pour un problème de santé grave et fatal qui réduira à néant tous mes projets. La mort m'effraie, car je ne suis pas prêt à partir comme ça et à tout laisser. Je n'ai aucune croyance religieuse, donc, je ne sais vraiment pas ce qui m'attend après la mort, s'il y a même quelque chose. Il m'arrive d'étouffer la nuit en pensant à cela. S'il n'y a rien du tout, quel est alors le sens de la vie? Le sens de l'effort, le sens qu'il y a à faire quelque chose pour soi et pour les autres, ou encore, pour la connaissance? Quel est le sens de la vérité?

Il semble qu'on ne se retrouve toujours qu'avec des questions sans réponse claire et unique par rapport à l'infini...

Cependant, j'ai trouvé une réponse en ce qui concerne mon appréhension de la mort: j'ai peur de la mort parce que je n'ai pas encore fait mon «devoir». Quel est mon devoir? -Contribuer à l'avancement de l'humanité, à la mesure de mes capacités. Si je réussis à réaliser quelque chose de valable, je pourrai mourir en paix en estimant que j'ai fait ce que j'avais à faire: en ce sens, comme par magie, la mort ne me fait plus peur. J'aimerais avoir le sentiment d'avoir accompli mon devoir avant de mourir, et partir en paix. Mieux: j'aimerais avoir ce sentiment à partir de maintenant et à tout instant de ma vie, mais comment faire? puisque ma tâche est colossale et qu'elle ne sera pas réalisée avant des années, voire, peut-être jamais?

Ne dit-on pas que ce n'est pas le cadeau qui compte, mais l'intention? Voilà ma réponse. C'est l'intention que je manifeste chaque jour dans l'accomplissement quotidien de mon devoir qui est importante et qui fait que chaque journée est réussie dans un plan de vie complète virtuellement réussie. L'expérience du voyage en lui-même est plus importante que d'arriver au but. Cette idée me permet d'être en paix avec moi-même à tout instant, avec la vie, et avec la mort.

Acteur malgré soi

Lorsque nous nous levons le matin de mauvaise humeur et que nous en faisons profiter tout le monde, nous jouons un certain rôle «malgré nous». Le mieux est d'accepter «de plein gré» que peu importe la situation, nous jouons toujours un rôle, et qu'il est toujours préférable de ne pas subir ce dernier, ni de le faire subir aux autres. Alors, oui, collez-vous donc de force un sourire dans la face: «aide-toi et le ciel t'aidera», de même que «l'appétit vient en mangeant», et surtout, «aux petites causes les grands effets», pour ne pas oublier «on n'est jamais si malheureux qu'on croit». Donc, un sourire au moins, même s'il est faux, il n'en deviendra que plus vrai. Il est prouvé que le rire forcé finit par faire rire véritablement.

samedi 11 septembre 2010

Vierge par expérience

Selon mon âge terrestre, je suis ce qu'on pourrait appeler un «homme d'expérience». Cependant, même si mon scoubidou à connu plusieurs fois de merveilleuses chattes, il est, à chaque nouvelle journée qui passe, toujours plus vierge, comme dans le commercial de lessive «plus blanc que blanc», c'est-à-dire, toujours «plus vierge que vierge». L'expérience fait qu'à un certain moment donné, on oublie tout, on tourne la page et on recommence à neuf, en remettant tout en question, comme si on ne connaissait rien. C'est propre, c'est beau et ça brille.

Sur les films américains

Beaucoup d'action, très peu de réflexion. On se sent vide et épuisé après le visionnement, même pendant. Chaque explosion, chacun des effets spéciaux, qui se poursuivent toujours en surenchère afin de masquer le manque de contenu réel, sont comme une insulte à notre intelligence, à notre capacité de réflexion et d'approfondissement des choses. On reconnaît le «dernier homme» à ce qu'il passe son temps à se «divertir», et qu'il est un maître dégustateur de cheeseburgers et de cola.

Le bureau: une loi de l'existence

Tout être humain tend, toujours selon la loi du moindre effort, à occuper la place qui lui revient «par essence», c'est-à-dire: le cubicule.

À propos de l'Homo consumerius

Il n'y a rien à dire à propos de cette espèce: elle est en voie de disparition. Il est prévu que celle-ci sera remplacée sous peu par un parc thématique Disney planétaire en beau béton frais avec personnages, animaux, plantes et même insectes de cire.

Sur le mot «aliénation»

Le mot «aliénation», utilisé à profusion par les marxistes et autres moutons théoriques, est un mot qui veut dire à peu près tout et rien à la fois.

La fin du cul: rien à foutre

Je ne sais pas pourquoi, mais je n'écris plus d'histoires de cul, le goût d'ailleurs m'en est complètement passé. J'en ai écrit un paquet, et voilà, je trouve ça suffisant, sans plus. C'est comme si ma libido était partie faire un tour. Pourtant, il n'y a rien de wrong with my scoubidou, c'est juste que je pense à autre chose, c'était une phase disons, tiens. C'est comme les échecs: je ne joue plus aux échecs depuis des mois, et je n'y pense plus non plus. Je fais de la musique à la place, c'est mon nouveau passe-temps.

En général, je m'exprime moins sur les blogs. Pourquoi? Parce que je n'en ai plus rien à foutre d'exprimer mon opinion et que des gens me lisent d'un air distrait. D'ailleurs, je n'en ai plus rien à foutre des opinions des autres non plus. Je ne visite pas les autres blogs et je ne laisse pas de commentaires. Je suis littéralement un internaute en circuit fermé. Même chez moi je suis en circuit fermé. Je n'ouvre pas la télé, je ne lis pas les journaux. Je veux en savoir le moins possible sur le monde extérieur: je fais une expérience pour savoir combien de temps il est possible de vivre dans un scaphandre. Jusqu'à maintenant, je suis très bien dans ma peau. Je peux très bien me passer de tout ce beau monde. Allez, au revoir.

J'adore le pétillant

Quand je veux me gâter, je vais m'acheter un sandwich à la crème glacée et un Coke en canette bien froid. Je prends une bouchée du sandwich et une gorgée de liqueur juste après. Je ne sais pas pourquoi, mais j'ai l'impression que la crème glacée à la vanille agit avec le Coke, parce que ça devient très pétillant, au point où chaque gorgée fait mal, et ça, j'adore! :D

mercredi 8 septembre 2010

Le social des zombies

1.Il m'arrive de penser à mon existence d'individu barres codé sur Facebook ou MySpace. Téléverser sa petite photo avantageuse pour se mettre en vente comme une pute,  remplir les petites cases de description comme un formulaire, se ranger de soi-même dans le moule avec les autres, etc. Rien de plus inutile, idiot, facile et humiliant à la fois, c'est comme manger chez MecDo. Tout le petit rituel quotidien du conformisme généralisé est accessible en un clic. L'expansion de ces réseaux qui ne sont en réalité que des questionnaires de marketing, témoigne de la mort du social, ou pire encore, du social des zombies.

mardi 7 septembre 2010

Ceux qui ne risquent rien, n'aiment rien

1.Le sentiment amoureux est peut-être le sentiment qui donne le plus de contenu à toute la vie humaine. Ce n'est pas pour rien que l'on veut aimer et être aimé: la vie nous paraît vide de sens sans cette passion, cette folie qui nous emporte. L'amour, c'est le risque de l'«autre», de soi en l'autre et de l'autre en soi-même. Ceux qui ne risquent rien, n'aiment rien.

La voie vers la vie bonne

1.Je ne sais pas si je dois me plaindre de quoi que ce soit.

2.Au fond, le management n'est pas du tout mon domaine. J'en suis curieux, mais je n'en ferais pas ma vie.

3.Mon domaine, c'est la philosophie. Je vais enseigner un jour la philosophie, c'est évident, je ne sais juste pas quand. Pour l'instant, j'opère un tournant vers les mathématiques parce que j'estime que j'en ai besoin pour aborder certains problèmes philosophiques importants.

4.J'ai un grand projet philosophique en tête, mais étant donné sa complexité, le temps et l'énergie qu'il faut y mettre, je ne sais pas s'il va aboutir. Je me donne 10 ans environ.

5.Je dois rester dans mon domaine et respecter ma nature qui ne fait jamais aucun compromis: mes rêves les plus fous se réalisent tranquillement d'eux-mêmes.

6.C'est toujours la lutte entre la vérité et l'argent: je préfère la vérité. Pourquoi? Je ne sais pas, c'est plus fort que moi. Je veux «savoir»; je veux aller au fond des choses; je veux surplomber mon époque et la saisir; je veux atteindre une certaine forme de sagesse et de paix. Je veux savoir où nous faisons erreur, quelles sont nos erreurs, quelles sont les causes de la souffrance, du malaise. Je crois foncièrement en la capacité de l'être humain d'éliminer totalement et à jamais les causes de la souffrance. Je cherche la voie vers la vie bonne.

7.Je travaille pour le monde actuel, mais davantage probablement, pour les générations à venir, un monde à venir, ou l'élaboration d'un grand projet à venir, mais qui restera malheureusement inachevé. Mon ego est tout entier tourné vers l'extérieur: je n'ai aucun plan de vie «personnel». Mon «égoïsme» est celui d'un monde possible à venir, et je travaille dans son intérêt uniquement.

8.Si vous me demandez comment je me sens et comment je perçois les choses: c'est de cette façon que je me sens et que je perçois les choses.

Certaines choses ont changé

1.Le goût ne m'est pas revenu d'écouter la télévision ni de lire les journaux.

2.J'ai tendance à remplacer la bière par des sucreries.

3.Je suis moins stressé, moins anxieux, et pas du tout angoissé.

4.Je pense à me dompter pour ne boire qu'une tasse de café le matin, comme je faisais en vacances.

5.Je suis complètement déconnecté de l'actualité, et bonne nouvelle: je survis très bien.

6.Je préfère me faire raconter les nouvelles «importantes» par les autres lorsqu'elles s'y mettent, mais sans plus.

7.Ma conviction est qu'il ne se passe rien d'important, justement.

8.En tout cas, rien d'assez important pour que je consacre une seule minute de mon attention à une nouvelle quelconque.

9.J'ai l'impression d'avoir plus de contrôle sur mon esprit, sur ma vie.

10.Je sais dorénavant que je suis dans un environnement malsain, et je sais ce qu'est un environnement sain: le plus près possible du bois et de la nature, le plus loin possible des grandes agglomérations et de l'air sale qui y domine.

lundi 6 septembre 2010

La caste des MBA's

1.Henry Mintzberg de l'Université McGill se plaint dans son livre «Le management» que les élèves des programmes en gestion sont trop jeunes et n'ont pas l'expérience requise pour être de bons gestionnaires, et par conséquent, n'ont pas fait leur preuve non plus en ce qui concerne leur leadership. Il demande donc que l'on change les méthodes de sélection et qu'on ne se fie plus uniquement aux résultats des tests habituels d'entrée tels le TAGE-MAGE et le GMAT.

Intéressé par le management, je suis allé sur le site de l'UQAM et j'ai pu alors constater que ces méthodes de sélection existent déjà, car on demande une expérience de 4 ans comme cadre pour pouvoir postuler pour l'admission au programme.

En ce qui me concerne, je n'ai pas cette expérience. Je pourrais toujours essayer de gravir les échelons un à un dans une entreprise quelconque, probablement au salaire minimum ou presque, mais le problème c'est que le cheminement risque de prendre plusieurs années et qu'aujourd'hui on demande des diplômes pour tout, alors si je commence comme commis sans études, il est très probable que je n'aille jamais plus loin que chef d'équipe des commis, etc. La promotion «sans fin» d'autrefois où le sky était la limite n'est peut-être plus aussi courante que les baby-boomers aiment encore à le croire.

Par conséquent, quels sont ceux qui auront une longueur d'avance sur les autres en ce qui concerne l'expérience comme cadre au sein d'une entreprise?
- Les enfants de ceux qui ont des entreprises et qui les font travailler dans celles-ci à titre de cadres débutants.

Pour finir, l'argument de Mintzberg est peut-être honnête, mais il favorise l'accès des fils à papa aux hautes études commerciales et enlève la chance, ou réduit grandement la possibilité, à ceux qui ne bénéficient pas des mêmes avantages sociaux et économiques, d'accéder à celles-ci.

C'est ainsi que la caste des riches qui profite de ces conditions favorisant la production corrélative d'une caste de MBA's se maintient efficacement au pouvoir et se perpétue.

Les enfants de ces riches n'ont pas à gravir tous les échelons de l'entreprise pour accéder à ses postes clés, et surtout, la personne moins «favorisée» qui y travaille et qui gravit, elle, chacun des échelons, paiera, par l'exploitation de son travail, les études de ces enfants favorisés qui leur permettront d'asseoir toujours davantage leur domination injuste. Autrement dit, la personne non favorisée par les circonstances de sa naissance au sein d'une famille en affaire devra faire preuve de deux fois plus de force et d'énergie, sinon davantage, pour accéder aux mêmes postes.

Cette situation n'est qu'un autre exemple de l'injustice flagrante du système qui créé toujours des conditions favorisant les nantis, comme si ceux-ci avaient réellement besoin qu'on les protège...

Solitude habituelle

1.À part de perdre mon temps avec des amis potentiels qui ne s'intéressent pas à ce que je fais, j'essaie de faire des morceaux, de penser à des billets, de trouver des sujets, mais je travaille pas mal de ces temps-ci et je n'ai pas vraiment le temps de faire autre chose que végéter et consommer, c'est-à-dire acheter plein de livres pour garnir ma bibliothèque. Je n'ai pas les moyens d'acheter un livre neuf le double du prix, alors j'achète usagé quand ça passe. Des fois, ça fait de bons montants, mais je dois profiter de l'occasion. C'est comme une obsession. Je me dis toujours que ça va passer un jour, et ça arrivera probablement quand j'aurai fait le tour.

2.On m'accuse de ne m'intéresser qu'à moi-même: c'est drôle qu'on me dise cela, car je suis tellement tourné vers l'extérieur, alors que je m'intéresse à une si grande quantité de sujets. Je ne peux pas vouloir créer une philosophie systématique tout en ne restant que dans mon petit patelin académique. Si je m'intéresse à une chose et que j'en parle, ce n'est pas pour attirer l'attention vers moi, mais pour attirer l'attention vers cette chose que je trouve digne d'intérêt. Mais les gens commettent souvent l'erreur de croire que je fais tout cela parce que je veux être une sorte de centre d'attention. C'est vraiment tout le contraire de ce que je veux faire.

3.En ce qui concerne ma réintégration: elle s'est faite toute seule sans même que je m'en aperçoive. Cependant, mon niveau de stress est resté inférieur comparativement à avant où je ne savais pas où tracer ma limite avec la société.

vendredi 3 septembre 2010

Phénoménologie de la mastication

Je regardais un bonhomme mâcher sa barre énergétique dans l'autobus et je ne pouvais m'empêcher de penser: si c'était la mâchoire du bas qui était fixe et celle du haut qui poussait la nourriture contre celle-là, maudit qu'on aurait l'air fou... Mais immédiatement après cette pensée, je vis le bonhomme en question de cette façon ridicule là, c'est-à-dire que je voyais sa mâchoire du bas pousser la nourriture contre sa mâchoire apathique et incapable du haut... Cela ressemblait aux vieux qu'on voit mastiquer avec difficulté et déglutir avec peine, comme si c'était la chose la plus difficile du monde. C'était tellement laid et absurde que ça m'a donné envie de ne plus jamais manger en présence des autres.

jeudi 2 septembre 2010

Vérité no.47: Les transports en commun sont trop chers

1.Le prix du bus et du métro à Los Angeles est 75¢ par usager régulier et 25¢ pour les étudiants. En France, le tarif par usager est environ 1,20$. À Montréal, il est 2,75$... Peut-on expliquer cette énorme différence?

Personnellement, je crois qu'au prix qu'on paie à Montréal pour les transports en commun on devrait nous déplacer en Rolls-Royce. Mais nous n'avons droit qu'à un service de broches à foin, et qui de plus, coûte toujours plus cher.

On ne peut pas prétexter que c'est parce qu'il y a moins de gens pour contribuer, car si à Los Angeles ou en France il y a effectivement plus de gens pour contribuer au système de transport, il y a aussi une flotte d'autobus et un réseau souterrain autrement plus gros qui doivent être payés, et on ne parle pas de la quantité d'employés que tout cela nécessite.

mercredi 1 septembre 2010

Vérité no.46: L'unicité du choix

1.Nous pensons toujours faire des choix «uniques», mais au fond, ils ne sont pas si uniques que ça. En réalité, nous sommes toujours assez bien prévisibles dans nos choix en tant que membre de notre tribu. Des milliers d'autres personnes avant vous ont déjà eu les pensées que vous avez en ce moment; elles ont aussi déjà pensé à acheter ce que vous pensez à acheter prochainement; elles ont de même déjà pensé, comme vous, à appeler leur nouveau petit chien «Café».

Morale de cette histoire: nous ne sommes que très rarement originaux dans nos choix.

Eh oui mon pote, ça aussi: la blonde à grosses boules en talons-hauts qui vient de passer: tu n'es pas le seul à la regarder et à la trouver câlissement belle...

Vérité no.45: Une couche d'extra

1.Mettre une couche d'extra de déodorant par-dessus la sueur, quelques heures après en avoir mis une au sortir de la douche et être sorti dans la grosse canicule dans l'autobus aux magasins dans le métro à la banque remplie de monde un jour de BS, n'est pas une bonne idée...

Vérité no.44: La culotte pognée dans craque de fesse

Axiome 1. : La culotte sexuelle. Quand la culotte commence à pogner dans craque de fesse, on passe le reste de la journée avec la culotte pognée dans craque de fesse. On se penche: la culotte pogne dans craque de fesse. On tousse ou on parle: la culotte pogne dans craque de fesse. On marche normalement, sans trop bouger les fesses: la culotte pogne dans craque de fesse. On baisse sa culotte un peu plus bas sur les hanches: la culotte pogne 2 fois plus dans craque de fesse. On pense un instant, *sans trop bouger*, avoir un moment de répit et on a l'impression de ne plus sentir cette culotte pognée dans notre craque de fesse: illusion! cruelle illusion! La crisse de culotte est toujours encore et a jamais pognée dans notre esti de craque de fesse! C'est une culotte sexuelle!

La seule solution consisterait à la laisser rentrer au complet, suivant son désir effréné, dans votre anus: ainsi, elle disparaîtrait et ne serait plus pognée dans votre craque de fesse, mais à l'intérieur de votre anus, ce qui est moins fatigant disons, puisque vous n'aurez plus à porter la main à votre craque de fesse pour décoincer la crisse de culotte à toutes les deux minutes, et de plus, vous aurez l'air moins fou, et plus propre. Se pogner la craque de fesse constamment a le désavantage de nous faire paraître sales du cul. Tandis que la culotte pleine de désir sexuel se dissimule très bien dans notre anus, à condition de ne pas être trop grosse, comme par exemple, une culotte de cheval pourrait l'être, etc.