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«Je n'ai qu'une passion: celle qui me permet d'être libre sous le joug, content dans la peine, riche dans la nécessité et vivant dans la mort.» Giordano Bruno

samedi 26 décembre 2015

46

L'industrie pharmaceutique fait son argent sur le dos des malades. Nous pensons que le progrès médical réussira un jour à éliminer définitivement toutes les maladies graves, mais cela n'arrivera pas, tout comme la télé sans pubs que tout le monde espère, car les industries pharmaceutiques vivent de la maladie, et inversement, la santé et le rétablissement définitif les tuent.

La solution définitive aux maux de l'humanité ne peut venir que de la recherche fondamentale financée par l'État ou par des donateurs très généreux, car on parle ici d'investissements en centaines de milliards de dollars par année.

Que les profiteurs des industries pharmaceutiques aillent faire leur argent ailleurs, et qu'ils cessent de tirer profit de la misère des gens.

45

Si la vie du philosophe n'est pas étonnante, ce n'est pas un philosophe.

44

On parle beaucoup de l'étonnement philosophique en philosophie, mais si la vie du philosophe n'est pas elle-même étonnante, ce n'est pas un philosophe.

mardi 22 décembre 2015

43

La grande compétence et le bon jugement sont rares. La majorité semble avoir raison à cause du nombre, mais elle fait souvent consensus sur l'erreur et trompe tout le monde. La foule n'a pas besoin de se faire violer, elle se viole elle-même.

42

Les valeurs sont infinies en pratique et ce sont des paramètres pour l'action, la pensée, et les réactions émotives. Certaines valeurs portent aussi sur d'autres valeurs et n'agissent que rarement directement sur la réalité. Certaines valeurs sont aussi uniques, comme les individus.

Cette pensée sur les valeurs m'est venue il y a de cela plusieurs semaines, et je la prends donc en note avant de l'oublier.

Elle m'est venue alors que je venais de me coucher, et là dans le noir, j'ai compris la complexité et le dynamisme changeant des valeurs qui me faisaient agir, penser, ressentir de telle ou telle façon selon mon monde environnant. J'ai compris aussi qu'il y avait des valeurs qui «jugeaient» d'autres valeurs, et d'autres encore qui en englobaient comme dans des ensembles vivants.

vendredi 18 décembre 2015

41

Si tu te donnes «sans compter», il va y avoir un ingrat pour te demander «qu'est-ce que t'as fait?» d'un faux air défiant, et tu ne sauras pas quoi répondre, parce que n'ayant pas «compté», t'auras l'impression d'avoir rien fait. C'est ainsi que le mesquin, qui compte toutes ses petites actions chiches, accuse le plus généreux d'avoir rien fait, et passe, lui, le séraphin, pour la grande âme.

La ruse donne aux petits la longueur d'avance dont ils ont besoin pour vaincre.

40

Des fois en lisant, on tombe sur un mot curieux, un mot qu'on n'a jamais vu, on n'a aucune idée de ce qu'il veut dire, on essaie de le déchiffrer, on regarde le reste du texte et on s'imagine qu'il veut peut-être dire ceci ou cela, mais rien n'est sûr, puis on passe à la prochaine phrase et on l'oublie.

Ce mot, c'est moi.

jeudi 17 décembre 2015

39

Je rêve d'une histoire, d'un roman sans narrateur, exactement comme ces documentaires où une série de témoins orientent la discussion sans qu'on entende ni ne voit jamais le reporter.

38

C'est l'obsolescence programmée qui nous fait travailler comme des fous, pas les «besoins» des gens.

37

La plus grande tare du capitalisme, mais qui lui permet en même temps de survivre, c'est de tout faire pour que ça brise.

Alors, le moyen le plus efficace de tuer le capitalisme, c'est donc de faire les choses pour qu'elles durent le plus longtemps possible.

36

C'est une illusion de croire que le Pouvoir nous représente.

Enlevez toutes les industries d'entre les mains des capitalistes et mettez-les plutôt entre les mains du Pouvoir-qui-nous-représente...

Y a-t-il vraiment une différence qui s'est opérée là?

Va-t-on travailler moins fort, moins longtemps, être plus payés, plus heureux?

On va seulement passer des bandits du capitalisme aux bandits du Parti.

Toujours seule la forme change, mais les rôles restent les mêmes.

Si l'on se donnait la peine d'examiner le féodalisme disparu et de le comparer au monde d'aujourd'hui, on verrait que la forme a changé, mais que les mêmes rôles sont toujours là.

Révolutionner le monde, c'est vouloir que l'homme ne soit pas l'homme.

Or, l'homme est en majorité un animal, qui obéit à ses instincts.

Tout en lui est mécanique.

C'est pourquoi une seule personne peut commander et oppresser des millions de personnes sans que rien ne lui arrive jamais.

Aussi longtemps que chaque homme pris individuellement aura peur d'un seul homme, il en sera ainsi.

35

Une chose dont je suis certain, c'est que tout en moi est punk.

Je suis né au début des années soixante-dix, donc mon ADN est punk.

Même ma merde est punk.

Tout en moi est anti-héros, anti-rockstar, anti-establishment.

Je comprends maintenant pourquoi je deviens fou quand on essaie de me mettre dans une cage.

Je comprends aussi maintenant pourquoi je suis abonné à l'autodestruction.

34

Avant de pouvoir transformer la société, il faut se transformer soi-même.

On ne peut vouloir aller plus loin en sautant par-dessus la pensée contemplative.

Marx et les communistes sont dans le champ.

Le changement intérieur est bien plus radical que tous les changements qu'ils ont bien pu proposer.

Mais demander cela à tous, est encore plus utopique.

Et tout cela revient encore à la tristesse.

33

Je lis «La conquête du pain» de Kropotkine, et ce n'est que tristesse. Le communisme anarchiste n'est qu'une grande illusion, une grande utopie qui dès qu'elle serait réalisée se transformerait en cauchemar généralisé. Il n'y a pas de sortie du capitalisme de cette façon, ça n'a aucun sens. On veut dépouiller le capitaliste de ses biens en prétextant qu'il ne travaille pas et se fait vivre sur le dos des autres, mais c'est entièrement faux. C'est l'envie qui parle là. Il a beaucoup plus d'argent que les travailleurs ordinaires, oui, parce qu'il les exploite, mais lui aussi travaille très fort pour s'assurer de son pécule. Même si c'est probablement lui qui travaille le plus, cela ne justifie quand même pas qu'il ait tout et les autres rien, j'en conviens.

Mais il n'arrive aux gens que ce qui leur ressemble. Les gens sont désunis, ils sont incapables de s'organiser, ils n'arrivent même pas à s'entendre entre eux. Donnez-leur des vêtements et de la bouffe gratuits, ils iront les vendre ailleurs. Pour ne pas qu'ils les vendent, il faut que tout soit vraiment mauvais, la bouffe et les vêtements. Tout le monde aura donc de la merde, et des vendeurs extérieurs viendront les fournir en choses de qualité, et le marché noir apparaîtra, et voilà les classes qui reparaissent. Regardez seulement aujourd'hui pour voir ce que les gens pensent des entreprises publiques: on passe notre temps à chialer sur elles. Imaginez alors si tout était publique... Le chialage serait sans fin. Alors, pouvons-nous vraiment nous débarrasser du capitalisme? - Impossible tant que nous ne nous serons pas débarrassés de nous-mêmes.

32

Ma vie n'est que tristesse sans fin.

samedi 12 décembre 2015

31

Dans le Bien, veille le Mal, toujours prêt à reprendre le dessus.

vendredi 11 décembre 2015

29

Une de mes résolutions cette année est d'arrêter de me plaindre...

Vraiment très difficile résolution...

Vraiment très facile à oublier...

28

Le meilleur moyen d'être heureux est de réussir à jouir de chaque chose qu'on fait.

Tous les moments sont «inoubliables».

27

Les écrits religieux sont vraiment n'importe quoi, comme l'idée de «dominer la nature», etc., un paquet de conneries. C'est trop vieux et ça a été censuré et falsifié à souhait pour servir les intérêts de ceux qui ont voulu utiliser ces écrits pour conserver leur pouvoir. On ne sait pas de quoi pourraient avoir l'air des écrits religieux authentiques. Les hommes du temps ont eu amplement l'occasion de pouvoir faire ce qu'ils voulaient avec ces papiers, et je sais qu'ils n'avaient aucun scrupule à le faire. Si nous prenons ces tissus de mensonges pour des vérités, c'est bien parce que nous ignorons tout de la vérité.

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La Machine Totalitaire ou La Machine de Non-Liberté.

jeudi 10 décembre 2015

25

TOUT ce que je fais est important. J'ai décidé de voir les choses ainsi à partir d’hier soir: d'accorder une importance absolue à tout ce que je fais, même si ça semble n'avoir aucune importance.

Je suis arrivé à cette façon de voir les choses après avoir pensé que les fameux objectifs de vie que je me suis fixés sont peut-être illusoires après tout.

Et s'ils sont illusoires, ce qui est devenu très probable selon moi depuis hier, cela veut dire que quand je crois perdre mon temps en faisant quelque chose que je crois sans importance, et que je le fais comme pour m'en débarrasser, je perds ma vie.

Je perds ma vie ainsi depuis des années, car je passe mon temps à faire des choses qui sont toutes condamnées à être sans importance par rapport à des buts grandioses que je me suis fixés inutilement, et qui ne servent qu'à empoisonner ma vie et à m'empêcher d'en apprécier chaque instant.

Or, les choses «sans importance» sont toute la vie.

C'est ce que j'ai pensé hier soir.

mercredi 9 décembre 2015

Les deux revendications sociales essentielles

Les deux revendications essentielles pour que la société puisse continuer d'avancer au lieu de reculer comme elle le fait présentement: le Revenu Minimum Garanti (RMG) et les études universitaires gratuites.

La société se doit de supprimer toute contrainte aux études universitaires des générations à venir. L'éducation, le savoir et la culture doivent circuler librement et être accessibles à quiconque veut y accéder. Nous devons donner ce droit à tous et assumer ce coût collectivement et non individuellement, ainsi nous aurons davantage de gens plus éduqués plus rapidement, qui n'ont pas toujours les moyens de poursuivre leurs études, et soient prolongent (parce que ça coûte trop cher) soient abandonnent leurs études. D'autres n'ont même pas cette chance et n'entrent tout simplement pas à l'université parce qu'ils n'en ont pas du tout les moyens.

Pour justifier l'université payante on prend toujours les pires, comme aux États-Unis où l'université coûte peut-être dix fois plus cher qu'ici. On nous compare aux pires pour nous faire accepter le principe de payer pour être instruit. Mais le principe est tout simplement mauvais. Si l'eau du robinet domestique coûte dix dollars le verre dans un pays et qu'ici il ne coûte qu'un dollar, allons-nous accepter le principe de payer pour l'eau potable à domicile? Évidemment que c'est inacceptable, peu importe le coût, et c'est la même chose pour l'éducation.

L'éducation c'est l'avenir de la société, sans elle, l'économie crève, comme une plante sans eau. C'est aussi simple que ça.

Il a été prouvé que les enfants des classes défavorisés réussissaient généralement moins bien à l'école que ceux des classes aisées (dans cette étude de Statistiques Canada on essaie par contre de minimiser les résultats). On peut s'imaginer ensuite ce qui arrive à ces élèves lorsqu'ils n'ont pas les moyennes ou les résultats que les écoles supérieures exigent: ils sont refusés, ou s'ils sont acceptés, ils se découragent à cause du niveau de difficulté ou des coûts financiers qu'ils ne peuvent se permettre. Et on a là la preuve que des classes sociales de gens favorisés renforcent leur position dominante avec de belles études et de bons emplois, tandis que les défavorisés sont laissés pour compte. Au pire, on leur donnera les emplois inférieurs, que quelqu'un doit bien faire après tout! C'est tout simplement dégoûtant!

C'est de l'injustice érigée en système! Les uns sont complaisants, parce qu'ils ne se rendent pas compte de leur avantage, et les autres se laissent faire, parce qu'ils ne se rendent pas compte que les dés sont pipés au départ et pensent que c'est de leur faute s'ils sont perdants!

L'université fait de la discrimination avec ses exigences de moyennes! Elle barre volontairement le chemin à ceux qui ont été moins favorisés dans la vie et les condamne à rester dans leur condition.

L'université désapprouve fortement les tricheurs, mais elle est la pire des tricheuses!

Elle avantage les riches à se tenir bien au-dessus de la mêlée!

À bas les classes sociales!

Règle pour la constitution d'une bibliothèque

Quand t'achètes des livres en double ou que t'hésites longuement avant d'acheter un livre parce que tu ne sais pas si tu l'as déjà, ta bibliothèque est rendue assez grosse.

«La Machine Totalitaire» sera dur à digérer

Je vous promets que mon livre en cours de rédaction «La Machine Totalitaire» sera comme un poutre de travers enfoncée dans la gorge du monde.

Je ne quitterai pas cette vie avant d'avoir égratigné solidement la sale face du système.

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Ça fait deux fois que je ressens cela: la surconscience.

Mes années d'étude y sont pour quelque chose: je me sens au-dessus de beaucoup de monde parce que je comprends plus de choses. Mon esprit englobe le leur.

C'est ce que je voulais depuis si longtemps; je commence à peine à y arriver.

Il faut toujours étudier, toujours plus, ne jamais arrêter d'apprendre de nouvelles choses.

Avant j'en avais l'intuition, mais maintenant je vois clairement qu'apprendre est une des tâches essentielles du philosophe pour avoir une vue d'ensemble et une compréhension supérieure des choses.

mardi 8 décembre 2015

The Prodigy - The Day Is My Enemy


J'ai acheté cet album l'hiver passé lorsqu'il est sorti, vraiment impatient de découvrir ce nouvel album du groupe The Prodigy. Le morceau de promo que voici était prometteur, mais lorsque j'ai découvert le reste, à la sortie de l'album que j'avais précommandé, j'ai été vraiment déçu. J'ai donc laissé tombé cet album, je ne l'ai plus écouté. J'aimais les trois derniers morceaux, mais pas assez pour continuer à les écouter. Puis dernièrement, j'avais un d'eux dans la tête, je me disais que ça irait bien avec mon rush d'étude actuel. J'ai recommencé à écouter les trois morceaux, puis l'album, et maintenant je me rends compte que j'aime tout l'album, et je ne sais pas comment cela peut être possible. Ça m'est déjà arrivé avec d'autres albums de d'autres groupes, mais c'est un phénomène étrange. On dirait dans ces cas que l'on n'est pas dans la phase pour apprécier la musique qui se présente à nous, et elle est juste alors jugée à ce moment-là comme «pas bonne».

Il faut toujours se méfier de son jugement esthétique.

Il y a des temps spécifiques qui nous permettent d'apprécier certaines choses, et d'autres, qui nous empêchent de les apprécier.

Je dirais que les événements de la vie, la façon dont on se sent, nos pensées, nos sentiments, influent beaucoup sur notre appréciation des choses.

Dans mon cas, c'est ce qui explique pourquoi je suis capable d'écouter du death metal, puis tout de suite après, du classique, et vice versa. Mon univers intérieur est très mobile, comparativement à d'autres personnes qui ne vont toujours être que sur une même longueur d'onde.

Je crois que c'est caractéristique des hypersensibles comme je suis.

Mais le plus grave dans tout ça, c'est que des critiques ont démoli tout de go le groupe en disant qu'il était fini. Et j'étais d'accord. Fâché en plus d'avoir payé pour un album si mauvais.

J'espère que The Prodigy n'a pas pris ça trop au sérieux, mais ça montre aussi qu'on peut faire des choses que les gens vont critiquer à mort sur le coup, et que plus tard, ça va être vu complètement différemment.

vendredi 4 décembre 2015

Plusieurs morts dans un attentat aux États-Unis: une journée comme les autres...

C'est de cette façon qu'un des médias étrangers couvre la nouvelle...

Un attentat n'est bien sûr jamais banal, mais c'est une autre façon de dire qu'on en a assez de la violence.

La solution va être difficile à trouver, parce que ça va demander de réfléchir surtout à long terme, ce que nous sommes la plupart du temps incapables de faire, habitués que nous sommes à des mandats démocratiques de 4 ans. C'est que ce que j’appellerais la myopie démocratique.

Si ces événements se produisent de plus en plus fréquemment, et de plus, dans des pays dits «libres, riches et civilisés», il y a un problème.

Pourquoi des gens ont soudainement envie de tuer tout le monde dans ces pays qui jouissent de l'abondance et de la liberté démocratique?

Ne nous a-t-on pas promis une société de loisirs dans les années 70?

Au lieu de cela, nous avons le néolibéralisme.

On utilise la vaste tromperie de la vocation pour nous faire travailler plus.

Il y a seulement les animaux qui ont des vocations, les hommes sont capables de faire plusieurs choses complètement différentes, pas juste une seule, comme notre système capitaliste aime tant nous l'imposer.

C'est à ce genre d'idées reçues comme celle de «vocation» qu'il faudrait s'attaquer... On retrouve cette idée d'enfermer le monde dans des cages à singes même chez Platon...

Les gens ne s'en rendent pas compte, mais il y a des pans entiers de la société qui ne sont pas capables de réaliser leurs rêves dans des pays de soi-disant liberté et abondance.

Tout ce qu'ils y retrouvent, ce sont des chaînes.

Aussi, au lieu d'avoir la paix universelle, je me retrouve à encourager la guerre contre des terroristes... C'est pas normal.

Je crois qu'une des urgences qui s'imposent à nous est de repenser l'État et son rôle.

Que fait-il vraiment en ce moment pour améliorer la vie de la société, la vie du monde en général?

En ce moment, il pense à bombarder d'autres pays dans une guerre sans fin.

L'État est idiot. Il se comporte exactement comme un requin capitaliste mesquin devrait se comporter.

Je repense encore aux actes charitables des milliardaires de ce monde, mais que fait l'État pour vraiment nous aider?

Je ne justifie aucune violence, mais nous ne sommes pas près de nous débarrasser de ce genre d'événements, et il sera probablement durable.

La guerre n'est pas une solution, ni le contrôle des armes.

Même si on interdisait les armes, on en retrouverait partout, comme la drogue et la prostitution.

On peut s'ériger en chevaliers de la vertu pour montrer qu'on est donc bons, mais on ne pourra pas interdire le vice.

La violence n'est pas seulement causée par ces terroristes, elle est partout, il suffit de s'ouvrir les yeux et les oreilles.

Regardez la télé, pas seulement les nouvelles, mais la façon dont on nous assène, que dis-je, dont on nous mitraille les nouvelles.

Nous sommes dans une société et un monde dominé par la violence.

Quelques raisons du pourquoi on en est rendu là: l'indifférence envers les autres, le manque d'empathie, l'avarice, la cruauté et l'agressivité, la volonté de dominer, la mesquinerie, la médisance, la méchanceté, la duplicité, etc.

Ce sont tous des vices qui deviennent généraux grâce à notre économie capitaliste.

La concurrence capitaliste encourage la méchanceté chez les hommes.

Ne pourrait-on pas enfin se permettre un monde qui est à la hauteur de nos aspirations et de nos véritables idéaux? C'est-à-dire un monde qui tienne compte de l'abondance apportée par la science et qui respecte vraiment notre liberté en tant qu'êtres humains qui souffrent et qui n'ont qu'une seule vie à vivre?

NOUS NE SOMMES PAS DES CYBORGS.

mercredi 2 décembre 2015

Zuckerberg donne 99% de ses avoirs

Mark Zuckerberg, le fondateur de Facebook, donnera 99% de ses actions au fil des ans à des causes charitables, ce qui représente 45 milliards.

Il n'est pas le seul des milliardaires à faire ça, mais il est le plus jeune. Warren Buffet donne, je crois, aussi 99% de sa fortune. Cela peut nous sembler énorme, et ça l'est aussi, mais ces milliardaires sont loin de faire vœu de pauvreté: avec 1% de leur richesse, ils restent quand même des milliardaires. Ne vous inquiétez pas pour leur confort.

Je voulais savoir ce que vous en pensez:

Est-ce que c'est une bonne chose, le fait que Zuckerberg donne 99% de sa richesse à des causes charitables?

Est-ce que ça ne vient pas encourager le corporatisme, le capitalisme, qui viennent se justifier de cette façon?

Les gouvernements ne commencent-ils pas à faire dur face à toute cette générosité du privé?

Si Zuckerberg peut donner 45 milliards, et les autres milliardaires, tout autant, pourquoi le gouvernement fédéral canadien ne peut pas donner 30 milliards par an pour le Revenu Minimum Garanti (RMG)?

Le RMG, c'est un chèque de 1000$ par mois donné à tous, peu importe le revenu. Il servirait, entre autres, à éliminer l'aide sociale et l'assurance chômage, sans parler de la précarité qui fait qu'il y a encore des gens aujourd'hui, et cela c'est vraiment incroyable dans un monde aussi évolué que le nôtre, qui se retrouvent à la rue du jour au lendemain, sans argent, sans personne pour les aider, et qui sont incapables d'en sortir. Ces gens peuvent rester pris dans leur condition, devenir malades ou se retrouver en prison. Se sortir de la misère, ce n'est pas toujours une question de «volonté». Beaucoup se découragent quand tout joue contre eux, et c'est normal.

Le RMG pourrait éviter ce genre de situation et permettre à tous de relever son niveau de vie, de se trouver un emploi qui lui convient davantage, de faire de meilleures études, en un mot, cela nous permettrait d'être plus heureux et productifs. Il représente 10% du budget fédéral annuel canadien. On est loin du 99% de Zuckerberg, me semble que c'est un minimum.

C'est pas pour rien que la classe politique est discréditée.