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«Je n'ai qu'une passion: celle qui me permet d'être libre sous le joug, content dans la peine, riche dans la nécessité et vivant dans la mort.» Giordano Bruno

vendredi 7 septembre 2018

Ces milliardaires en détresse

«Écoute chose, Elon Musk bla bla bla... Faudrait se mettre pour une journée dans ses souliers de l'enfer... On n'aimerait vraiment pas ça... Écrivons des articles sur la détresse de ces PDG milliardaires... Envoyons-leur des conserves...»

De vraies ordures...

lundi 23 juillet 2018

Regarde comme je vais parler beau, chose

«Salut les gars, comment allez-vous?

Ça va avec vous les gars.

Vidéo d'aujourd'hui, je ne sais pas là-bas en Instagram.

Si tu me suis, tu sais déjà.

Bon, je vais vous dire un semblable national avec l’utilisation des regards Shiseido. Avec le Shiseido.

Ici, il est un autre bar. Ici mes 30 ml vont s'ouvrir ici.

Vous avez un substitut national. Voici comment je le découvre.

Je vous dis les gars, s'ils vous disent que c'est bon et ce n'est pas un conte pour toi, si c'est bon marché, c'est bon. Je vais vous dire ce que je sais de parfum, je vais l'apporter ici et là histoire du parfum que je vais raconter et je suis allé je marchais et maintenant certains magasins de cette marque que les gens se couchent et roulent pour tout savoir.

Vous voulez sentir tout et tout ce qui à propos de ces bons magasins Natura et ici à São Paulo il y en a plusieurs et je, bien sûr, je ressens tout à plusieurs reprises. Je vais le mettre sur ma peau, je vais l'analyser, et je vais ici même maintenant ça sent bon et je connaissais ce parfum, je suis rentré et j'ai été surpris avec son évolution, les gens que je vais vous dire qu'il a un qualité regarder fixant la botte dans la pantoufle de nombreux importé ça dure les conceptions et je l'ai dit, le nôtre est le magicien, n'est-ce pas?

Je ne lui ai rien donné, j'ai postulé, je suis arrivé à la maison et dans la révolution, il commencé à me rappeler une autre odeur. J'ai déjà eu et j'ai dit nôtre. Je suis allé là en tirant je suis allé en tirant jusqu'à ce que je suis arrivé, je ne sais pas, mettre sur la peau un mettre sur la peau que j'ai observé pendant des jours ou je mets même, je suis ici avec vous deux et puis je vais vous montrer maintenant sans défilement parce que je n'aime pas rouler, tu sais quoi? ils vont commencer avec la boîte bec et échos de la taille des fleurs.

Regarde comme je vais parler beau, chose.

Ce parfum ici fixé fixe fixe, jusqu'à un autre jour, ma grand-mère est venue ici. Ma maison et moi avons aidé ma mère à prendre soin de moi. Je lui dirai, je lui dirai. Je l'ai rapidement acheté là-bas. Cela impliquera dans la voix que nous laisserons le «elle aime» comme toujours et le profil tellement que j'ai appris, j'ai appris à aimer perdre du parfum avec elle. Parce que cette histoire pour toi et on l'applique là-bas au sud, elle était assise sur le canapé, je suis passé par elle était la nôtre qui sent et si c'était lui nous sentons comme ça tout autour très bien, vous trouverez une odeur, une odeur, vous y trouverez un parfum floral, vous ne trouverez pas le parfum gourmand, vous ne trouverez pas d'odeur fruitée, aussi pas ce parfum et s'ils en ont un de plus, sentir comme ce ray-grass un jour, je sens plus sec mais fermé.

Voilà ce qu'il y a une odeur fraîche, rafraîchissant n'est pas un parfum d'agrumes. Ce n'est pas à vous d'avoir une idée non plus. Ressemble si un patio que vous comprenez est un ingénieur de brousse, une chose, sec sans être parfaitement agressif, alors si vous êtes à la recherche de quelque chose de différent, je sens comme ça aujourd'hui, je ne suis pas d'humeur. Je ne suis pas floral, je ne suis pas, je suis malade de Gurman Douze.

D'accord, une alternative, elle n'atteint pas 90 dollars que je pense que c'était le père. Je suis désolé si je me trompe sur le prix, mais n'a pas atteint 90 dollars, donc c'est une alternative à savoir que si je ne me trompe pas, ça doit sortir en ligne, non, non, non. Les gens peuvent rire sans crainte que vous aimez ce genre de parfum.

Vous l'aimerez ici et vous le ferez surprenant avec la fixation et je n'ai pas gagné, je ne le fais pas. La publicité de Natura, je ne fais pas de publicité ici je suis. Vous dire ce que j'ai découvert de rentable excellent ou élevé en cml demain.

C'est avec un parfum que les gens regardent la beauté.

Avez-vous un magasin près de chez vous?

Donnez-moi une pause, allez-y, mettez-le sur la peau.

Savez-vous, en saurez-vous plus ou moins?

Sentir, c'est bon les gens. Je vous ai dit ici, j'espère que vous avez aimé.

J'espère que vous les gars dans la prochaine vidéo allez rester avec Dieu, au revoir.»


Voilà pour les cadavres exquis. Lien de cette vidéo savoureuse en portugais:

Zen Shiseido: algum nacional parecido?


Si vous voulez le voir par vous-mêmes, allez sur la vidéo, faites Sous-titres, Traduire automatiquement en français, et si vous voulez, vous pouvez avoir accès au texte généré en portugais en cliquant sur les trois petits points au bas de la fenêtre de vidéo, vous aurez alors l'option d'ouvrir la Transcription. Au moyen de la transcription, vous pourrez foutre le tout en copier-coller dans Google Traduction, et avoir des petites variantes du texte, toujours aussi tordues, mais on peut encore bien deviner que, en gros, même dans YouTube, c'est Google qui fait la traduction sans qu'on se sache très bien pourquoi ni comment.

Je n'en connais pas la raison, mais le portugais est une langue qui fait toujours flipper les machines de traduction...

lundi 25 juin 2018

Salut cher journal

Salut cher journal,

Je ne t'écris pas souvent. Mais je pense souvent à toi. J'oublie ma vie. Comme dans un brouillard, mon esprit est au loin, dans une autre dimension désabusée médusée vieillissant à vue d’œil perdant espoir d'un jour se retrouver. J'aimerais prendre soin de toi, te nourrir de belles paroles et profondes, mais j'erre loin de chez-moi chez-toi dans les écrans violents de la lumière bleue. Ma voix s'est éteinte pour se perdre dans les abîmes en surface de l'aliénation courante en solde près de chez vous. L'atteinte fut proche d'y parvenir au sommet des rêves en attente réalisés sur les cimes du néant je crache la vie qui m'enfonce un clou dans la gorge profonde. Captif d'un public anonyme prisonnier de la vie réelle je suis hors d'onde. Je rayonne sur les sans-abîmes de mon moi l'espoir en moins j'avance vers l'au-delà au coin de chez-moi chez-toi chez les autres en plus de fonds courants transactionnels. L'affaire n'est pas bonne puisque toute trace perdue mon moi s'est effacé transformé renégocié à la baisse par-dessus le marché des sans-naissance. Je reviens vers toi aujourd'hui cher journal, ne m'en veux pas si je te parle désormais en énigmes car énigme je suis mystère impénétrable qui doit se faire tout seul en moi je n'écris plus les mots ce sont les mots qui m'écrivent.

mardi 24 avril 2018

Réflexions sur le bonheur (bien-être)

Le bonheur ne peut venir que par la comparaison avec un état différent.

Je marchais au travail l'autre matin, et un ciel magnifique s'ouvrait devant moi sur la rue, la lumière chaude enveloppant les arbres, de couleur rosée, dorée, bleutée. J'avais une vision de bonheur. Je me voyais à jamais marcher dans cette beauté, j'imaginais des demeures luxueuses, des appartements luxueux, des situations luxueuses, comme à l'étranger dans un pays exotique, chaud, où l'air sent toujours bon.

MAIS...

Si cet état perdure tel quel... cela devient de la routine, des choses que je ne perçois plus, et tout tombe dans l'ennui, et finalement, la magie disparaît, et le «bonheur» avec...

Le blessé travaille fort pour sa réadaptation. Pourquoi? - Parce qu'il se voit comme avant, c'est-à-dire qu'il progresse vers son état antérieur, ou quelque chose de semblable, où il pourra vivre normalement à nouveau. Cet état temporaire, est comme une poursuite du bonheur. POURTANT, avant sa blessure, il n'était pas «dans le bonheur»... Ce n'est que maintenant qu'il voit cet état comme un état favorable à atteindre... Il le voit comme un état favorable à atteindre, un état de «bien-être», à cause de la comparaison avec son état antérieur.

C'est le même principe dans les relations amoureuses. Si je réalise mon fantasme de façon définitive, disons que je rencontre la femme physiquement parfaite pour moi, eh bien, il est facile de prévoir que cette perfection ne me satisfera plus du tout dans quelques mois. En fait, je ne percevrai même plus cette «perfection» à cause du manque de comparaison.

C'est pourquoi les personnes qui semblent dans des situations de bonheur permanent, ne sont plus du tout capables d'en jouir.

Celui qui conduit sa Ferrari depuis des années n'a plus de plaisir à la conduire, comme il n'a plus de plaisir à coucher avec les plus beaux mannequins...

C'est justice en quelque sorte...

Et c'est pourquoi le bonheur est si évanescent, puisque s'il dure trop longtemps, il se change en son contraire. Au contraire, si un malheur dure assez longtemps, on s'y habitue et on y trouve un certain bonheur. Ce bonheur une fois atteint, sa durée de vie est encore une fois limitée, et s'il persiste, il se changera à nouveau en mal-être.

Il est presque impossible d'échapper à cet état d'oscillation perpétuelle.

Le non-mouvement nous pousse au mouvement, le mouvement au non-mouvement.

Lorsqu'on travaille fort et qu'on est très fatigué, on s'imagine aisément en repos perpétuel, étendu dans des divans chaud et moelleux, écoutant de bonnes émissions de télé et baignant dans des effluves de poulets rôtis une bière à la main, etc., mais il est facile d'imaginer qu'on se lassera éventuellement de cet état, et qu'on voudra travailler fort et être fatigué à nouveau.

Comme il fait du bien de dormir «un bon coup», il ne fait plus du tout du bien de dormir deux jours de temps... On vient à avoir mal à la tête, au cou, au dos, aux côtes, aux jambes: le corps a besoin de bouger.

Même chose pour l'esprit. Même chose pour les émotions.

Le corps, l'esprit et les émotions ont besoin de bouger pour sentir les différences d'état, et c'est ce qui produit le «bien-être».

Le «bonheur» est utopique. Par contre le «bien-être» est une notion plus claire et on peut facilement travailler pour son bien-être, y arriver, et y demeurer plus ou moins facilement.

L'avantage de penser en terme de «bien-être» plutôt que de «bonheur», est que l'«état d'indifférence», c'est-à-dire où il n'y a ni grand plaisir ni grand déplaisir, peut être vu comme un état de bien-être relatif, tandis que si on le pense en terme de «bonheur», on peut facilement penser que l'on n'est pas heureux, et pourtant, dans l'état d'indifférence on est si loin du mal-être...

À cause de cette notion funeste du «bonheur», qui est une conception trop élevée du bien-être, les gens se croient beaucoup plus malheureux qu'ils ne le sont en réalité.

mardi 10 avril 2018

Les potins de la Génération 6/49

Après la Génération X, théoriquement, il ne devrait y avoir plus rien. Malheureusement, ce ne fut pas le cas, et on a continué de façon absurde à faire des enfants sans espoir.

C'est ainsi que sont nées, pour bien différencier tous les nouveaux bébés absurdes et sans espoir, les Générations Y et Z.  La Génération Y est aujourd'hui dans sa trentaine, et s'amuse beaucoup à potiner avec les cellulaires, tandis que la Génération Z s'amuse aussi beaucoup à potiner avec les cellulaires, mais en plus, et voilà sa particularité, elle ne fait qu'une mentalement grâce à un potinage intensif, elle est très conformiste, ET SURTOUT, elle veut devenir RICHE SANS TRAVAILLER.

C'est cette génération que je rebaptise aujourd'hui, de façon si appropriée, la «Génération 6/49».

C'est la génération la plus haïssable, la plus conformiste, la plus fausse et la plus «YOU OWE ME» que je connaisse. Si vous pensez faire travailler un dividu de cette génération, c'est que vous n'y comprenez rien. Parce que le dividu s'active fortement, vous pensez qu'il travaille, mais il n'en est nullement : tout est apparence avec les dividus de la Génération 6/49, parce que les médias leur ont appris que tout est apparence. Vous avez donc affaire à un simulacre de travail de la part d'un simulacre d'individu (ce qui s'appelle un «dividu»).

Leur esprit est un potin réel. C'est-à-dire qu'il marche comme un potin, zézaie comme un potin, et sent comme un potin : c'est donc un POTIN. Le mot «potin» est proche du mot «cul», parce que potin est proche de popotin. Les dividus de cette génération sont donc des CULS: ils consomment du cul, agissent comme des culs et sont assis sur leur cul.

Voilà ce que j'avais à dire sur cette génération du gros lot, qui n'achète pas de billet de loterie, parce que ça coûte trop cher: leurs parents ont, après tout, un bill de cellulaire à payer.

mercredi 4 avril 2018

Les pacifistes ne pensent qu'à eux et leur petit confort personnel

Ça coûte cher de faire la guerre, mais au fil du temps, ça coûte infiniment plus cher d'être pacifistes.

En fait, dans la guerre, il y a une probabilité de vie ou de mort, mais dans le pacifisme, c'est la mort à petit feu assurée.

Il est impossible de gagner gratuitement et sans effort avec les idiots de ce monde : il faut se battre.

Les plus minables

Le pacifisme est le signe le plus sûr de la minabilité la plus totale.

Ce monde est plus que mûr pour une guerre sale et sans merci.

Que faire dans cette vie absurde? - Mode d'emploi

Il est préférable de répondre à l'absurde par l'absurde. La vie n'a pas de sens. Nous sommes à la poursuite du beau, sans en être véritablement conscients, mais nous sommes toujours à la recherche du beau en tout, absolument tout, jusqu'à la beauté de notre étron que nous chions dans notre belle cuvette. Impossible d'en sortir. Notre cerveau est branché de cette façon. Pourquoi? Ce pourquoi est beau aussi. Il montre que nous nous questionnons, et il est beau de se questionner, il est beau de pouvoir se questionner. Pourquoi est-il beau d'être conscient? C'est-à-dire d'être «là», en train de savoir ce qu'on fait? Enfin, nous croyons savoir ce qu'on fait, mais le sait-on vraiment? - Je ne crois pas. Le sourire gratuit d'une jolie fille a le pouvoir d'inverser tous les signes de la vie d'un homme. Pourquoi? Comment? La beauté. Le sourire. Le regard souriant. Tout à coup l'avenir s'ouvre. De belles choses à l'horizon. Un océan de bonheur. Des couleurs fascinantes, des formes, des gestes. Un sourire pourtant mille fois vu, mais toujours nouveau, unique, toujours neuf, jeune, immortel, un éclair de joie infinie, paradisiaque. La beauté qui est le salut de tout. Mon salut. La vie est un combat non pour le pouvoir, mais la beauté. La beauté n'a pas de sens. C'est ce qui fait sa beauté. Le sens est interne, senti, vécu, actualisé. Pourquoi se questionne-t-on sur le sens de la vie lorsque le sourire gratuit d'une jolie fille est notre salut? - Parce que se questionner est beau. On ne sort pas du cercle. L'être humain se questionne. Que faire dans cette vie absurde. Je ne sais pas. Je me sens de plus en plus déconnecté, «inapproprié». Est-ce une réponse? Probablement. Si la beauté peut être une réponse. Je dirais que la vie a un sens lorsqu'on regarde les autres s'efforcer de croire qu'elle a un sens. Malheureusement, elle n'en a pas. Pourtant, tout est si beau. Nous sommes si déconnectés de notre corps pornographique, du corps pornographique des autres, de nos émotions pornographiques, des émotions pornographiques des autres. Englués dans notre moi pornographique, nous nous comprenons comme des ordinateurs pornographiques, des sortes de robots pornographiques, et nous avons raison. Nous avons soif de lumière bleue. Nous avons soif de force, d'expansion darwinienne, d'objectivation, d'aliénation de nous-mêmes. Nous mangeons des nutriments, nous analysons des grilles, nous quantifions des qualités, nous maximisons, croissons, performons. Il n'est plus question de moi, toi, nous, eux, mais de croissance. La croissance est de circonstance. À quelle fin? - À fin de faire exploser la planète. Pourquoi? - Parce que l'homme ne sait pas tout à fait ce qu'il fait, ni pourquoi, ni comment s'en sortir. Bref, il n'a aucune solution à son anéantissement programmé, et ne veut pas voir qu'il n'a pas de solution. Les femmes sont belles. La vie a un sens. Et pourtant elle n'en a pas. Mon corps et mon esprit sont utilisés par les autres à des fins que je n'approuve pas. Pourtant, je me force à croire que j'agis correctement. Pourquoi? - Parce que je dois manger moi aussi. L'État, la police, la société, les compagnies sont toutes des entités qui m'aliènent irrémédiablement. J'essaie d'en sortir, mais personne ne peut vraiment échapper au courant massif qui emporte tout. Je me sens pris dans cette vague puissante de merde qui me tue. Je ne peux y faire grand-chose. Je produis du capital, j'en dépense, je m'aliène comme tout le monde, et c'est normal. Comme c'est normal de voir les gens à travers des grilles et de les discarter comme de purs objets. Je pense à la mort et au suicide tous les jours, et c'est normal, comme une seconde nature. Nous sommes tous objectivés et quantifiés de l'autre côté des médias sociaux et de l'internet en général, et nous ne pouvons rien y faire. C'est vu comme presque normal, un mal nécessaire. C'est pour notre bien. Pour que le capital nous connaisse mieux. Pour le progrès, la croissance. Dans quel but, à quelle fin? - À fin de notre anéantissement, de nous, et de la nature, et du globe. À la fin, la beauté qui donne sens à tout se détruit elle-même. Pourquoi? - Parce qu'elle ne sait pas qu'elle se cherche en tout, et que c'est tout ce qu'elle cherche. La destruction est belle, le champignon est beau. La beauté cherche la beauté. Pourquoi? - Parce que ça lui fait du bien en dedans. Elle se sent bien quand elle voit de belles choses. Elle approuve, elle légitime, elle se rend à ce qui est beau, elle donne. Elle est prête à tout donner pour la plus grande beauté, même son feu. L'esthétique et l'art sont ce qui passe pour être le plus superficiel, et pourtant sont le plus essentiel. Nous ne pouvons nous l'avouer. Nous refusons ce fait en nous. Nous nous durcissons éthiquement contre cette vérité inéthique. Nous nous montrons brutaux, froids, objectivants, autoritaires. Nous avons peur de la beauté. La beauté gratuite. La nourriture est belle, bonne, manger est beau, mais ce ne sont que des nutriments calculés. L'être humain n'est qu'un consommateur égoïste, un amas de gènes en quête de pouvoir, de possessions, d'immortalité si possible. Il veut qu'on se souvienne de lui. Dans quel but, à quelle fin? - À fin qu'on se souvienne de sa vie absurde dans un monde absurde. Nous répétons machinalement des gestes, des attitudes, des émotions et des pensées obsolètes. Et nous le sentons parfois confusément, mais persistons quand même, parce que nous ne voyons pas d'autre solution, car en effet, à l'heure actuelle, il n'y a pas d'autre solution qui consiste à être autre chose qu'un foutu robot emporté par le flot des robots foutus sur la courbe fatale de la croissance foutaise. L'humanité n'est pas menacée de disparition. Elle est en fait disparue depuis si longtemps que nous ne pouvons que jouer pitoyablement à être humains avec les bribes de souvenirs que nous en avons, et c'est ainsi, nous ne réussirons toujours seulement qu'à être des robots imparfaits et pas propres, de pauvres simulacres impuissants de nous-mêmes et de tout le reste. Et c'est ici qu'il faut être le plus bassement artiste. C'est ainsi que le plus élevé est rabaissé au plus bas, le plus bas au plus haut, et tout devient parodie. Oui c'est ainsi. Vous savez maintenant comment employer votre vie absurde. Ça fonctionne.

jeudi 22 mars 2018

Les pacifistes

Seuls ceux qui sont en position de force peuvent avoir le luxe d'être pacifistes, et la bonne conscience qui vient avec.

vendredi 16 mars 2018

Nouvelles formes de gouvernance

Il faut penser de nouvelles formes de gouvernement, car les démocraties actuelles sont une impasse.

Si le concierge, le camionneur, la secrétaire n'ont pas de voix sur la direction de la compagnie où ils travaillent, pourquoi les concombres et les rednecks auraient-ils une voix dans la direction d'un pays?

On voit ce que ça donne aujourd'hui...

Oui, les Américains sont cons à ce point-là. Ils ne sont pas opprimés par un gouvernement qu'ils ne veulent pas, ils l'ont mis eux-mêmes au pouvoir... Hitler, en passant, a aussi été élu démocratiquement. On peut élire n'importe quoi démocratiquement. La démocratie n'est pas une garantie de quoi que ce soit. Elle est seulement une décision prise par une majorité. Or, la majorité n'est jamais une garantie de vérité, de justice, ou même, de bon sens. Ce serait plutôt le contraire.

Aussi, au niveau écologique, nous n'arriverons à rien avec la démocratie, car les gens ordinaires, autrement dit, le «vrai monde», ne comprend absolument rien aux questions écologiques. Et nos gouvernements, tant qu'ils n'auront pas la pression populaire sur le dos, ne feront rien. Donc, il ne se passera jamais rien. Au contraire, les gouvernements actuels repartent tous à la recherche de nouvelles sources de pétrole... On nous en promet même pour 200 ans encore... La démocratie est décidément de la folie au point de vue de l'avenir de l'humanité, et du monde dans lequel on vit.
Courbe de Gauss indiquant que la majorité de la population a un QI moyen, c'est-à-dire, près de 100

Dans le film V pour Vendetta, l'histoire se termine de façon bien appropriée sur la chute du gouvernement en place, mais comme Zizek ajoute, «nous n'avons aucune indication sur la suite, par exemple, que pourrait-on mettre à la place de ce gouvernement?». En effet, bien que nous désirons parfois abattre nos gouvernements actuels, nous ne pouvons même pas imaginer ce qui pourrait les remplacer, puisque nous pensons que la démocratie est tout simplement la meilleure forme de gouvernement, et ce point est souvent indiscutable. Cela prouve bien que nous sommes, collectivement, dans un blocage total de l'imagination au niveau politique.


Je crois qu'il est temps de sortir de notre zone de confort et de discuter de ce qu'est la démocratie actuelle, et de ses limites. Il n'y a pas d'alternative au capitalisme, ni dans la démocratie, ni dans le communisme, ni dans le fascisme. C'est pourquoi il est impératif de penser à de nouvelles formes de gouvernance.



jeudi 15 mars 2018

Chaque jour nous changeons le monde

Chaque jour nous changeons le monde, nous le rendons un peu plus pauvre...

Par la force des choses, les démocraties ne pourront pas subsister, et c'est peut-être une bonne chose, finalement...

La beauté dans les livres

On parle souvent de la beauté des paysages, des endroits vus en voyage, mais rarement de la beauté dans les livres... Il y a beaucoup de beauté dans les livres qui ne sera jamais vue, malheureusement, trop occupés que nous sommes par la conquête de la beauté extérieure...

Dans ces pages se cache un monde disparu...

Yin et Yang

Chaque Yang a son Yin, chaque Yin son Yang.

mercredi 14 mars 2018

Ho99o9 - United States of Horror

En amour avec ce groupe là!!! Brut, étrange, intense... Rock, rap, industriel? Sais pas... Pas classable... Découvert par 3TEETH!



vendredi 9 mars 2018

La 6e extinction: en route vers la fin du monde

Lisez le livre d'Élizabeth Kolbert, La 6e extinction, et vous verrez ce dont nous avons besoin pour que la nature et l'homme survivent:

1. Le contrôle des naissances
2. Le contrôle de la consommation
3. Le contrôle de la pollution

Ces trois facteurs, pour l'instant, ne sont pas contrôlés. Le contrôle par pays est aussi sans effet. Par exemple, si nous contrôlons la pollution sur notre territoire, de l'air et de l'eau, et que les pays autour de nous ne le font pas, à quoi ça sert? - À rien. Les optimistes peuvent aller se faire voir.

De plus, ces fameux optimistes croient que les scientifiques vont pouvoir tout arranger si la situation devient vraiment critique, MAIS, mauvaise nouvelle: elle EST déjà critique.

Chaque fois qu'une espèce de plante, d'oiseau, d'insecte, d'animal disparaît, C'EST CRITIQUE.

Pourquoi c'est critique?

- Parce qu'à chaque fois, c'est nous que nous tuons un peu plus...

Et franchement, à quoi ça sert de dire que nous irons vivre sur d'autres planètes, si nous allons faire là-bas les mêmes erreurs?

On pourra y envoyer une poignée de milliardaires, dans un environnement sans nature... Franchement, quel genre de vie cette petite poignée de «privilégiés» pourra y mener? Aussi bien le dire tout de suite: nous nous acheminons vers la mort de l'homme...

Personnellement, je crois que la Terre possède un mécanisme d'autorégulation. Le Déluge n'est pas tout à fait un mythe... Je crois que dans les prochaines décennies, nous serons submergés d'eau. La population humaine augmentant, cela entraîne une augmentation de l'activité humaine, et un réchauffement climatique, et ce réchauffement climatique entraîne, entre autres, la fonte des calottes glacières, faisant augmenter le niveau de l'eau, réduisant l'espace sur lequel les humains peuvent habiter, provocant des dégâts importants, et peut-être des guerres pour des espaces encore habitables. Ajoutez à cela le climat complètement déréglé, les récoltes anéanties, l'eau qui reste en suspension dans le ciel et ne tombe pas, donc pas de pluie, et vous avez une image de ce qui s'en vient.

Ce point doit être CLAIR (mais il ne le sera pas avant que tout cela se produise):

Dans ce genre de situation, l'homme ne peut pas agir à la dernière minute et espérer tout sauver, comme dans un film.

Ce que nous avons présentement, c'est:

1. L'irresponsabilité des gens
2. L'irresponsabilité des gouvernements

La prochaine étape, et la dernière, ce sera:


3. La panique

Vous pouvez oublier les méchants nazis, et le petit combat réconfortant contre ces nazis nichés un peu partout aujourd'hui: 

mardi 6 mars 2018

I'M A PENIS FUCK WITH ME

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MR PENIS DOING DAD'S DANCE

Parler moderne parler vide plein n'importe quoi rose ma couleur préférée

L'époque du vide, c'était si bon!
Sommes-nous vraiment sortis du vide?
Ben non, JAMAIS!!!


I want to share my dreams Want to share with you On the wings of love Like dreamers do Touch your heart You're the queen of broken hearts Oh we are daytime friends and nightime fools Want to play this game And break the rules Tears of love are frozen tears Geronimo's Cadillac Is making all girls turn mad Geronimo has a heart - Oh it's a drag Geronimo's Cadillac Is making all girls turn sad Geronimo has a heart - Oh it's a drag Geronimo's Cadillac It's tossing oh in your head It's tossing - It's turning It's burning - It makes you mad Geronimo's Cadillac Oh baby I'll hold you back It's tossing and turning It's burning - It makes you sad I'm looking through the eyes The eyes of love Made a fool of me - Can't get enough Touch my heart - Boulevard of broken dreams Another time for love Other place to be Don't let him take your love Your love from me Tears of love are frozen tears Geronimo's Cadillac Is making all girls turn mad

mercredi 28 février 2018

Ce corps nu qui fait mal

Nous sommes loin des feuilles de vigne, mais c'est seulement parce qu'elles se sont transformées.

Les bien-pensants se plaignent de la pornographie, comme si c'était la déchéance, la décadence, l'avilissement, et ils ont partiellement raison:

Parce que la pornographie actuelle s'autocensure.


Puisque c'est une industrie, c'est du sexe industriel, du sexe standardisé: il est donc censuré de l'érotisme, du désir et de l'orgasme (vs la simple jouissance).

Le sexe industriel, comme le capitalisme, est centré sur la quantité et non la qualité, et il ne peut faire autrement, parce que s'il nous donnait du bon sexe, on n'en consommerait pas autant, comme pour les biens du capitalisme. Ici comme ailleurs, le profit de l'exploiteur passe avant tout.

La «quantité» et le «voir», la quantité et l’œil ont un certain rapport dans le capitalisme, et dans la sexualité d'aujourd'hui.

L'insistance sur les mathématiques (quantité) et l'Idée (eidos, aspect, voir) est un héritage de Platon.

Le sexe, l'économie et les idées, sont liés.

Dans la pornographie actuelle nous avons le paradoxe de corps nus totalement sans nudité, couverts comme d'une burka.

Nous nous plaignons de la burka des autres, mais nous Occidentaux, en bons hypocrites, avons nous aussi notre propre burka.

Finalement, tout le monde est voilé, d'un bord comme de l'autre.

Un voile visible d'un côté, et un voile invisible de l'autre.

Le voile visible semble montrer seulement le voile, mais montre en réalité la domination; le voile invisible fait croire qu'il montre tout, mais en réalité, montre ce qu'il veut, c'est-à-dire, l'exploiteur.

La burka des autres, c'est notre burka qui nous regarde.

Ce ne sont pas les corps nus qui sont cochons, subversifs de l'ordre.

Le désir a bien été éliminé des corps aseptisés, plastifiés, chirurgiqués, disciplinés.

La «nudité», et tout ce qu'elle pourrait avoir de «dérangeant», a déjà été éliminée à la source, c'est pourquoi on peut bien montrer les corps châtiés, et en quantité.

Les corps n'ont jamais été aussi inoffensifs qu'aujourd'hui... à cause de la façon dont ils sont montrés.

Il y a montrer et montrer.

Les policiers qui sautent sur la Femen en train de crier seins nus sur la place publique, ne font que jouer une comédie de l'ancien temps, et à la fois, essaient de stopper l'intensité du désir, la vraie nudité, qui se dévoile, qui porte en elle la révolution, pur danger pour le système, cette nudité, qui fait mal, est la vérité qu'on est en train de nous mettre dans la face, pour vrai...

Et elle fesse...






Le système ne remet jamais en question la violence faite envers ces femmes...

Parce que nous nous voilons la face sur ce qu'elles essaient de nous dire.

Parce que nous avons tous peur...

Nous nous voilons la face sur la vérité de notre système, qui tristement, est fasciste à sa façon.

Qu'est-ce que font les hommes?



lundi 26 février 2018

Rejects

Depuis deux jours, je cherche un livre à acheter. Ça me triture, ça me torture, ça me tord, ça me tire, ça me ture.

Je m'assis devant les rangées de livres, dans les librairies d'usagés, c'est que ça va mal. Je scanne les livres un par un, je fais des piles, je ne sais plus où les mettre, je les mets dans un coin, je me sens mal, je pars en douce dans une autre librairie, je reviens, je repars, je reviens, je repars, câlisse que ça marche pas.

Mes rejects, en feuilletant:

je vois le nom d'un ministre français (je ne suis plus capable des noms de ministres français (ni d'ailleurs d'aucun autre ministre (en général))); sujet trop d'actualité (qu'on aura oublié dans quelques mois); titre accrocheur, surenchère sur les titres, contenu ordinaire; livre jauni, écorné, pages pliées, fatiguées, pages pâteuses, texture poreuse, rugueuse; Michel Foucault ad nauseam, got it all; trop de citations; Bottéro sur sa Mésopotamie chérie (oui, oui, on sait aujourd'hui que c'était des extra-terrestres), trop de noms de villes anciennes, de noms pas prononçables, généalogies, blabla, trop spécifique, ne m'intéresse plus après l'avoir pourtant cherché il y a quelques mois; trop d'espace entre les lignes, les paragraphes, les chapitres, impression de vide de contenu; parle trop du passé, au passé, fait une revue des phénoménologies, explique Michel Henry, l'admire, le rejette, blablabla; essaie de nous scandaliser avec le spectre de la disparition de la philosophie (en train de disparaître depuis au moins Platon); un livre constitué d'une série d'articles, mais qui paraît pas, et qui est trop cher pour ce que ça vaut: Hans Jonas: une promesse du moment, oubliée; un livre sur le théorème de Fermat écrit par un docteur en physique nucléaire (?) qui nous parle d'Évariste Galois pendant un bon moment, intéressant, ensuite de Andrew Wiles et de la conjecture de Shimura-Taniyama-Weil, mais je connais trop l'histoire, intéressant quand même, mais, mais, mais, soulignages, édition trop cheap, ça ressemble à un prêt-à-jeter après utilisation, je peux aussi lire toute cette histoire sur Internet (finalement trouvée en anglais en PDF, le livre même, original); un livre sur les trous noirs, assez épais et dense, avec une préface de Stephen Hawkings, pu capable de lui: les trous noirs n'existent pas Stephen! et aussi, on ne revient pas dans le temps (mais Stephen est d'accord sur ce point aujourd'hui); un autre livre de critique et de tentative de ressuscitage de Marx, bon courage; Pic de la Mirandole, j'ai déjà tout ce qu'il faut de lui; une histoire «fascinante» du mètre, un peu long, mais intéressant, pas acheté, trop spécifique pour l'instant; une nouvelle histoire de la chute de Rome, Peter Heather, traduction française de 2005 (?), bon, bon, bon, le trois-quarts du livre semble une grosse récapitulation, et j'ai déjà trop de livres pas lus sur Rome chez moi, on va attendre; cette chute de Rome qui n'en finit plus de Lançon, une histoire sans fin, blablabla, édition cheap, pas assez volumineuse non plus pour le prix; le système de la mode de Barthes: de la merde sémiologique; le Zohar, livre de cabalistique sur la Genèse, comprend rien, trop de citationage; une livre de André-Comte Sponville (encore), le traité du désespoir et de la béatitude, un backcover intéressant, mais à l'intérieur comme un bavardage sans fin (et littéralement sans «fin»); un livre de Boltanski, De la critique: vois pas le point de ce livre, juste un autre livre de plus, probablement; Bourdieu, sur les structures sociales de l'économie: trop localisé à la France, tranche fendue, un livre qui a mal vieilli physiquement et littérairement, comme tous les livres de Lévi-Strauss d'ailleurs, comme la plupart des structuralistes de la veille, d'ailleurs, ce qui n'empêche pas Lévi-Strauss d'être encore parfois intéressant; Bouveresse sur le mythe du progrès, trop de citations de Karl Kraus, et j'ai déjà trop de Karl Kraus pas lus; rien en poésie; rien en BD; rien en romans; rien sur les livres d'échecs; rien en biographies; un autre livre des éditions Kimé sur Hegel et l'objectivité (tellement «actuel»); Stiglitz sur les inégalités, trop centré sur les États-Unis et des personnages particuliers du moment (déjà passé d'ailleurs) de la politique et de l'économie américaine: livre destiné à la poubelle dans un avenir rapproché; Amartya Sen: jamais réussi à m'intéresser à cet économiste drabe, pourtant prix Nobel, et c'est pas le premier: c'est à croire que les prix Nobel sont tous ennuyants; Contre la méthode, Feyerabend, craqué, devrait être substantiellement réduit, mais ça n'arrivera pas, va partir vite; si vous voulez emmerder un de ces petits cons de libraire de la rue Mont-Royal, demandez-lui s'il a des livres de Feyerabend (auteur qu'aucun de ces cons de libraires ne connaît): il est d'ailleurs classé un peu partout parfois, en philo, en sciences, en sciences sociales, et parfois même dans la section Anarchie (!), allez connard, va; un autre livre de Zizek, plus intéressant sur YouTube, avec ses tonnes de tics; Naomi Klein, oh cette terre qui va sauter!... pu capable, va chier; vieille édition de La Cathédrale de Huysmans, mais j'ai acheté la neuve l'autre jour!; encore un livre sur Spinoza, comme si c'était une panacée; Jerphagnon, bits and bites, trop exploité; Romain Gary, un véritable génie, pas mal certain; un livre de Joël de Rosnay, bientôt chez les Raëliens; Hubert Reeves, j'aurai pas le temps; Hannah Arendt sur l'impérialisme, got it all; Hémisphère Gauche de Keucheyan, trop au passé, trop espacé, rien à foutre de la recap, innove crisse!; y a d'autres livres, mais j'arrête ici.

mercredi 21 février 2018

L'autosuffisance des amoureux

Je revenais hier soir de mon examen de maths, qui a d'ailleurs été catastrophique, et j'avais devant moi un couple, qui marchait cahin-caha sur le trottoir glacé, et il m'est venu une intuition, naïve certes, mais que je devais écrire: «le couple est autosuffisant».

Deux amoureux sont comme deux infinis qui se rencontrent: ils sont pleins l'un de l'autre, ils n'ont pas besoin d'autre chose, ils sont tout l'un pour l'autre, ils sont autosuffisants.

Je percevais cela par contraste avec moi qui s'en revenait dépité de mon examen de maths, que je n'avais nullement l'obligation de faire, que je faisais, en fait, par pur plaisir et curiosité scientifique, et j'avais devant moi ce couple, main dans la main, qui ne courait après rien, après aucun désir de satisfaction scientifique ou autre, mais qui semblait plutôt s'autosuffire.

C'est une presque illusion, bien sûr, car la réalité est beaucoup plus complexe que cela, mais c'est néanmoins ce que les amoureux aimeraient, en fait, être l'un pour l'autre, pour toujours.

Malheureusement, comme nous le savons et pouvons le constater facilement, ce n'est pas possible. Les êtres sont presque toujours remplis, à un moment donné ou un autre, par des désirs différents de l'être aimé, par des désirs perturbateurs du couple, qui viennent diluer et défaire tranquillement, travailler comme de l'intérieur, user, l'«union originelle».

Disons que dans l'absolu, les amoureux sont autosuffisants, l'espace d'un certain temps, comme dans un microclimat, mais que bien vite, des perturbations, qui semblent extérieures, viennent déranger cette union à la fois paisible, parfaite, intense et érotique, et en diminuer le plaisir et la satisfaction.

Chaque nouveau couple est comme le premier couple de l'humanité. Chaque nouveau couple réalise l'amour à nouveau, comme si c'était la première fois.

Ils pourraient ne pas avoir d'autre chose à faire que de s'aimer l'un l'autre, et ce serait bien comme ça.

Mais, comme on dit, le ver est déjà dans le fruit...

Et le serpent de la Genèse n'est probablement rien d'autre que ce maudit ver malfaisant, qui sera la cause indirecte de l'expulsion du Paradis, autrement dit, de la fin de l'autosuffisance des amoureux...

Ce que cette histoire nous dit, c'est que pour rester au Paradis, il ne faut désirer rien d'autre que l'être aimé, ou inversement que lorsque nous ne désirons rien d'autre que l'être aimé, nous sommes au Paradis, dans un état de satisfaction complète, pleine et entière.

Pour le malheur, ou le bonheur, des amoureux, le ver représente en quelque sorte l'infini: si deux infinis ont un appétit l'un de l'autre, ils sont aussi, entre autres, une volonté infinie, et une volonté de nouveauté infinie, ils sont donc, en tant qu'infinis, insatiables.

Les nouveaux couples pensent donc toujours naïvement être tout l'un pour l'autre, jusqu'à ce que le ver se présente, et leur fait connaître leur véritable nature...

En effet, l'infini ne peut vouloir que de l'infini, à l'infini.

Le paradoxe de l'être humain, et au final, son malheur, c'est qu'il veut de l'infini, dans un corps fini, mortel.

C'est pourquoi il cherchera toujours à limiter l'infini, à le rendre fini, compréhensible par l'intellect, contrôlable, maîtrisable, comptable, ce qui sera toujours, bien entendu, un échec, car l'amour, comme l'infini, ne peut être possédé, ne peut être une «possession», comme les biens dans le capitalisme: il échappe, et s'échappe toujours, éternellement.

Ceci expliquerait peut-être pourquoi Dieu, ou le Principe Premier, est pensé comme Intellect.

Le ver, qui représente l'Infini (le serpent se mord la queue), qui est le «Diable», le «Principe Mauvais», est en quelque sorte l'antithèse de l'Intellect.

Ce que l'intellect ne peut comprendre, c'est l'infini, qui est alors vu comme «mauvais», «néfaste».

C'est pourquoi l'infini est vu comme un ver, qui vient tout miner de l'intérieur.

Et c'est pourquoi nous sommes tant obsédés par la Pomme, qui représente les biens matériels.

Par compensation, nous essayons de combler notre appétit de l'infini avec des biens matériels, ce qui sera aussi, à la fin, un échec total.

Le seul infini désirable, est l'infini lui-même, en chacun de nous.

Je dois aimer l'autre en tant qu'infini, et non en tant qu'«être humain», ou être mortel, fini.

Nous ne sommes pas ce que nous croyons, percevons, et pensons, mais infiniment plus que cela...

Par essence, toujours plus...

Un jeu amoureux infini...


FIN

dimanche 18 février 2018

mercredi 14 février 2018

La beauté est l'approche de l'infini

Je pense tous les jours à la mort. C'est une pensée qui m'habite, qui est présente, presque à chaque instant de ma vie. Je suis conscient que je vais inévitablement mourir. J'y crois. Je sais que je vais mourir. C'est une certitude de plus en plus frappante, terrifiante.

Mais ce que je ne sais pas, c'est ce qui se passe après.

Il ne se passe peut-être rien. Mais dans ce cas, la vie que je vis présentement, est comme illusoire...

Tout ce que je suis, tout ce que j'ai, tout cela va disparaître un jour. Quel est le sens de la vie?

La vie ne semble pas avoir de sens, et c'est la raison pour laquelle nous essayons tant de lui en plaquer un de l'extérieur, et de l'imposer aux autres, alors qu'intimement, nous n'y croyons pas vraiment nous-mêmes.

Je sais pertinemment ce qui fait sens dans ma vie, ce qui me donne du sens, de la joie de vivre, mais je n'arrive à saisir aucun sens global qui envelopperait tout cela. À part le petit univers de ma vie, il ne semble pas y avoir de sens général.

Je suis convaincu qu'un jour j'aurai la réponse à toutes mes questions, si la vie me donne le temps de terminer mes recherches.

Mais moi qui voulais sauver l'humanité, comme un superhéros, dans sa quête du sens, je devrai me contenter de vivre ma vie, et de faire du mieux que je peux.

C'est ce que je fais en ce moment. Nulle presse, nulle ambition démesurée.

Je fais mon petit bonhomme de chemin, comme on dit.

Et je sens que j'approche de la vérité, à petits pas.

C'est à ce moment qu'il faut prendre son temps, et faire le plus attention.

Au changement qualitatif de l'être.

Qui fait de nous tous, des êtres meilleurs.

Plus justes, plus heureux, plus intelligents.

Des êtres, finalement, plus beaux.

Infiniment beaux.

Voilà le véritable sens de la beauté.

La beauté est l'approche de l'infini.

lundi 5 février 2018

Discussion avec le sens

Adorno dit que la métaphysique ne peut plus donner du «sens» après Auschwitz, tout simplement, parce que ce terrible événement dévoile la fonction purement idéologique de la métaphysique, depuis ses débuts, c'est-à-dire, qu'elle n'aurait toujours servi, au fond, qu'à consoler les hommes avec du (faux) «sens», afin de les garder à leur place.

Mais qu'entendait-on, pour commencer, par «sens»?

Qu'est-ce qu'avoir un sens?

Est-il possible d'avoir un sens dans un monde absurde?

Je crois que tout le monde peut sentir qu'il est possible de répondre positivement à cette dernière question. Mais personne ne sait à quoi ce sens pourrait ressembler, ni comment y parvenir...

Cette réponse a une légère saveur optimiste, et l'homme n'a peut-être pas besoin de sens pour vivre, mais, j'en ai la certitude aujourd'hui, il a absolument besoin de sens pour bien vivre.

Croire le contraire est la preuve même du non-sens.

Déconnexion de l'agression

Je pensais faire un choix original en achetant des montures transparentes... Mais la première chose dont je me rends compte, après quelques semaines, c'est que les hommes et les femmes à porter des montures transparentes comme les miennes, sont partout...

Ainsi, je pensais faire un choix original, personnel, particulier même, lorsque je décidai de couper le câble de télévision il y a quelques mois déjà... Mais je me rends compte de plus en plus, au fil des conversations, que dans ce cas aussi, beaucoup de personnes ont fait le même choix, et «se sentent beaucoup mieux depuis»... exactement comme moi...

Les câblodistributeurs vont s'en prendre alors à Netflix, mais misère pour eux! Je ne suis pas sur Netflix non plus! En fait, si je pouvais jeter ma télévision, je le ferais, mais je la garde pour jouer à des jeux vidéo et regarder occasionnellement des films. Je ne suis pas non plus sur leur site internet de nouvelles...

En fait, je ne suis plus du tout intéressé par ce qu'on appelle les «actualités», qui ne sont pour moi que de la foutaise. Un prétexte pour nous garder rivés à une histoire, une narration, une construction triste-intense-anxiogène-addictive-catastrophiste-panique-alerte rouge, dont on ne veut plus.

La télévision, comme le four micro-ondes, participe des faux besoins, semble-t-il. On pourrait faire le test avec pratiquement tout ce qui nous entoure en termes d'objets.

Déconnexion de l'agression.

Fuck off.

Esprit vs matériel

Il est facile pour quiconque s'y essaie un peu aujourd'hui de voir à quel point l'esprit est si vite écrasé, et si efficacement écrasé et étouffé sans pitié, par des considérations matérielles du plus bas niveau.

Il suffit de vouloir commencer à penser un peu, ou même de vouloir réunir les conditions propices à la pensée, pour risquer de se retrouver à la rue en peu de temps.

C'est ainsi qu'on annule et annihile l'esprit, plus efficacement encore que dans 1984 de Orwell.

Le matériel prime absolument sur tout. Même sur les vies humaines, même sur la dignité.

dimanche 4 février 2018

Le problème des meilleurs livres de Thoreau

"Read the best books first, or you may not have a chance to read them at all." Thoreau

Ce sage conseil de notre ami Thoreau a fait son chemin dans ma tête ces derniers jours.

Je me suis dit: «Oui, oui. C'est bien clair. Tu dois lire les meilleurs livres en premier. Alors, saute sur l'occasion, lis les meilleurs livres en premier! Laisse tomber les moins bons livres, élague, va à l'essentiel, ne perd plus ton temps, va directement dans tes bibliothèques où reposent des milliers de livres prendre les best of the best, au cas si tu crèverais bientôt sans avoir lu les best of the best...

Le problème David, c'est que, comment peux-tu savoir qu'un livre est vraiment bon avant de l'avoir lu?

Big problem David, en effet.