«Je n'ai qu'une passion: celle qui me permet d'être libre sous le joug, content dans la peine, riche dans la nécessité et vivant dans la mort.» Giordano Bruno

mardi 2 juin 2009

Capitalisme : logique de la mort

Ce qui ne s'use pas, ne brise pas, n'est pas rentable. Nécessité de créer une usure rapide. Administration de l'usure. Administration de la pénurie. Administration de la maladie, de la mort. Administration du vivant. Nécessité de chair fraîche, de chair neuve remplie d'énergie. Immigration, encouragement des naissances, tout est bon. Le sexe partout. Pornographie, exacerbation du désir pour créer de l'instabilité. L'instabilité est bonne, elle fait rouler l'économie. Le boutiquier s'en met plein les poches. Dans tous les pays, roi et maître. Il impose sa mentalité de gratte-sou partout. Philosophie de la tribu des grosses langues. Faire peur. L'anxiété fait consommer. Boire du café, du thé, des excitants de toutes sortes, créer de l'angoisse. Manipulation. Agiter l'épouvantail du terrorisme pour pouvoir tout contrôler, mettre des caméras partout, jusque dans votre chambre au cas où. Le danger doit être présent, la menace, constante. Contrôle des médias, contrôle de l'information, mensonge permanent. Écraser tout, étouffer la vie sans pitié. On exploite une ressource, lorsqu'elle est tarie, on remballe tout et on en exploite une autre, et ainsi de suite, jusqu'à ce qu'il ne reste plus rien. Le capitalisme nous laisse les mains vides : logique de la mort. Mais qui ne veut pas la richesse? Qui ne veut pas sa petite gloire personnelle? Nous vivons dans un monde d'hommes. L'argent nous mènera tous au ciel.

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