Les «beautés» gonflables de Playboy ne m'intéressent pas. Juste à voir l'aspect ciré de la photo me lève le coeur. Très jeune déjà, je préférais le magazine un peu plus rebelle Penthouse pour me branler. Je déteste la standardisation du sexe, du porno, de la beauté. J'aime le poil rebelle qui dépasse du bikini, la tache de naissance sur la cuisse, l'asymétrie.
Je regardais l'autre jour le poste de télé Playboy; ils ont fait un concours pour savoir qui allait être la playmate du mois. Évidemment, ils ont choisi la plus conventionnelle, la plus insignifiante, la plus insipide, celle qui sort tout droit d'un moule de fabrique. Pas l'air cochonne pour cinq cennes. C'est frustrant, nul et ridicule. C'est de la pure merde. C'est de l'antisexe à toutes les pages de ces magazines de cons pantouflards en robe de chambre.
Ces imbéciles de l'industrie du sexe sont incapables de déconner et de décoller de leur routine. C'est évidemment une business, et tout est fait à froid. Le désir n'a pas été invité.
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