«Je n'ai qu'une passion: celle qui me permet d'être libre sous le joug, content dans la peine, riche dans la nécessité et vivant dans la mort.» Giordano Bruno

lundi 22 juin 2009

Villeray, je t'aime

Je comprends Falardeau lorsqu'il se bat pour le Québec. Il y a un monde à protéger de l'envahissement par l'«américanisme». Non pas que le mode de vie américain n'est pas bon, mais à coup sûr, il n'est pas le nôtre. Certains quartiers de Montréal reflètent encore une vie typique, propre aux Québécois. En quoi elle consiste? -Il y a plusieurs facteurs et ils sont parfois difficiles à expliquer. La configuration des lieux, les immeubles, les gens, l'ambiance générale, la langue, l'histoire enracinée, etc. Quand on passe par ces quartiers, on sent qu'on passe par le Québec.

La femme québécoise est une merveille de beauté, mais elle est différente de la femme française, de la femme américaine, et elle n'est pas un croisement. Comment expliquer? Pour comprendre notre monde et arriver à en percevoir les subtilités, il faut se remettre dans le contexte, il faut étudier son histoire.

On se bat pour préserver les différences, l'identité des autres nationalités, pourquoi ne pas se battre avec autant de force pour préserver la nôtre?

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