Il faut regarder la beauté d'un oeil différent (pas nécessairement d'un point de vue mathématique). Il faut savoir qu'est-ce qui est beau dans la beauté. Il faut prendre conscience de ce qui fait la beauté d'une belle chose. La beauté est une forme, une configuration. Ce qui fait la beauté, c'est qu'elle renvoie à autre chose, elle fait rêver comme on dit. Elle est poésie des sens.
L'importance de la non-mutilation. Les proportions. Les couleurs (qui rappellent ou évoquent toujours autre chose). Le roux (le feu, la passion). La blancheur ou le blond (la pureté, la jeunesse). Les couleurs foncées (la chaleur, le caractère). Le Beau dépasse la simple valeur mathématique. Il faut vouloir maintenir le Beau. Les valeurs mathématiques n'impliquent aucune volonté. Pourquoi veut-on la beauté? et pourquoi veut-on la conserver?
L'on interprète la beauté. Nous ne sommes pas tout entiers livrés à elle, une distance nous en sépare. Néanmoins, elle provoque un envoûtement caractéristique, une rêverie.
Le visage. La rondeur dénote la douceur, la souplesse, l'accueil. Les yeux sont d'une importance capitale : le regard. Beaucoup de choses sont révélées par le regard. Les couleurs évoquent le chaud ou le froid (les yeux foncés sont plus chauds, les pâles plus froids). Les yeux peuvent exprimer les sentiments, la malice, la naïveté, etc. L'ouverture du regard ou la fermeture (les yeux semi-clos, petits ou ternes). Les grands yeux chez une femme renvoient ou veulent renvoyer à : l'ouverture, la réceptivité, la curiosité, la naïveté, l'intelligence, le désir. Le léger froncement de sourcil, courant chez l'homme, renvoie ou veut renvoyer à : l'aplomb, la confiance en soi, la sécurité, la solidité, la fermeté, l'assurance, la capacité à protéger, la force.
Est-ce parce que nous sentons que nous faisons un avec l'autre que nous sommes amoureux? ou n'est-ce pas plutôt parce que nous sommes déjà amoureux que nous avons l'impression de ne faire qu'un avec cette personne?
Une certaine dualité se trouve en moi, et elle ne disparaît jamais complètement. Pourquoi cette dualité? Une chose peut être belle sans que je la voie ni ne la remarque expressément, sans qu'elle ne fasse aucune impression sur moi. C'est-à-dire que je la vois, mais elle ne me dit rien.
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