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«Je n'ai qu'une passion: celle qui me permet d'être libre sous le joug, content dans la peine, riche dans la nécessité et vivant dans la mort.» Giordano Bruno

lundi 28 septembre 2009

Le fondement du fondement, c'est un anus qui se chie lui-même

Le fondement du droit, c'est la propriété, ou la non-propriété, ou la mort? Le fondement des mathématiques, les comptes à payer?

dimanche 27 septembre 2009

Le fond de toutes choses

L'être, le fond, la raison profonde, le fondement «de toutes choses» : ça me fait penser à «la conscience de la conscience», c'est prendre le mot pour la chose. Il y a la conscience, c'est tout; c'est comme parler d'une main qui saisirait la main en train de saisir : cette main serait-elle le «fondement» de la deuxième? Par exemple, y aurait-il un sens à «légitimer la légitimité»?

jeudi 24 septembre 2009

Consommateur pressé

20. Le «consommateur» est par principe toujours «pressé», et une nouvelle ne capte son attention que si elle réussit à «frapper son imaginaire».

Forme type

19. La «forme» de la nouvelle devient la «forme type» pour capter l'attention d'un public quelconque. Tout doit prendre une allure «étonnante» et «de dernière heure».

Nouvelle choc

18. Le public est si habitué à cette forme «agressive» et «impérieuse» de la nouvelle, qu'une nouvelle qui ne prend pas cette forme n'obtient chez lui pratiquement aucun écho.

Curiosité

17. Conformément au «principe de vente», la nouvelle doit «piquer la curiosité» et «accrocher l'oeil» du lecteur ou du spectateur.

Spectacle

16. Le spectateur sait qu'«on doit agir», mais la réalité a tellement pris la forme d'un «spectacle» qu'il ne sait pas si tout cela est vrai ou tout simplement exagéré, conformément au «principe d'amplification» de la nouvelle dans les médias.

Sentiment d'urgence

15. Toute nouvelle doit prendre une allure de «drame» et provoquer chez le spectateur un «sentiment d'urgence».

L'univers mental du public

14. Conformément au principe de «vente» des médias, l'univers mental du public doit prendre la forme d'une trame narrative où le «suspense» et «l'étonnant» sont de mise.

Croyances générales

13. Les «croyances» générales du public sont façonnées en grande partie par les médias d'information.

L'orientation des médias

12. Les médias d'information sont axés sur la «publicité» et la «vente».

Production et vente

11. Le but en soi du capitalisme n'est pas tant de «produire» que de «vendre».

Ambivalence

10. De façon générale, l'homme n'est jamais si bon ni si méchant qu'on le croit.

Deux sortes de pensée

9. La pensée «contemplative».

8. La pensée en termes de «but», ou pensée téléologique.

Détermination du «pourquoi»

7. L'autre «pourquoi» demande la «raison».

6. Le «pourquoi» absurde est celui qui demande «à quelle fin?», «dans quel but?».

De la possible absurdité d'une réponse au «pourquoi»

5. Le «pourquoi» n'a pas de terme.

4. Si le «pourquoi» de l'homme c'est de «servir» à ceci ou à cela, par exemple, à créer ou maintenir un «équilibre cosmique», et quoi d'autre encore, il peut questionner encore cette raison avancée.

3. L'homme ne peut avoir le monopole du sens. Tout doit avoir son sens.

2. Si l'homme doit avoir une réponse à son «pourquoi», le poux doit également en avoir une.

Le «pourquoi»

1. Il semble qu'aucune réponse ne peut être apportée au pourquoi de l'homme, au pourquoi de la vie sur Terre, ou de la vie en général.

vendredi 18 septembre 2009

Boire seul at home

Boire seul chez soi un vendredi soir alors que tout le monde sort et s'amuse, oui, il y a quelque chose de triste là-dedans. C'est toujours ça que je me dis, mais finalement, à chaque fois, je ne m'emmerde pas trop. Je mets de la musique, et allez hop! on enfile les bières, et on rit, et on a de l'inspiration, et les mots défilent, et j'écris des textes alors que tout le monde est sorti et que personne ne me lit. Ma sortie à moi c'est mon blog, ma bière, ma musique.

Ça me donne les blues de ne pas avoir de feedback le vendredi soir, mais je ne suis plus sur les réseaux comme Facebook ou MySpace où je pouvais souvent trouver quelqu'un pour jaser, et aussi tomber dans des discussions pas rapport, et je dois avouer que je peux amplement me passer de ces réseaux merdiques, le feedback ou la communication ne comptent pas à ce point. Je préfère me parler à moi-même, ou à une brique, ou encore à ma chatte. Et j'oubliais : je peux aussi parler à ma plante.

Personne ne s'intéresse jamais à ce que je fais, à mes projets, etc. Il semble que je vis sur une autre planète. Je me sens vraiment abandonné des fois, mais en vieillissant, ça passe ces choses-là. J'ai été abandonné toute ma câlisse de vie, alors, cossé ça change? En partant déjà, assez jeune, on m'a dit que ce que j'aimais le plus, la philosophie, c'était de la merde, et que je n'irais jamais nulle part dans la vie avec ça. J'étais un loser en partant parce que j'osais vouloir me consacrer à ce qui était «moi». Je n'ai jamais eu d'estime de la part de personne, et je crois que si j'avais été un tas de merde j'aurais eu plus d'estime, car j'aurais servi au moins à faire du fumier. Finalement, la raison profonde du mépris à mon endroit c'est que je n'étais «bon à rien», j'étais inexploitable, comme l'arbre tordu du Tao planté au milieu du néant. Une chance que très tôt déjà j'avais lu les taoïstes.

Je me fous de tout. Je veux juste lire, écrire, pas avoir mal, et sentir que mon cerveau fonctionne. Des fois aussi, avoir une personne dans ma vie qui m'aime, ça m'aide beaucoup. Je ne suis pas fait en bois, et je suis un homme très tendre qui aime la douceur et le romantisme, même si dans la vie quotidienne je me rapproche plus du «bûcheron» que du «prince charmant». Je n'ai pas la prétention d'être un grand ci ou un grand ça. Tout ce qui m'intéresse, et ça c'est une pulsion insatiable, c'est d'apprendre de nouvelles choses. De découvrir de nouvelles choses, d'ouvrir mon esprit sur d'autres horizons. Je suis comme ça, je n'y peux rien. Je suis un esclave de la connaissance. Vivre pauvre ne me dérange pas vraiment. Je n'aurai jamais d'auto, ça c'est clair, à moins de gagner à la loto, et ce sera une Lamborghini. J'ai un peu d'amour, de bons livres, un abonnement à vie à l'université, et je suis heureux.

Je pourrais presque dire que j'ai zéro ambition, au sens de devenir célèbre, ou d'occuper un poste de commandement quelconque ou encore, de faire beaucoup d'argent, de rouler en voiture de luxe et d'embarquer des plottes à cash sur Crescent. J'ai appris à mettre une croix sur tous ces désirs, ces besoins «essentiels», car ayant eu le jackpot très jeune, j'ai réalisé qu'on s'écoeurait même du «meilleur». Un Grec a dit : «On se lasse de tout, même du sublime». On ne me croira pas, mais c'est ben trop vrai. Je l'ai réalisé à ma grande stupéfaction. J'étais un ado morveux et j'avais une femme dans la vingtaine au corps parfait, belle, cochonne; j'étais en amour par-dessus la tête. Eh bien, on a tellement fait l'amour qu'à un certain moment, c'est venu naturellement : je l'ai offert à mon meilleur ami. Je lui ai dit «Prends-la, elle est à toi, je te la donne». Le con, il a refusé. Il ne saura jamais qu'il a manqué le blowjob de sa vie.

En effet, je pourrais presque dire que j'ai zéro ambition, mais ce n'est pas vrai. Je ne me connais jamais assez, et j'en découvre à tous les jours; ce que je «suis» n'est pas fixé dans le béton une fois pour toutes, être «vivant» implique que l'on change. Souvent, je m'imagine en train de me sacrifier pour cette belle société d'enculés qui ne me donne jamais qu'un paquet de problèmes dans la vie, en plus de s'amuser joyeusement à me mettre des bâtons dans les roues à la moindre occasion. Je ne sais pas pourquoi j'ai encore cette impulsion altruiste en moi, après qu'on m'ait fait comprendre pourtant clairement et distinctement à plusieurs reprises au fil des années que la meilleure chose à faire pour moi était de disparaître, de mourir, de me suicider. Je veux encore aider les gens, rendre service, contribuer à l'avancement de la société, éduquer les jeunes. J'aime encore cette humanité qui me passe dessus avec son rouleau compresseur. C'est incroyable n'est-ce pas? En tout cas, ça doit prendre une bonne dose de naïveté! Bon, je me prends un autre verre et on trinque au success. Demain, je serai à Beverly Hills, et on me déroulera un tapis, etc.

What is love?

À la question qui est sur toutes les lèvres, «Qu'est-ce que l'amour?», je réponds que l'amour est une invention romanesque des temps modernes, un «produit de luxe», un passe-temps amusant, un épiphénomène des sociétés d'abondance et que son équivalence pratique se traduit concrètement par «amour = tu ne me tapes pas trop sur les nerfs».

Dans l'ancien temps, on trimait dur, on n'avait pas trop le temps d'aimer, de faire le tendre et de toute façon, on n'aimait pas pareil, la sensibilité était beaucoup moins développée, moins épidermique. On aimait quand on avait le temps, et quand on n'était pas trop fatigués. Avant, on devait traire les vaches, aller puiser de l'eau, laver le linge à la main, bûcher du bois, creuser des sillons, essayer de survivre aux maringouins, répandre le fumier, etc. On n'avait pas le temps de se pâmer devant la beauté de l'«autre», de composer des odes à l'amour et de se regarder dans le blanc des yeux pendant des heures. Le plus souvent, l'amour se trouvait à être plus pragmatique, et les hommes n'étaient pas les moumounes que nous avons aujourd'hui qui pleurent comme des madones à la moindre contrariété ou au moindre coup du sort, tout bronzés avec des pecs en plastique des tatouages et zéro endurance. Ils ont seulement l'air tough, c'est tout; c'est l'apparence qui compte.

Ainsi, dans l'amour tel que nous le connaissons aujourd'hui, il y a bien du niaisage, du coupage de cheveux en quatre, et du passage par quatre chemins. Je ne suis pas de cette mouture-là. Je suis largement un partisan de l'amour à l'ancienne, et quand j'ai envie de ma blonde, je lui dis sans fioritures aucunes, «Femme, couche-toi là, que je te fourre». Et ensuite la vie peut tout doucement reprendre son cours.

jeudi 17 septembre 2009

L'insoutenable légèreté de l'«autre»

Imaginons une femme «standard»; qu'il y a un seul type de femme sur toute la planète, et qui nous raconte à chaque fois les mêmes bobards en nous lançant à chaque nouvelle rencontre «Hé hé, allo, c'est encore toi!», est-ce que l'homme, dans ce cas, serait toujours autant tenté d'aller voir «ailleurs»? La réponse est : «oui». Et pourquoi donc? -Parce qu'enfreindre l'interdit est toujours excitant, ne serait-ce que pour vérifier qu'elles sont vraiment toutes identiques.

Je pensais au mythe originel d'Adam et Ève et aux machines. Ma réflexion m'a fait remettre en question la définition de l'homme en tant qu'«animal rationnel». Je crois plutôt qu'un être humain digne de ce nom est avant tout «désobéissant». Une machine ne désobéit jamais. Un animal, assez souvent. Les machines et les animaux ne se recoupent pas, mais pouvons-nous nous définir par rapport à la machine, qui est une entité non naturelle, de notre propre fabrication? Possiblement. La machine ne désobéit jamais, et si elle le fait c'est parce qu'elle est brisée ou qu'elle a été programmée pour désobéir à l'intérieur de certaines limites, elle continue donc toujours d'obéir dans une désobéissance qui n'en est pas vraiment une. Alors, ce qui caractérise de façon essentielle l'être humain, c'est qu'il désobéit. Il se donne sa propre loi, s'autodétermine (je pense à Kant, mais sans plus). Je pense au danseur et à sa danse : il décide à chaque instant de ses propres gestes, de ses prochains mouvements, qui sont à chaque fois création sur-le-champ, en mouvement. Si une «machine» était seulement capable de danser (je n'ai pas dit éprouver des secousses musculaires en tout sens) et de créer ses propres chorégraphies, elle serait déjà très proche de ce que nous appelons un être «humain».

On pourrait, selon moi, identifier «conscience» et «capacité à désobéir», ou encore «capacité à se donner sa propre loi», «capacité à s'autodéterminer». Je crois que le «test de la pomme» dans le mythe originel en révèle beaucoup sur la nature humaine, sur ce qui fait l'«humanité» de l'homme. Ève, en désobéissant à Dieu même, le Big Boss (imaginez, faut le faire!), a prouvé par sa conduite qu'elle était humaine, ou «consciente» si l'on veut, ce qui est selon moi une notion plus mystérieuse, se rapprochant de l'âme et que je préfère rejeter. En tant qu'«autodéterminante», Ève appartient à une autre classe que celle des animaux, qui sont en grande partie «déterminés», et ce «test» est une métaphore pour illustrer l'«essence» de l'homme ou la nature humaine. Par contre, en ce qui concerne Adam, rien n'a encore vraiment été prouvé, à part que c'était un «innocent».

mardi 15 septembre 2009

Complètement vidé

Hier soir, il était tard, grosse journée, j'étais complètement vidé. Je me suis étendu sur le lit, me préparant à me coucher, un livre à la main pour me détendre. Puis, ennuyé, j'ai tassé la couverte sur l'autre côté du lit et je me suis foutu à poil. J'avais envie de me jouer après tranquillement, en tournant autour de la bête, passant mes doigts dans les poils de mon torse, ensuite en allant un peu plus bas. Il m'arrive souvent de me masturber le soir avant de me coucher, parce que ça me détend et qu'ensuite je dors comme un petit bébé. C'est aussi avant de me coucher, lorsque je suis très fatigué, comme au réveil, que mes envies sexuelles sont les plus fortes. J'ai mis mon livre de côté, j'étais dur; je me suis fait un petit parachute pour accueillir ma semence sur le bord du lit, puis j'ai commencé à m'astiquer la verge tout en m'amusant à comparer sa longueur avec celle de ma main la tenant bien ferme, l'imaginant aussi dans la bouche d'une femme bien «disposée». Au moment de jouir, j'ai changé d'idée et j'ai ouvert ma main pour recueillir le tout. Ça faisait drôle de sentir la chaleur humide me coulant quelque peu entre l'index et le majeur. J'ai examiné mon sperme, l'ai senti : odeur normale. J'ai passé l'index dedans pour examiner la texture, puis j'ai essayé de différencier le liquide séminal du sperme comme tel et de les séparer. La consistance était bonne, pas trop liquide, pas trop épais. Je devais avoir une cuillère à thé, et le jet m'a fait penser au jet de mes vingt ans, pour une fois depuis un boutte. J'ai essuyé ma main avec les mouchoirs étalés sur le plancher, l'ai lavé à la salle de bain, puis me suis couché, plus ou moins satisfait.

Si vous avez trouvé ce texte intéressant, il n'y a plus rien à faire, votre situation est sans espoir.

dimanche 13 septembre 2009

Guérir

Guérir. De tout, des autres, de soi-même, de la méchanceté, de l'étroitesse, de la vanité humaine. Guérir de ceux qui ne s'aiment pas, de ceux qui n'ont aucune estime d'eux-mêmes, et par conséquent, n'ont jamais assez d'eux-mêmes à rendre malheureux et doivent aussi nous empoisonner l'existence, nous rendre malades, nous injecter de force la tristesse. Leur bave même est un poison et ils ne le savent pas. Guérir des relations toxiques. Guérir de la petitesse, de la laideur, de la mesquinerie et de l'incroyable bassesse humaine. Guérir de ceux pour qui l'univers c'est leur petit boulot et les circulaires, et pour qui aucune élévation d'esprit est à jamais impossible. Guérir de l'ignorance crasse, des incompétents et des saboteurs de carrière qui nous entourent et veulent notre peau. Guérir des voluptueux qui ne veulent perpétuellement que nous exciter, nous rendre vulnérables et nous voir comme des chiens en chaleur pour ensuite nous mépriser. Guérir de la politique, de l'histoire et de ses pages écrites avec du sang; guérir des enclos à bétail que sont les «pays». Guérir du ressentiment des anciennes générations, de la malédiction, de leur volonté de nous voir porter leur fardeau, leur partisanerie, leur partialité, leurs superstitions, leurs croyances, leurs erreurs, leurs souffrances. Guérir de la volonté de nos ancêtres de nous «grégariser», de nous imposer la pensée nationale, la lourde «mémoire collective», de nous forcer à penser en masse, en troupeau, pour mieux tuer et nous faire tuer. Guérir de la «vengeance». Guérir de ceux qui nous disent, «C'est ton histoire, maintenant venge-toi, bats-toi pour nous, pour ta famille, nos familles ou Dieu, ou l'État. Bats-toi pour ce qu'ils nous ont fait», mais les protagonistes ont depuis longtemps disparu, et on veut nous faire rentrer dans cette narration de série B. «Il s'est tué pour nous», non, il s'est tué pour ses «convictions», un point c'est tout, et ce fameux «nous» n'a jamais existé, sinon la Terre ne serait pas perpétuellement à feu et à sang. Ta vie est neuve, mais ta vie est déjà lourde du passé, et avide de sang. Sur ton bras, ils ont inscrit un numéro de série : tu es comme le boeuf qu'on envoie à l'abattoir. On veut ta peau. La Terre est un mouroir, un abattoir, un purgatoire. Ton esprit est paralysé et tu ne fais que regarder le sol comme les autres : tu es un serpent, tu rampes. Tu as oublié le ciel. Le ciel est sans histoire.

Je me suis souvent plains de mon isolement, de ma solitude. Le réflexe est là de toujours tendre la main, car je n'ai, à mon grand malheur, aucune malice, et je suis naturellement porté à aller vers les autres. Mais comme disait Nietzsche dans le Zarathoustra, il vaudrait mieux parfois ne tendre que la patte. J'y travaille, afin de ne pas tout perdre, encore une fois.

Avec le temps j'apprends à voir et à comprendre la petitesse, la laideur, l'envie, la jalousie, la mesquinerie, la bassesse. J'apprends à reconnaître qu'il y a de très grandes inégalités et que comme disait Schopenhauer, il y a souvent plus de différences entre un homme et un autre, qu'entre l'homme et l'animal.

Pétrarque : «J'ai toujours recherché une vie solitaire, les rivages, et les campagnes, et les bois le savent, pour fuir ces esprits difformes et myopes, qui ont perdu la route du ciel.»

La route du ciel, en effet...

samedi 12 septembre 2009

Belle soirée

Une belle soirée seul chez moi, je vais probablement m'étendre et faire des lectures. En fait, je devrais essayer de faire le ménage et démêler mes piles de livres qui s'amoncellent un peu partout out of control. Je m'ennuie. En fait, je m'ennuie tout le temps. Je fais juste patcher mon ennui avec un paquet de lectures. Je suis si habitué de m'ennuyer que l'ennui est devenu chez moi une seconde nature. Je mange pour me désennuyer, je bois, j'écoute de la musique, je lis, j'écris dix mille blogues à propos de tout et de rien. Avant, c'était la drogue, mais c'est terminé depuis longtemps tout ça; néanmoins, ça continue de laisser des marques, au coeur : ça m'a brisé mes rêves, ça m'a brisé le coeur d'avoir à mettre une croix sur ma vie, mon avenir. Mais j'étais prêt pour la mort, ou je l'étais déjà, quelqu'un m'avait tué. Quelqu'un avait saccagé ma vie, juste pour le plaisir de se venger. Je ne me gâcherai pas ma soirée en pensant à tout ça, et je vais aller m'étendre gentiment dans le lit avec ma chatte et un livre, ayant encore les émotions fragiles. J'irai peut-être faire un tour au café plus tard, veiller un peu, seul dans mon coin, les écouteurs dans les oreilles, penché sur mon livre en train de le souligner au marqueur, pendant que les gens se dirigent vers les boites sur Mont-Royal pour faire la fête.

L'enfer est à 6h du matin, et il griche

J'ai à peine dormi, mon réveil-matin crache sa musique et ses grichements volume au max. Je cuve encore ma bière que j'ai bue jusqu'au petit matin, une dizaine. Vite on fait le café. J'échappe une bonne grosse louche de café moulu Arabica directement dans le beurrier, ça commence bien. Je mets l'eau dans la cafetière et je saute dans la douche. Là, ça me revient en rots : à qui ai-je écrit? qu'est-ce que j'ai dit? ai-je trop parlé? Car c'est mon problème principal la communication, la parole, étant mercurien j'exprime toujours gauchement mes sentiments; je me répète tout le temps intérieurement «Farme ta yeule!», mais je fais toujours le contraire. Si je l'avais fermé plus souvent, j'aurais peut-être eu moins de difficulté dans la vie.

Je reviens pour déjeuner : il n'y a rien à manger, sauf une sandwich au jambon que je peux me faire avec de la mayo. Pas dans mes habitudes, mais je file déjà shitty, alors mangeons de la shit, faisons nous payer nos conneries et mordons à pleine bouche dans ce beau sandwich de nitrites. Je prends la cruche à café, elle est très lourde : j'ai oublié de vider le vieux café d'hier, ce qui fait que mon nouveau café est mélangé avec de l'ancien, froid. Câlisse... Je suis forcé de le boire, car je n'ai plus le temps; j'en prends quelques gorgées, dégueu et tiède, continue à boire, pas le choix, je dois me réveiller, c'est capital pour mon boulot, je n'arriverai pas là en loque humaine. Finalement, ça se résumait à cela : je buvais d'la marde, mangeait d'la marde, me sentait comme d'la marde, j'avais le mental comme d'la marde et le corps plein de marde. Comment bien commencer la journée...

Les femmes sont des mecs

Mais les mecs comme moi sont des moumounes...

Ça risque de prendre un bout de temps avant que j'écrive ce message, car je me sens très malade et très faible depuis une semaine; j'ai mal à mon coeur, en plus du dos et je suis épuisé, en plus d'être très stressé. Je reviendrai sur le blog et dans la cyberréalité après ma perfusion. Au revoir les amis et,

Merci à tous,

Love

Clairvoyance

Dans les prochaines semaines, je vais m'amuser à faire des prédictions. Jusqu'à maintenant, beaucoup d'entre elles se sont produites, et c'est toujours un peu freakant lorsqu'on réalise que tout cela est vrai. Quand je suis dans un certain état, disons, en phase avec l'«invisible», en lequel je ne crois pas d'ailleurs, je peux faire des prédictions jusqu'à 4 ou 5 jours à l'avance sur des événements mondiaux ou locaux. Ces prédictions prendront la forme d'un «oracle»; il sera difficile de savoir ce qui va se passer, où, quand et avec qui, mais plusieurs indices permettront après coup de constater que j'ai vraiment vu quelque chose. La même constatation revient à chaque fois : «C'est une étrange coïncidence». Effectivement, j'ai toujours été fort, dans mes moments, en coïncidences.

Pour avoir un exemple d'«oracle», lire l'article «Recycler le néant» que j'ai écrit une journée avant de rencontrer dans le métro une personne que je ne connaissais que de nom. C'est assez freakant, comme on dit. Je suis toujours surpris de constater que j'ai un certain pouvoir, mais je ne sais jamais vraiment quand il opère. Cependant, j'ai déjà réussi à deviner les «trois fonctions» qu'exerçait une femme dans le cadre de son «métier» en Nouvelle-Zélande, ainsi que la couleur de sa chambre, mais c'est parce que j'avais une certaine «connexion» affective avec elle. Je ne dispose pas de ce pouvoir sur demande, je dois «vouloir» établir une certaine connexion. C'est à ce moment que je peux «voir» des choses, et ce, très facilement. Si je pense à la personne, peu importe où elle est dans le monde, je vais avoir des visions, soit sur le présent, soit sur l'avenir.

Cette capacité peut sembler être une «force», mais non, c'est loin d'être comme dans les films; ça peut même être souvent une grande «faiblesse». Enfin, je crois que l'Internet aide à se connecter «psychiquement» avec certaines personnes : ça aura au moins ça d'utile.

vendredi 11 septembre 2009

Plaies ouvertes

Je ne suis que plaies ouvertes. J'étais à l'arrêt de bus après le boulot, et ça montait en moi, j'avais envie de pleurer; sur le beat de la musique trance, car j'avais besoin d'une musique légère et non de gros métal, la bonne humeur m'est revenue, souriante, mais acide, et puis, sur le seuil de ma porte, j'avais à nouveau envie de pleurer. J'ai été m'acheter de la bière pour tamponner tout ça. L'existence fuyait de toutes parts.

La bière fait revenir la bonne humeur. Ça marche presque toujours. En fait, c'est le meilleur médicament pour faire disparaître la douleur physique, et j'ai une douleur au milieu du dos qui me tenaille depuis plusieurs jours sans arrêt. On pensera ce qu'on voudra, mais une douleur physique constante finira par rendre fou n'importe qui. Il y a un point, un seuil, au-delà duquel même un nihiliste commence à prier Dieu pour que ça cesse. Cette douleur abominable réussit à briser mes résistances mentales et à me démolir intérieurement. Je ne sais plus quoi faire, car je combats mon mal, mais j'en créé un autre, mille autres en fait.

Je ne sais même plus ce que j'écris, je perds la conscience de la réalité. Je bois, je bois, je bois; je dois boire un six pack et plus par jour. Je suis tellement habitué à l'alcool, que ça me fait toujours un certain buzz, mais qui ne se remarque pas, et de plus, ce qui est étrange, je ne sens même pas l'alcool. Ma blonde ne sait jamais quand je viens de caler une dizaine de bières, car je ne montre aucun signe physique d'ivresse. Par contre, mon mental est plus «stimulé», je suis plus joyeux et je me mesure contre des maîtres aux échecs en blitz sans aucune trace de nervosité, et je gagne. J'adore ce jeu qui est un grand refuge pour moi lorsque je souffre.

Ce n'est jamais une bonne chose lorsque je me mets à parler de mes «relations» familiales avec d'autres personnes qui me questionnent sur le sujet, qui veulent en apprendre plus sur moi, me tirer les vers du nez, me faire avouer que j'ai été élevé tout croche, et que j'ai chuté dans la drogue, que j'ai fait un peu de prison, que j'ai beaucoup souffert, que j'ai essayé d'avoir un peu d'amour, et que je n'en ai pas eue, au contraire, on m'a tapé dessus encore plus fort. Est-ce que vous savez maintenant pourquoi je pense qu'on vit dans un monde de sales?

Ce monde-là, gouverné par la «droite» jusqu'à la racine, ne me donnera jamais une chance. En fait, je n'aurai jamais rien de ce monde-là d'idiots conservateurs pour qui je fais partie des «ennemis jurés». Nous pouvons presque parler de deux races distinctes ici, séparées à jamais : la race des «bons», qui écrase de sa botte la face des hommes et des femmes de la race des «méchants», pour l'éternité. Ils sont inconscients du mal qu'ils font à ceux qui ont été marginalisés au départ, et perpétuent ainsi leur marginalisation tout en la justifiant. C'est la plus grande preuve de la cruauté de l'homme, et aussi la plus cachée. Ce qui se pare des oripeaux de la «justice» n'est qu'une façade pour la torture gratuite et «expiatrice».

On peut penser que je parle des «autres», mais nous sommes tous pareils lorsqu'il est question de «morale». La justice pense en termes de «rapports» concrets et te dit : «Tu fais ça, ça coûte tant», et tu paies, et tu souffres en crisse d'être né dans une mauvaise famille; mais les gens eux ne t'oublient jamais, peu importe combien ça te coûtera. Peu importe nos allégeances ou notre quotient intellectuel, le plus souvent on «réagit» comme le dernier des idiots dans une foule en panique. Il semble que nous soyons tous nivelés au même niveau par le côté de la morale, qui n'est que l'instinct de conservation du poulailler érigé en système.

Si j'apprends soudainement que mon collègue de travail, pourtant bien sérieux, sympathique et compétent, a un dossier assez «chargé», a consommé de la drogue, a été «violent», est-ce que je ne me sens pas moins en sécurité à ses côtés qu'avant d'avoir eu vent de ces informations à son sujet? La race humaine tue, pille, torture, réduit tout à feu et à sang depuis le début de l'humanité, en masse, en gros, et ça passe quand on est plusieurs à le faire, tout est permis, ça compte presque pas, et vous voudriez me faire croire qu'il y a des gens «innocents»? La vérité, c'est que nous sommes tous coupables. Nous sommes coupables d'être mortels. Personne ne peut être «innocent», du moment que cette personne est en vie, elle fait le «mal» à tout instant.

Je laisse une chance au «mal», car j'essaie d'avoir un coeur, malgré ma peur. La «confiance» n'est la plupart du temps basée que sur ce que nous «ne savons pas» de l'autre. Il faut se rappeler à tout instant, par un certain effort de l'esprit et de la perception, que nous ne sommes toujours que des animaux, prêts à commettre sur le champ les pires atrocités si nous sommes convaincus qu'elles nous permettront de sauver notre peau. Hitler n'a rien inventé, il a seulement été «convaincant».

Back to basics

Comme vous l'avez constaté, je ne suis plus sur «Tous le monde en blogue» : je veux éviter de tomber dans la «pose», comme certains qui s'y laissent aller si facilement, et si naturellement (tiens, je pourrais mettre une photo de moi sur mon blogue, dans la pose du «penseur», la main sous le menton, pour faire songé, et grand doctorant, de province). J'ai fermé tous mes blogues, sauf celui-ci que je viens de réouvrir et un ancien dont j'ai éliminé tous les messages et avec lequel je vais repartir à neuf. Le meilleur de ce blogue avait déjà été transféré dans celui-ci, et je commence à penser que je suis un réel «nomade», en plus d'être un «fauve», ce qui me fait m'ennuyer de mon premier blogue, «Nomade/Fauve». Je change de blogue comme j'ai changé de pénates pendant une bonne partie de ma vie, en nomade, me cherchant toujours un ailleurs, ailleurs. J'ai toujours voulu échapper à la définition, à la catégorisation et à la fixation dans un personnage.

«Mâle Commode» est en train de devenir un personnage, et je n'aime pas tellement ça; je sens que je perds ma liberté. Hier soir, je pensais à une façon de ne pas tomber dans un personnage, et je n'en ai pas trouvé pour le moment, sauf celle qui consiste à «ne pas parler de soi»? Suivre le précepte de Don Juan Matus (Castaneda) et «oublier son histoire personnelle»? Rien de plus difficile. Et je ne crois pas que ce soit vraiment la solution. Je tiens à intégrer mon vécu, et non à le jeter aux oubliettes.

Ce journal a été pensé pour que je ne me sente pas pris dans un schème, un thème, une cage. Le blogue ne contient pas de «description»; j'ai utilisé les libellés pour bien classer et séparer les articles; pour l'apparence, le gris, qui ne risque pas de m'énerver et de me faire vouloir changer de couleur aux deux jours. Je vais devoir travailler à améliorer certaines choses dans les prochains jours afin que je me sente plus chez moi dans ce blogue. Enfin, on verra; si je n'y arrive pas, je partirai ailleurs tout simplement, sans laisser d'adresse. J'ai toujours aimé l'aventure, et vous?

jeudi 10 septembre 2009

I Wanna Fuck Now

C'est le titre d'une pièce du groupe industriel Klute que j'écoutais dans les années 90. Je me rends compte aujourd'hui de ce que ce titre a de ridicule, et pourquoi le groupe n'a pas duré : personnellement, je ne me vois pas en train de crier sur un stage «I Wanna Fuck Now!», même au son de la meilleure musique industrielle du monde.

Si tu veux «fourrer» right now, appelle-toi une escorte, ou descend la culotte de ta blonde sans avertissement, mais disons que ça fait assez pitoyable, et surtout, en manque, désespérément. Nietzsche disait dans le Zarathoustra qu'il y a des hommes pour qui il n'y a pas de plus grand plaisir que de faire l'amour. C'est le seul et unique, et le plus grand plaisir de leur vie : il ne pense qu'à ça, que ce soit aux femmes ou aux hommes. C'est l'enjeu principal de leur vie, et de tous leurs projets : «À quand ma prochaine baise?». Je les appelle les «voluptueux».

Personnellement, j'aimerais n'avoir aucun désir sexuel et être à l'image d'un être divin, céleste, omniscient, sans désir aucun, même pas celui de manger. C'est la connaissance qui me fait bander, les livres, et j'ai fait le choix conscient de faire passer la composante sexuelle et le désir charnel après mes objectifs. J'aime bien par contre m'amuser à imaginer toute sorte de choses, fantasmer, parler de cul sans retenue, ça aide à évacuer, et ça réveille la libido qui parfois sommeille à demi. Je prends le désir quand il passe, et je ne planifie jamais de faire l'amour. L'amour doit toujours être spontané pour rester vivant. En tout cas, c'est ma vision des choses, et mon truc pour éviter de tomber dans la routine. La routine comme l'excès sont les ennemis mortels de l'amour.

mercredi 9 septembre 2009

Je devrais me raser 2

J'ai décidé de perdre des livres, alors je bois moins de bière et vais plus souvent au gym; et comme je sais que 90% du problème c'est la bouffe en trop, je mange moins. Je fais des progrès assez rapidement, espérons que ça se maintienne. Mon but est de revenir à 220; lorsque je pesais 200 j'avais un ventre plat et un cul d'enfer, je m'entraînais quotidiennement, mais ma masse musculaire n'était pas aussi développée qu'aujourd'hui. J'étais topé au développé-couché avec poids libres à 80 lb chacun; ce n'est que depuis deux ans que j'ai réussi à me rendre à 120 lb chacun, et ensuite j'ai stagné, car je pouvais aller plus loin, mais la plupart des gyms n'ont pas l'équipement. Ensuite, j'ai remis tout ça en question, car autant la perspective de lever même 100 lb d'un seul bras me paraissait impossible auparavant, autant maintenant le fait que je semblais ne plus avoir de limite, conférait tout cela au non-sens. Où ça allait arrêter? Car ça allait arrêter un jour, les progrès, le grossissement des muscles, l'augmentation de la force. Eh bien, ça allait arrêter quand j'allais commencer à me blesser. C'est aussi simple que ça, et aussi stupide que ça.

Ce que j'aime, c'est de lever des poids très lourds. Je sens alors que je me dépasse et j'ai un certain rush. La routine des culturistes m'a toujours paru extrêmement ennuyante, et à chaque fois que je me suis inscrit à un gym dans cet esprit, j'ai fait une semaine ou deux et c'était terminé. Je ne supporte pas la monotonie de la routine, qui me rend complètement légume. Je ne suis pas une machine, j'ai besoin de diversité. Peu importe, aujourd'hui je fais des exercices ciblés et simples, et je n'essaie pas de battre des records de force : abdos, triceps, biceps, pectoraux, épaules, cardio (50%) : simplicité et efficacité; découpage, vitalité et force, et surtout, du bon gros suage.

Quoi qu'il en soit, hier soir après l'entraînement où j'ai sué sang et eau comme d'habitude, je me suis rendu au Renaud-Bray sur St-Denis. Je puais en sacrament, mais comme le monde me fait chier, ça me fait parfois plaisir d'empuanter le monde. Je voulais un livre sur le japonais, mais ne trouvant pas l'information que je cherchais, c'est-à-dire comment la langue fonctionne, je l'ai laissé puis j'ai pensé que j'allais me contenter du chinois que j'avais déjà commencé à apprendre. Ensuite, j'ai pris un livre sur l'arabe et un sur le perse : je suis toujours hésitant à savoir lequel des deux j'aimerais apprendre. On parle d'un cours d'introduction ici, pas d'un apprentissage complet, j'aurais pas mal de temps à perdre. N'ayant pas encore les moyens pour voyager, je voyage en apprenant des langues, et en même temps je trouve que c'est beaucoup plus instructif. Mon but est de connaître différents «paradigmes». Si je parle français, je n'irai pas apprendre une langue qui prend sa source dans les mêmes racines, comme l'espagnol, l'italien ou encore le latin, quoique cette dernière me sera toujours utile en philosophie, et j'aime bien aussi quelquefois épater ma blonde en jetant quelque expression latine, ça fait chic et j'adore faire rire en affectant un peu la pédanterie.

J'ai donc choisi l'allemand, pour les racines indo-européennes (déjà fait 5 cours, pas fou de cette langue); le chinois, pour sortir du paradigme de pensée occidental (déjà fait 2 cours, et j'adore); le grec ancien, pour l'étude d'un peuple fondateur. Je trouve l'étude du latin et de l'arabe hautement rébarbative, mais je devrai me pencher davantage sur ces langues un jour ou l'autre. Surtout le perse, où le mot qui désigne l'«homme» est «Marde»! Un peu troublant!

Finalement, j'ai acheté La troisième femme de Lipovetsky et L'Éthique de Spinoza, ainsi qu'une grosse Molson que j'ai bue dans ma cuisine tard la nuit en faisant de bonnes lectures.

mardi 8 septembre 2009

Fantasia

À la demande d'Helena, je vais donc parler du fantasme qui me fait le plus vibrer, celui, en fait, qui marche à tous les coups. Toutefois, il y en a plusieurs...

Une femme assise dans l'herbe très verte, elle enlève ses souliers et replie ses jambes de côté en posant ses pieds un par-dessus l'autre. La plante de ses pieds est rose foncé, sauf au milieu où c'est d'un blanc crème, contrastant avec le rose des parties supérieure et inférieure et le vert de l'herbe. Les parties rosées donnent une impression de chaleur et de santé sexuelle, et par le fait même, de fertilité.

Aussi, une femme qui conduit nu-pieds dans son auto, et dont je suis le passager, témoin pour le moins excité par la scène!

Une femme avec de très gros seins et qui menacent de sortir de son soutien-gorge. (Eh oui, c'est l'âge qui fait ça, car je n'avais pas ce fantasme avant; j'aimais plutôt le cul et les seins n'avaient aucune importance)

Les cheveux des femmes me font capoter! Surtout les longues crinières épaisses et ondulées qui descendent comme une cascade ou qui font penser à des rayons dorés; aussi, les cheveux très bouclés qui s'élancent parfois dans les airs, ou restent compacts en formant une masse dense, et dans laquelle on a envie d'enfouir les doigts. Une fois dans l'autobus, je n'ai pu résister : j'ai passé discrètement la main dans la belle crinière de la fille assise dos à moi.

Une femme à la peau très blanche et à la chevelure rousse, en minijupe verte et talons hauts, ou avec des cheveux noirs, minijupe noire, talons noirs et un rouge à lèvres très rouge.

Pour finir, le charme est à 90 % dans les yeux de la femme, et une femme sans la vivacité du regard, l'éclat, la profondeur (les yeux noirs, ça aide toujours), l'intelligence, perd presque tout attrait, du moins, à mes yeux.

Et pour terminer la terminaison : tout pour moi chez la femme peut devenir un fétiche. Il s'agit de travailler à rendre absolument belle la partie dont vous voulez qu'on devienne dingues, et surtout, de la mettre en évidence!

Je tague Helena, Angélus, Alyss et Cannelle.

lundi 7 septembre 2009

Girl Next Door

Le fantasme de la fille d'«à côté» est universel. Pourquoi? Parce que le voisin la côtoie, la voit souvent «sans fard aucun», la surprend en robe de chambre sur le perron en train de ramasser le journal, voit sa tête pleine de bigoudis à la fenêtre, l'observe discrètement au travers de la haie en maillot de bain dans la cour, la croise dans ses moments intimes avec son copain sur le seuil de la porte, etc. Il la voit dans ses pires et ses meilleurs moments, matin, après-midi, soir, hiver comme été; il l'entend gueuler, brailler, jacasser, jouir, parler de ses bobos et de sa cellulite de l'autre côté du mur, bref, il la voit telle qu'elle est, sans la «façade» qu'elle montre aux autres ou à son copain et il apprend à l'aimer de cette façon, c'est-à-dire, pour de vrai.

Ma position préférée



De cette façon, je peux lécher les pieds de ma partenaire.

Pédaler dans le jello

À l'image des nouvelles plates, il ne se passe jamais rien et on a toujours l'impression de pédaler dans le jello, je vais donc raconter ma journée sans action.

M'ennuyant chez moi, j'ai décidé de rembourser ma blonde subitement de l'argent que je lui devais. Je devais prendre ma douche, j'étais passé date, les cheveux encore avec les plis matinaux; j'avais mon short pas beau que je porte seulement dans l'appart et un t-shirt blanc banal et des gougounes; bref, j'avais pas d'allure. Je l'ai invité à venir à la banque avec moi; finalement, rendus à Villeray, j'ai décidé qu'on pourrait prendre une marche vers le parc Jarry et revenir après à la banque.

Ma blonde était contente car on ne marche jamais dans le coin. On a fait le tour du parc, et je me suis même surpris à regarder une partie de soccer, alors que je n'aime aucun sport, on dirait que l'esprit de compétition dans le mâle ne disparaît jamais totalement. En contournant les buttes j'ai regardé une femme qui venait vers nous, elle avait des talons hauts, assez inusité dans la garnotte. Depuis très longtemps, je regarde instinctivement les yeux, puis les souliers ou les pieds, puis les yeux à nouveau. Mais ALERTE ROUGE! J'ai regardé une autre femme alors que je suis accompagné de ma blonde! Une femme couchée sur le ventre dans l'herbe accompagnée de son chum riait, et ma blonde me dit par la suite qu'elle devait rire à cause de moi, et qu'elle avait eu l'air de la pauvre blonde conne et cocue.

J'étais sous le choc. Ce qui pour moi était tout à fait naturel, de regarder autant les hommes que les femmes qui viennent vers moi, venait de causer un drame. Cependant, il est vrai que je ne regarde pas les femmes de la même façon : j'utilise inconsciemment un regard de séduction, et je l'ai appris en regardant une émission où des femmes sur la rue devaient inviter des hommes à manger des insectes : les femmes qui utilisaient cette technique réussissaient toujours à faire manger aux hommes les bebittes, car elles séduisaient les hommes en envoyant des signes clairs, par le regard seulement.

J'ai expliqué à ma blonde qu'elle ne doit pas s'empêcher de regarder les autres gars en ma présence, parce que de toute façon, elle le fait quand je ne suis pas là. Ce n'est pas parce qu'on est en couple qu'on doit avoir des oeillères et être barrés dans la tête. Je trouve profondément déprimante cette attitude et pour ma part je préfère, pour ma santé, et la santé de notre couple, être toujours en mode séduction. La séduction c'est la beauté, la jeunesse, la vivacité; les personnes en couple qui se rangent deviennent pépères, pas beaux, désapprennent de séduire et viennent à ne plus se plaire. Ils se prennent pour acquis comme des objets, un char, une maison, un bibelot, et s'ennuient à mourir, jusqu'à ce que la flamme s'éteigne pour de bon.

Le couple a besoin de challenge, d'une certaine ambiguïté, de l'incertitude relative, sinon ça fouèrre comme on dit. Eh bien, un très grand nombre de couples s'écrasent parce qu'ils veulent trop correspondre au couple traditionnel qui ne tient pas assez compte de la volonté de conquête. L'homme prend sa femme comme un bien, lui fait des enfants, et ça se termine là; ensuite, en secret, il fourre des maîtresses, alors qu'elle a des aventures occasionnelles avec d'autres hommes. C'est assez con n'est-ce pas? Passer sa vie à mentir et à faire les choses en cachette. Je préfère parler ouvertement de mes fantasmes avec ma blonde, qu'on ne se considère pas comme s'appartenant l'un à l'autre, et qu'on vive comme au début de notre relation, où il y avait un certain suspense, une tension sexuelle forte, une volonté insatisfaite de s'accrocher l'un à l'autre. Quand on ne respecte pas les règles de notre liberté, on tombe assez vite dans la routine, l'écoeurement et l'idiotie béate et satisfaite noyée dans l'acquisition compulsive de biens matériels, ou encore dans le jeu.

dimanche 6 septembre 2009

Paréo

-C'est sexy ce que tu portes, c'est quoi?
-Un paréo.
-C'est quoi un paréo?
-Un foulard que je me mets autour de la taille.
-For what reason?
-Je range mes vêtements, en attendant que je mette ma jaquette.
-En tout cas, ça allume disons.

Et je tire sur le foulard pour l'amener vers moi.

Douleur, emporte-moi

«Think positive, my man» : pauvre con. La culpabilité me saute à la gorge, j'ai juste envie de noyer tout ça dans l'alcool, et ça revient au même, je redeviens méchant, parce que je souffre. On dirait que la vie, y faut passer par-dessus en sauvage, ne pas trop la regarder, ne pas trop s'y attacher, ne pas trop aimer, remplir ses obligations envers l'Espèce et s'en aller gentiment, ou au plus crisse, selon les circonstances. L'amour rend mou, il paraît.

On dirait que les saloperies qu'on a faites aux autres personnes, aux animaux, ne partent pas avec le temps, rien ne s'efface; inversement, nos blessures ne guérissent pas vraiment. Elles reviennent ouvertes, béantes, suppurantes, par à-coups. Tout à l'heure dans le bus, ça m'est remonté, toute la merde; j'avais la fenêtre ouverte, il y avait beaucoup de monde, je braillais dans le vent, ça paraissait moins; j'avais un poignard dans le ventre, j'étais enfermé dans une cage, j'étouffais. Bien sûr, je suis un tough, un gros bonhomme de 250lb, je dois faire preuve de courage et tout prendre sur moi. Je ne suis pas censé avoir d'émotions.

On dirait que rien ne disparaît vraiment, rien n'est vraiment oublié. Il se forme des plis, un empilage, un blocage émotionnel pour se protéger, et parfois tout ça débloque d'un coup, les plis se déplient. Je me réconforte en me répétant une phrase que j'ai entendue, que «peu importe ce que je ferais, je finirais par le regretter». Mais ça ne change pas grand-chose à l'affaire. J'ai juste coupé la musique qui avait tout déclenché, j'ai mis du métal pour bien rebloquer le trou, et ça a marché.

Arrivé chez moi, je me suis acheté de la bière pour me calmer. Il m'arrive de croire que toute cette mauvaise conscience est factice, je ne sais pas quoi en penser, et le pire c'est que je crois qu'elle ne m'empêcherait pas de refaire le mal, car je ne le ferais seulement que d'une autre façon. C'est pourquoi j'ai pensé dans le bus qu'«il vaut peut-être mieux ne pas trop s'attacher à la vie», et que nous ne sommes «que de passage», pour quelle aventure? Pas de réponse.

Derrière tout homme, il y a une femme

«Derrière tout homme, il y a une femme qui s'écarte

Réplique sarcastique à ma blonde qui veut s'attribuer tous les mérites dans la maison alors que je lui demande où sont mes chandails et qu'elle les trouve et qu'elle me lance depuis trois jours le fameux «Derrière tout homme...». Dit aussi avec la pensée de la coucher sur le lit right now et de la fourrer.

samedi 5 septembre 2009

Grosse vie sale

Je lisais Le crépuscule du devoir de Lipovetsky dans le métro on my way to work, et ça m'a fait penser à un petit conte taoïste, assez drôle, mais trop vrai, et pour cette raison, tragi-comique. C'est le conte intitulé «L'homme et les singes» de Lie-tseu. C'est l'histoire d'un amateur de singes au moment où survient une disette; celui-ci craint qu'ils ne se rebellent car il doit diminuer leur quantité de nourriture : il leur dit d'abord avec ruse «Si je vous donnais le matin trois châtaignes et le soir quatre, cela suffirait-il?». Tous les singes se levèrent, furieux. Se ravisant, il dit alors : «Soit, vous aurez le matin quatre châtaignes et le soir trois. Sera-ce suffisant?» Les singes se couchèrent, satisfaits.

Eh bien, pour revenir à ce que je lisais, ça parlait des années 70 et de la révolte contre le «Métro-boulot-dodo». Revendication prioritaire du temps libre. L'importance de la réalisation de soi sur la réussite professionnelle. Bref, on préférait prendre ça mollo, faire moins d'argent mais avoir plus de temps pour soi et la famille : on fantasmait en quelque sorte sur une utopie style «zéro travail, société de loisirs, temps libre total». Cette attitude antitravail a fait son temps. Les entreprises sont wise, comme l'amateur de singes : «Dès 1985, 61% des travailleurs européens faisaient le choix d'une augmentation de salaire plutôt que d'une réduction du temps de travail.» Voilà, on s'est fait fourrer sur toute la ligne.

On n'a pas encore compris la crosse de l'équivalence temps=argent, même si on s'en rince les oreilles. On pense qu'en travaillant pour un plus gros salaire on va avoir plus de temps au bout du compte, mais non, unfortunately : ton temps, ce que tu as de plus précieux et d'absolument inéchangeable, tu le donnes au plein qui t'exploites pour qu'il puisse vivre dans sa grosse cabane et se prélasser les pieds dans le sable chaud sur une plage dans le Sud alors que toi, pendant les meilleures années de ta vie, tu te fends le cul en quatre au frètte les deux pieds dans sloche pour sa crisse d'entreprise sale qui empoisonne le monde et l'environnement. Et, comble de la marde, en tout et pour tout, tu ne fais pas plus d'argent si tu tiens compte de l'augmentation du coût de la vie, mais une chose est sûre, tu as moins de temps. Relativement, par rapport au reste de la masse des travailleurs tu t'en tires à meilleur compte, mais absolument, tu es pire. Calcul ça comme tu veux, tu te fais fourrer pareil. Tu ne fais pas partie de la classe supérieure, alors oublie ça : tu vas travailler toute ta câlisse de vie, pis tu vas en manger d'la marde. Ton temps, ta vie, ne t'appartiennent pas : tu donnes tout ça à ton Maître, pauvre petit singe épais et grégarisé.

On te donne plus de bidous, mais le plein est ben crampé, parce que c'est le temps qui compte, pauvre cave! Le temps que toi tu passes à travailler pour lui, le temps que tu perds, alors que lui s'amuse à compter les billets que tu lui mets dans les poches, qu'il donne la meilleure éducation à sa progéniture de morpions, qu'il profite des meilleurs soins de santé, qu'il profite de sa vie à tous points de vue, affectant une mine affairée le cellulaire collé sur l'oreille. C'est le kairos qui compte, but you don't know that. En réalité, ce n'est pas une lutte pour l'argent, mais une lutte pour le temps... Qu'une lutte pour le temps, car l'homme est mortel. L'équivalence réelle pour toi c'est temps = vie, mais pour le plein qui t'exploites c'est ta vie = temps, et il te donne de l'argent en échange de ta vie, alors que lui profite de la sienne quand c'est le temps d'en profiter: c'est ça le kairos.

Comme à toutes les époques, quand les gens vont se réveiller, ça va se régler dans le sang.

vendredi 4 septembre 2009

Oréo

Tu aimes te faire prendre
en sandwich
deux queues de rastas
sur ta peau blanche

Ton bassin se fait fendre
on laboure ton corps de biche
tes orifices font la fiesta
un fleuve de semence
coule
sur
tes

hanches

jeudi 3 septembre 2009

Escalade

Lorsque j'ai rencontré ma blonde au printemps, j'ai décidé de la mettre à l'épreuve pour savoir si elle était capable. Elle a mis ses bottes de cowboy blanches, neuves, c'était une fille très girly, et elle m'a accompagné à la montagne «pour une promenade». Une fois au pied du Mont Royal, je l'ai invité à faire de l'«escalade» avec moi, elle a accepté de me suivre : les belles bottes blanches dans la boue, et ça glissait beaucoup en plus, on s'accrochait après tout ce qu'on pouvait, et moi, une fois qu'on s'est rendu en haut après plusieurs minutes de labeurs et de sueurs froides, me suis aperçu que j'avais pris le mauvais chemin : on n'arriverait jamais à la croix, et on devait redescendre! Elle était en beau maudit, et moi je trouvais ça à la fois drôle et embarrassant! Ça nous a fait une histoire de couple assez amusante à raconter.

Désert

Lorsque je vois un avion de ligne passer dans le ciel bleu illuminé sans aucun nuage, comme aujourd'hui, je pense au désert, aux femmes voilées, au vent sec et chaud, au sitar, au baladi, aux mille et une nuits.

Talons hauts



Femmes, j'adore le claquement de vos talons hauts sur le trottoir.

Sexe neuf

C'est l'histoire d'une queue neuve, d'une chatte neuve, mais c'est surtout l'histoire de l'imagination. La queue n'a pas encore fait la tournée, la chatte non plus. On s'imagine la pureté, qui appartient désormais, après la première fois et selon notre vision des choses, au passé.

Or la pureté initiale des organes, n'existe pas.

Dans mon esprit, une star porno qui prend une bonne douche et lave son sexe après avoir passé trente gars dans un gangbang, est neuve comme une chatte qui ne s'est pas encore aventurée. Sexe propre = sexe neuf.

Si ma partenaire couche avec un autre gars et qu'elle se lave avant de coucher avec moi, ça ne me dérange pas, tout est lavé. La question de la pureté, à part du savon, c'est aussi, et avant tout, dans la tête que ça se passe. Une fille qui a fait le tour de la ville et qui continue de jouir comme si c'était la première fois, est pure. Celle qui est blasée et cynique après la deuxième baise de sa vie, même si elle utilisait tout le savon du monde, a perdu sa pureté, sa fraicheur, son «esprit du débutant», elle est déjà usée et souillée. Aucun homme ne veut de ce genre de femme, même si elle est pratiquement vierge.

Cf. Suzuki, Esprit zen, esprit neuf.

mercredi 2 septembre 2009

La vie des gens riches et famousses

Pourquoi ai-je toujours l'impression que mon propriétaire a une hose à la main et est en train d'arroser son gazon?

Je bois mon café matinal et dans 5 minutes je vais probablement commencer à me sentir horny.

Hier soir au café, je pensais à l'hôpital, en train de lire Capitalisme et schizophrénie, et j'ai trouvé l'analogie : l'hôpital est un utérus géant.

Est-ce que tu aimerais être publié? -Je l'ai déjà été, et franchement, je n'en ai plus rien à foutre de la gloriole. En même temps, ça me donne le droit de vous envoyer chier, éditeurs inclus, et aucun plaisir ne peut égaler ça.

Ce matin, je me sens comme Stephen Hawking : un cerveau dans une chaise roulante. Les neurones en moins.

Le 2180 Elo aux échecs n'est plus : je ne joue plus aux échecs. Pourquoi? -Ça consomme trop de temps. Tu joues depuis combien de temps? -Depuis trop longtemps déjà, dix ans. Dix ans de perdu dans la dope, dix ans aux échecs : un échec fulgurant, ou l'art de perdre son temps de façon inélégante. De toute façon, j'ai toujours été convaincu que quoi que je fasse, ça reviendrait toujours au même, c'est-à-dire : que je finirais par crever. Je vais probablement recommencer à jouer dans un mois ou deux, ou commencer à résoudre des problèmes de calcul différentiel et intégral, ou prendre des cours de grec ancien, ou dérouiller mon allemand, ou continuer mes cours de chinois, ou encore me mettre à l'arabe et manger des chattes arabes.

Le labeur de l'homme est un long cri absurde en direction du néant. (À chanter en choeur lors de votre prochaine fête familiale)

mardi 1 septembre 2009

Preuve d'amour

L'exclusivité sexuelle est peut-être une preuve de soumission ou de la volonté de réciprocité fidèle, une sorte de pacte, mais elle n'est jamais une preuve d'amour, et pourtant, nous confondons constamment cette exclusivité et l'amour... What is love, then?

Paralysé

Semaine de merde. Incapable de résister à mes instincts. Comme un animal. Pogné pour rester à la maison, su'l cul, mal de dos énorme. Ne pense qu'à une chose, non, pas au sexe, quoique ça pourrait venir bientôt, je pense à aller acheter Capitalisme et schizophrénie de Deleuze et Guattari. J'attends qu'il passe en usagé, mais il ne passe pas et finalement je me retrouve à dépenser plus, car j'achète plein d'autres bouquins.

Je me sens comme un légume, ne suis plus moi-même, codéine, excès de bière? Non. Juste une semaine de merde.