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«Je n'ai qu'une passion: celle qui me permet d'être libre sous le joug, content dans la peine, riche dans la nécessité et vivant dans la mort.» Giordano Bruno

jeudi 20 février 2014

Le concept de temps: temps court, temps long

Notre conception du temps est centrale à notre façon d'être: nous n'agirons pas de la même façon si nous croyons avoir tout notre temps, que si nous croyons n'avoir que peu de temps, ou encore, dans un autre contexte, s'il nous reste deux mois à vivre, par exemple.

Dans la vie d'un individu, il y aurait des «temps longs» et des «temps courts»: les temps longs étant l'idée que l'on se fait de notre projet de vie (peut-être en étapes, en époques de vie), par exemple, où on se projette dans 10, 20, 30 ans, et les temps courts étant les temps de la journée (de travail), de la semaine, du mois, de l'année.

Les temps courts sont insérés dans des temps longs.

dimanche 16 février 2014

Pensées de fin de soirée..


1. Le drame provoque toujours le rire dans le cerveau des imbéciles. On peut les voir alors s'éclater de rire et se rouler par terre à l'évocation d'un événement qui n'a rien de drôle. Mais quand vous leur dites que vous allez rire aussi si ça leur arrive, ils deviennent confus comme des douchebags, parce qu'ils n'ont aucune notion d'une personne autre que la leur.

2. Les gens sont plus souvent qu'on croit incroyablement lâches physiquement et intellectuellement, mais ils essaient de nous faire croire le contraire de toutes leurs forces et veulent aussi tout avoir: douchebags et attention bitches.

3. Partout où je vais je constate que les endroits sont surchauffés: on parle de 24 ou 25 degrés Celsius à l'intérieur. Je me meurs partout, mais étrangement, tout le monde autour de moi semble bien.. Conclusion: le monde est frileux en sacrament. Pis comme l'a dit un promoteur des jeux d'hiver à Québec, contrairement aux gens qui vivent leur hiver, comme en Scandinavie, qui assument leur nordicité, nous, nous n'assumons pas: nous nous plaignons qu'il fait froid, pis qu'il fait donc froid.. Oh misère! Comme si nous étions encore des Français fraîchement débarqués du bateau au 17e siècle..

4. L'esprit des gens est «limité»: il ne faut pas leur en donner plus qu'ils en ont l'habitude, c'est-à-dire: plus que la télévision.

5. Partout où je vais: tout n'est que lâcheté, paresse, frilosité, tiédeur, hésitation, indifférence, narcissisme, prétention, snobisme, attitude, apparence, hypocrisie, peur, bitchage, superficialité, ignorance, complotage, copinage.. Eh que le monde est BEAU!!..

6. Si tu es toujours «sain d'esprit» dans cette société et que tout va bien pour toi, comme sur des roulettes, c'est que tu es déjà profondément atteint et malade..

7. Dans cette société, seuls les «fous» ont une chance d'être un peu normaux..

8. À Laval, il y a beaucoup de douchebags..

mardi 11 février 2014

Ceci n'est pas un blog..

Ce blog n'est pas un blog comme les autres.. Pour quelqu'un qui tombe dessus, il peut contenir trop de choses personnelles et n'avoir ainsi aucune valeur..

Mais qui a dit que les choses personnelles n'avaient aucune valeur? Au contraire, n'attache-t-on pas la plus grande importance à nos choses personnelles?

Or, mes choses personnelles ont de la valeur, et je les mets où je veux..

En outre, la publication de mes «choses personnelles» me permet de faire un suivi sur les choses que j'ai faites, par exemple, quand j'ai commencé à lire «Réenchanter le monde» de Bernard Stiegler, je sais que c'est le 7 février, et j'ai ainsi pu l'inscrire dans mon livre et savoir le nombre de pages que j'ai lues en tant de jours. Cela me permet aussi de faire un suivi sur les fois que je vais au gym et les fluctuations de mon poids au fil des mes péripéties «gastronomiques».. Mais la chose la plus pratique que me permet le blog, et ça on ne le voit jamais, c'est me permettre d'écrire, de composer des textes, face à un auditoire possible, et surtout de maintenir ma qualité d'écriture, mon orthographe, le «travail sur les virgules», ainsi que l'organisation de ma pensée, ma capacité à argumenter, etc.

J'écris aussi parce que je perds la mémoire. Je ne me souviens presque jamais de ce que j'ai fait il y a deux jours. Je ne sais pas pourquoi je suis comme ça. Je sais juste que j'ai toujours été plus ou moins comme ça: perdu dans le temps.

Une chose qui m’agace beaucoup est que je mélange des époques de ma vie. Ainsi des choses que j'ai faites avant certaines autres viennent après, et vice-versa. J'ai l'impression des fois d'être devenu fou. Je jurerais pourtant que j'ai fait telle chose avant telle autre, qu'elle est plus loin dans le temps, mais une fois les années calculées, tout cela semble impossible. Je demeure confus.

Par contre, bien que mon blog contiennent beaucoup de choses à mon intention, il contient aussi beaucoup de choses qui plairont à certains lecteurs, comme des comptes rendus de lectures, beaucoup de critiques, des réflexions, des aphorismes, des éditoriaux, de la poésie, des textes littéraires et de la littérature porno scato (pour les amateurs de cybermarde)..

La raison pour laquelle j'ai écrit de la porno «scato» est que je trouvais ennuyante la littérature porno habituelle et que je ne voulais surtout pas refaire la même chose. C'était en même temps un défi. C'était aussi parce que je trouvais ça drôle.. Comment ne pas voir dans la merde une «vengeance», alors que d'autres la voient, au même moment, comme «hautement érotique» et donc «désirable»? C'est cette contradiction dans la merde qui m'intéressait.

Je vois le blog comme un outil de réflexion et de création libres.

Et «liberté» rime avec «anonymat», et «anonymat» rime avec «paix»..

J'écris ce que je veux, quand je veux..

Pour moi, ça, c'est une véritable source d'inspiration..

vendredi 7 février 2014

Gym

251lb à ma sortie du gym.. Je perds du poids efficacement..

J'ai coupé le beurre la semaine passée.. et cette semaine ça a été au tour de la margarine..

Ne pouvant faire de punching bag ce soir, la salle était occupée, j'ai fait 1 heure de cardio à la place de une 1/2 heure. J'alterne 5 minutes d'escalier avec 5 minutes de jogging, pendant 1 heure, c'est-à-dire, 6 séries de chaque.

Ce fut pour le moins éreintant.. Mais le pire ça va être demain.. Je sais que je vais avoir l'impression d'avoir été passé dessus par un train..

Par contre, si je suis «démoli» physiquement, je me sens bien, et j'ai l'esprit clair et actif..

L'entraînement intense me fait beaucoup de bien.. mais il ne faut pas que j'abuse, pour éviter les blessures..

Pour l'instant, 1 fois par semaine c'est bon, le reste c'est le régime qui fait le travail..

Réflexions matinales..

Bernard Stiegler peut bien pester contre le «détournement» des ordinateurs, assis qu'il est constamment, lui et ses comparses, devant les leurs, mais il ne se rend pas compte que «The medium is the message»..

Tout cet «activisme» intellectuel d'Ars Industrialis me semble destiné aux jeunes en mal de polémiques et de sensations fortes..

Dans «Réenchanter le monde» on voit poindre tout le «système»:

- La comédie de l'indignation (tous assis devant leurs ordinateurs)
- Le mépris de la société en général («jamais l'humanité n'a été aussi aveuglée, abrutie et irresponsable», etc.)
- Tout le scientisme des socialistes, plus que jamais
- La «pulsion scopique», si dénoncée par eux-mêmes, mais qu'ils utilisent à souhait avec l'utilisation de titres et de propos «chocs»: eux aussi, au fond, se battent pour le «temps de cerveau disponible»..

Dans une autre veine «révolutionnaire»:

Je lisais le livre «Tenir tête» de Gabriel Nadeau-Dubois l'autre jour, et j'avoue que j'ai été emporté par la qualité d'écriture de ce jeune homme. Cependant, derrière toutes les questions, dont celle de la dignité du peuple, du refus de l'augmentation des frais de scolarité, de la politisation de la police ou des tribunaux, etc., il reste toujours la question de savoir comment vont être financées les universités.. L'argent ne pousse pas encore dans les arbres..

Par delà l'émotif et les questions de résistance et de révolution, qui excitent beaucoup les jeunes, il y a des questions bien concrètes, trop concrètes, de moyens financiers.. On n'a rien pour rien, en tout cas, pas encore aujourd'hui.. On sait que le coût de la vie a beaucoup augmenté ces dernières années, alors comment faire en sorte que les coûts des universités n'augmentent pas aussi? C'est ça la vraie question, non?

Tout ce qui s'est passé jusqu'à maintenant à ce sujet n'a été qu'une réaction à des problèmes beaucoup plus profonds, qui prennent du temps à résoudre, sont complexes, et ne peuvent non plus juste disparaître parce qu'on s'indigne, qu'on veut ou qu'on est bons entre nous aut'es..

Au bout du compte, il y a toujours quelqu'un qui sera obligé d'aller ramasser gratuitement pour les autres la bouffe dans les champs..

Même s'il y a un robot pour aller ramasser la bouffe, va falloir payer celui qui a fait le robot..

Et lui-même, au bout du compte, doit payer d'autres personnes pour ses pièces, ses composantes, etc.

Se rend-on compte que la fabrication du robot demande une armée de personnes pour le faire?

Se rend-on compte aussi que personne ne pourra ou ne voudra offrir gratuitement son travail?

La raison est bien simple: la vie n'est pas infinie, ni la santé, ni l'énergie, ni la bonne volonté..

Et encore moins la «bonne entente».. Si quelqu'un a un avantage sur un autre, il utilisera probablement cet avantage..

La concurrence est la loi de notre système économique, et elle emporte tout avec elle..

Mais comment faire pour avoir un système économique viable sans concurrence?

Comment faire pour motiver l'innovation si on interdit la concurrence et l'avantage ou le prestige qui peuvent en être retirés?

Si l'innovation ne se traduit pas par un avantage et du prestige, à quoi cela sert-il de se casser les méninges?

Ainsi, même dans un système socialiste on se retrouverait avec des classes avantagées et des classes désavantagées..

Il y a des gens qui sont créatifs, d'autres moins, et d'autres qui ne le sont pas du tout ou qui le sont mais d'une façon qui ne peut payer en aucune façon.. Il y a aussi ceux qui ont été créatifs, mais qui ne le sont plus.. Ou d'autres qui ne l'étaient pas et qui le deviennent.. Etc.

Par contre, la «créativité» est un bien grand mot, ce peut être aussi, par exemple, de la ruse.. Dans ce cas, on est loin d'Einstein..

Mais là aujourd'hui, le but est, et vous me voyez venir, d'être créatifs au point où plus personne ne sera obligé de travailler pour vivre, au lieu de rester dans les cadres du profit à court terme, imposé par la concurrence, justement..

Pour que cela fonctionne, il faut que TOUT soit automatisé d'un bout à l'autre après un input de bonne volonté initiale, mais surtout, une compréhension des problèmes futurs que cela nous épargnera.. puisque le «travail forcé» sera pratiquement éliminé.. Ensuite, le monde sera renversé: au lieu que les étudiants aient à se battre stérilement pour des rabais d'étude, ILS SERONT PAYÉS POUR ÉTUDIER, comme si c'était un «travail», et on n'aura jamais autant vu dans l'histoire de l’humanité récente une aussi haute et forte scolarisation.. Nous vivrons alors définitivement dans le monde du SAVOIR, dans une SOCIÉTÉ DU SAVOIR, et nous serons, en travaillant tous ensemble, une puissance invincible qui PEUT résoudre TOUS les problèmes.

Le «savoir est pouvoir», mais lorsque le savoir est entre les mains de l'industrie et des actionnaires, il est parasité et détourné de son but ultime et véritable qui est l'ÉMANCIPATION DE L'HUMANITÉ.

N'est-ce pas un bel idéal ça?

Mais il y en aura encore pour chialer après sa réalisation, parce que tous n'auront sûrement pas la même notion de l'«émancipation»..

On aime bien se «différencier» des autres après tout.. sortir de la banalité..

Être «uniques»..

Veut-on VRAIMENT être tous PAREILS?

La «guerre» n'est-elle pas un état permanent de la vie, de la vie qui veut vivre?

Qu'est-ce que «vivre»?

Comment définir cela lorsque nous avons l'«impression de vivre», le «sentiment de vivre», le «sentiment d'exister»?

C'est plus que le «bien vivre» d'Aristote..

L'«intensification de l'existence» ne peut venir que de l'amour..

Or, la vraie pénurie, c'est le manque d'amour:

Nous manquons d'amour.

Nous manquons d'amour dans ce que nous faisons.

Nous ne croyons plus en ce que nous faisons.

Nous ne croyons plus en nous-mêmes.

Il reste l'argent.. et le non-sens de tout.. l'équivalence universelle de tout.. l'indifférence universelle de tout..

Seul l'Amour peut encore nous sauver.. (et non un «Dieu», comme chez Heidegger, ce croyant «dans le placard»)

L'amour est GRATUIT.. (pour un temps limité seulement, disponible dans tous les bons magasins près de chez vous, incluant les salons de massage)

lundi 3 février 2014

Il y a ceux qui doutent, et il y a ceux pour qui la vie est simple comme bonjour..

J'ai encore mal aux mollets de l'entraînement de samedi.. c'est comme si j'avais mangé une volée..

Je parlais avec une bibliothécaire plus tôt et je lui disais qu'on est obligé de croire beaucoup de choses aujourd'hui, peut-être même plus qu'au Moyen Âge, où il suffisait de croire que Dieu avait créé le monde, et tout était réglé. Par exemple: les omégas-3 (antioxydants) ont un effet sur le cancer. Je suis obligé de croire que c'est le cas ou que ce n'est pas le cas, selon les opinions des experts, puisque je ne peux comprendre comment tout cela fonctionne par moi-même qu'en ayant des bases en chimie, en biologie, en études scientifiques, etc. Je DOUTE que les omégas-3 aient un quelconque effet sur le cancer, et puis, nous ne savons même pas ce qu'est le cancer, mais TOUT le monde croit que ces omégas-3 ont un effet bénéfique pour la prévention du cancer parce que les experts le disent. Les omégas-3 aident à lutter contre les radicaux libres.. Est-ce vrai? Mais qu'est-ce qu'un radical libre? Qu'est-ce qu'un antioxydant? Comment ça fonctionne tout ça? Les radicaux libres sont-ils vraiment la cause des cancers? Vous voyez, cela n'est qu'une seule et toute petite question parmi des millions d'autres, par exemple, si j'ai le cancer, quelle en peut être la cause? Est-ce que le cellulaire cause le cancer du cerveau? Est-ce que l'aspartame est nocif et peut causer le cancer du pancréas? Est-ce que les radiations et les champs magnétiques ambiants causés par les télécommunications ont un effet sur la capacité à pouvoir se concentrer? Peuvent-ils être la cause d'un déficit d'attention? Est-ce que les médicaments qui luttent contre le «mauvais cholestérol» sont vraiment utiles? Est-ce que les OGM sont la cause d'une usure plus rapide des organes internes? Pour cette dernière interrogation, des études prouvent que oui, et d'autres que non: qui croire? Dans une autre veine: augmenter la durée des peines peut-il faire baisser le taux de criminalité, comme les conservateurs aiment à le dire? Est-ce qu'il est plus risqué de prendre l'auto que de prendre l'avion, et de combien de fois? Est-ce que le PIB est un indicateur efficace de la productivité d'un pays? Si nous légalisons les drogues, cela va-t-il faire augmenter le nombre de consommateurs? Etc.

Le questionnement et le doute sont infinis pour qui veut avoir la réponse à toutes ces choses dont tout le monde parle à tort et à travers aujourd'hui et sur lesquelles nous avons tous notre petite OPINION. Pour moi ces «croyances» sont l'équivalent des croyances chinoises dans des substances comme la poudre de patte de tigre pour combattre l'impuissance ou favoriser la fertilité. Le fait d'y croire a plus d'effet que la chose même, et surtout, fait VENDRE.

Or, la bibliothécaire à qui je disais tout cela m'a répondu: «Mais SI je veux comprendre comment fonctionnent les omégas-3 dans leur prévention du cancer, je peux aller chercher l'information dans des bases, etc.».. Pas FORT.. Il y a un gros SI ici que la plupart des gens ne franchiront jamais comme première étape de compréhension..

Voyez-vous la différence ici entre quelqu'un qui doute et quelqu'un pour qui la vie est simple? Cette bibliothécaire n'a jamais douté un instant de la validité de l'affirmation sur l'effet préventif contre le cancer des omégas-3: pour elle, c'est un FAIT ÉTABLI, il n'y a donc après cela, effectivement, qu'à aller chercher l'information là où elle est storée. C'est SIMPLE non? Eh bien, c'est ça la vie d'une personne qui ne se pose pas de questions et qui manque d'imagination.

En général, les gens sont très «scientistes»: ils croient beaucoup en la science, et ils croient qu'elle peut régler tous nos problèmes, mais ils ne savent souvent que très peu de choses en science, sinon, rien du tout: ils sont obligés de faire CONFIANCE aux EXPERTS.

Nous pouvons dire fièrement que nous savons beaucoup plus de choses qu'au Moyen Âge, ou même, comparativement à il y a 50 ou 100 ans, mais si l'on se met à étudier ces «connaissances supplémentaires» on se rend bien vite compte que ce ne sont que de l'infatuation et du blabla d'idées reçues ou de légendes urbaines. Il y a différentes profondeurs du connaître, du savoir et de la compréhension, et c'est ce que nous omettons souvent de différencier. La plupart des connaissances que nous avons, à titre individuel, sont de «surface», sauf pour le domaine dans lequel nous sommes experts, si nous le sommes, et si nous sommes de «bons» experts. Pour le reste nous devons nous fier, en grande partie, à d'autres.

La connaissance «profonde» sur un sujet est rare, et critique: cela veut dire qu'elle est ambivalente, qu'elle doute, qu'elle est en mouvement, qu'elle bouge, bref, qu'elle est vivante.

Pour une personne qui ne doute pas, la vie est tellement plus SIMPLE, mais c'est le lot de la personne dans la moyenne.. Par exemple, si le médecin te dit que tu fais du cholestérol et que tu dois prendre des médicaments contre le cholestérol, eh bien, tu ne te poses pas de questions, puisque la SCIENCE l'a dit: tu PRENDS tes médicaments contre le cholestérol. Si tu ne doutes pas, il n'y a aucun effort particulier à faire: tu n'as qu'à suivre le FLOT, suivre ce que les experts te disent de faire sans te questionner sur les motivations financières derrière leurs conseils et leurs soi-disant grandes études scientifiques définitives.

Etc., etc. Si j'ai un conseil d'expert à donner, c'est: DOUTONS DAVANTAGE et COMPLIQUONS la vie à ces salauds qui nous veulent du bien. Mais, évidemment, nous ne sommes pas tous faits sur le même gabarit, et mon conseil est un peu inutile..

Bon, allez, bonne nuit..

samedi 1 février 2014

La diète fonctionne..

À la sortie du gym, 254lb: j'ai donc perdu 4lb depuis jeudi, où j'avais déjà alors perdu environ 4lb.

J'ai coupé dans le beurre surtout: je n'en mange plus, j'utilise un peu de margarine faible en calories. Quand j'ai une envie de sucre, je prends 2 cuillères de miel. Je mange moins aussi, de la bouffe sans gras, moins de sel. Je bois plus d'eau. Je bois plus de tisanes.

Je continue de boire de la bière par contre, et on s'entend, je n'arrêterai jamais d'en boire, j'aime trop ça. J'en bois juste moins et je fais attention. Au lieu d'en boire 4, j'en bois 1 ou 2.

Au gym, j'ai décidé de ne plus faire de musculation directement: je travaille mes muscles par l'exercice du corps au complet, c'est-à-dire en suant. Je faisais de la boxe avant la musculation, alors je suis revenu à ça.

J'ai fait 30 minutes de sac avec des rounds de 5 minutes environ, et entre chaque round, des sit-ups de boxeur, plus courts, plus rapides, mais qui ne blessent pas.

Par la suite, 30 minutes de cardio: 5 minutes d'escalier pour 5 minutes de course. Je dois avouer que ça a été plus difficile que je croyais. La différence qui a fait que l'escalier a été plus difficile que d'habitude, c'est que je ne me suis pas tenu après les rampes, j'ai monté l'escalier les mains libres, ce qui fait forcer beaucoup plus les jambes comme je l'ai remarqué. En fait, cela fait tellement une différence que j'ai été obligé de rouler à basse vitesse. Mais lorsqu'on se tient après les rampes, c'est la même erreur que lorsqu'on fait du bench sur une barre fixe: c'est plus facile, alors on peut mettre plus lourd et on se croit très fort, mais on développe des faiblesses importantes des muscles stabilisateurs et finalement on ne se rend compte de ça que quand on prend des poids libres: on est alors obligé de diminuer de beaucoup la charge.

C'est sûr que je suis sur le cul en ce moment, et que je ne retournerai pas au gym demain, l'entraînement a été plus dur que je pensais.

Par contre, l'important c'est de continuer la diète, manger moins et mieux, et rendre ainsi mon système capable d'être plus efficace avec la nourriture qu'il ingère. En fait, c'est ce dont j'ai l'impression: en attendant d'avoir vraiment faim avant de manger, j'ai l'impression que cela prend plus de temps avant d'avoir faim comparativement à avant, et aussi, je tolère plus facilement la faim: cela est moins douloureux et urgent. Aussi, le fait de se sentir «plein» vient plus vite et on devient conscient du moment précis où on ne sait plus trop pourquoi on mange, parce qu'on n'a plus faim, alors on arrête, alors qu'avant on continuait: c'est ce qui fait toute la différence. On sait le moment à partir duquel on ne fait que manger pour le goût ou par automatisme.

Si à l'instant précis ou je mange par automatisme on pouvait faire un test, par exemple: on fait oublier à la personne qu'elle était en train de manger et on lui demande si elle mangerait telle portion: elle répondrait probablement qu'elle le ferait par gourmandise (si elle fait la diète), car elle n'a pas vraiment faim. Eh bien, c'est de ce moment-limite dont on ne se rend pas bien compte en mangeant, et on finit par manger simplement par gourmandise, autrement dit, pour le plaisir du goût.

Les stoïciens se sont plaints à juste titre de la gastronomie de leur époque, qui faisant qu'il y avait, déjà, un problème d'obésité bien avant nos problèmes de malbouffe. Gandhi lui-même était conscient qu'il y avait un problème avec le bon goût de la nourriture: pour éviter qu'il ne mange trop, il s'arrangeait toujours pour que la nourriture n'ait pas trop bon goût: cela lui permettait de pouvoir continuer son ascétisme.

Dans mon cas, la nourriture que je mange est très bonne, parce que je m'y habitue, mais elle serait encore meilleure s'il y avait dedans tout le gras que je veux y mettre! Dans ce cas, la nourriture goûte quand même assez bonne, mais pas autant que je le voudrais, ça m'aide donc à en manger moins.

Les entraîneurs le disent: il est inutile de faire des tonnes d'exercices si on ne fait pas une diète appropriée. Le régime est 95% du résultat, l'exercice 5% seulement. Dans mon cas, il est clair que j'ai fait un peu trop forcer la machine aujourd'hui, et le danger de cela est que j'ai très faim par la suite et que je cherche à compenser en m'empiffrant. Mais j'en suis conscient, j'essaie juste d'aller un peu plus vite dans mes résultats, et pour l'instant ça marche, je vais donc continuer comme ça.