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«Je n'ai qu'une passion: celle qui me permet d'être libre sous le joug, content dans la peine, riche dans la nécessité et vivant dans la mort.» Giordano Bruno

dimanche 11 février 2024

Si ça ne vaut pas un éclat de rire, ça ne vaut pas grand-chose.

jeudi 8 février 2024

J'ai oublié que le but de tout ça, de tous ces livres que j'accumule pesamment et que je lis, c'est de rire, et non de devenir plus sérieux. Si ça ne peut pas au moins me faire rire, ça ne vaut pas grand-chose. Donc rions de tout! Si ça ne vaut pas un rire, ça ne vaut rien.

Einstein était rieur, moqueur; essayons de trouver l'esprit en toutes choses, et moi je dirais, le côté paradoxal, et pourquoi pas, le côté cynique, mais pas méchant.

Oui, il faut faire un certain effort pour voir le positif, car si je me laisse aller aux nouvelles, aux livres de philosophie, à la politique, et même, à l'air ambiant, tout est négatif et je suis tiré vers le bas, vers la tristesse, la violence, l'idiotie, la maladie, la mort. Tout aujourd'hui nous tire vers ça par défaut.

L'intelligence c'est de voir le «petit plus».

J'ai néanmoins l'impression de nager dans une sorte de vide, il faut que je fasse quelque chose pour ça.

J'ai l'impression aussi que je n'accorde pas assez d'attention et surtout, d'importance à ce que je fais.

Le problème part de moi, vraiment. Je dois me changer. Je dois changer ma vision de la vie, et surtout, être actif pour la changer, et non pas seulement faire un travail mental.

samedi 20 janvier 2024

Les possibles sont réels. L'humanité comprend les individus qui sont nés, mais tout autant, ceux qui ne sont pas nés. Les êtres qui ne sont pas nés sont aussi réels que ceux qui sont nés. Ils sont réels en tant que non-êtres.

mardi 26 décembre 2023

Oui longtemps la femme était le dénominateur commun de toutes mes pensées. C'est différent aujourd'hui. Ma vie a changé, mon corps a changé, beaucoup. Oui je suis encore émerveillé par la beauté des femmes, et il m'arrive de partir en rêve, mais je suis pressé par d'autres préoccupations. On dirait que je n'ai assez de temps pour rien. Le temps presse oui. Je sens l'urgence de la situation. En fait, je l'ai toujours senti, mais depuis quelques temps, les choses se sont dégradées, et je la sens davantage. Ma situation n'est pas stable, ni mon mental, ni ma santé. Elle ne sera peut-être stable qu'une fois dans la tombe. Je crois qu'on s'imagine davantage la stabilité qu'elle n'existe vraiment. Tout est trop changeant. Je veux dire, on croit tenir quelque chose fermement, et puis finalement non, c'est pas ce qu'on pensait. Longtemps je me suis fait des idées sur un paquet de choses, et puis c'était pas ça. Ce n'était qu'une illusion. Un beau décor que je m'était inventé, une surface, une coquille vide. C'est Proust qui a dit que «ce qu'il y a de bien avec le bonheur des autres, c'est qu'on y croit». C'est un constat assez terrible quand on y pense. Cela veut dire que toutes les fois où j'étais là seul dans ma solitude à penser à «mieux», j'étais déjà dans le mieux. En fait, je ne pouvais pas être mieux qu'à ce moment-là, alors que je croyais vraiment le contraire.