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«Je n'ai qu'une passion: celle qui me permet d'être libre sous le joug, content dans la peine, riche dans la nécessité et vivant dans la mort.» Giordano Bruno

jeudi 25 juin 2009

Lecture de Marx

Je me suis finalement décidé à lire Le Capital de Marx. Je sais pas combien de fois j'ai acheté ce bouquin puis l'ai revendu sans l'avoir lu. Faut dire que les éditions que j'achetais étaient imprimées en très petits caractères et que je me cassais les yeux, en plus d'avoir en bas de page des tonnes de notes encore plus petites, rien pour m'encourager. J'ai trouvé chez Folio une belle édition propre, imprimée en caractères normaux, sans acariens.

Je me suis décidé parce que je voulais lire Horkheimer, mais ne le trouvait nulle part, tous ses livres étant discontinués à ma grande désolation; même la bibliothèque de l'université ne possède presque rien. Je me suis replié sur Adorno et ses Réflexions sur la vue mutilée, que je ne trouve pas excellent jusqu'à maintenant, mais c'est vraiment Horkheimer que je voulais lire en premier.

Un peu frustré, j'ai commencé à feuilleter Marx, le livre qui séchait sur ma tablette depuis deux mois. Je connaissais certains détails de sa vie, qu'il avait souvent eu des problèmes d'argent, la maladie, etc., en plus de travailler comme un forcené pour pouvoir publier en lisant au minimum un livre par semaine sur les sujets qu'il traitait, notes comprises. Il abattait le travail.

Par la suite, en avançant dans l'introduction, qui est toujours très longue et décourageante pour ce genre de livre, je suis tombé sur la phrase «Abattre l'État». Ça m'a tout de suite décidé.

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