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«Je n'ai qu'une passion: celle qui me permet d'être libre sous le joug, content dans la peine, riche dans la nécessité et vivant dans la mort.» Giordano Bruno

mercredi 17 mars 2010

Les pères de famille aiment se faire enculer

Je me souviens de ce bonhomme-là, alors que j'étais une queue sur commande, parce que j'avais jamais trop envie de le faire, mais ça tombait assez souvent sur moi. Anyways, ce monsieur-là, sont trip c'était de se faire enculer. Je le trouvais un peu drôle, parce qu'il n'avait pas du tout l'air gay ou efféminé, et pourtant il aimait à y aller à coups de gros batte dans le cul.

J'arrivais dans la chambre d'hôtel, il avait son jonc en or comme d'habitude, c'était un straight dans la vie courante, probablement un bon père de famille dans la cinquantaine, un Italien je crois, je ne pouvais pas en savoir davantage que ce je pouvais en découvrir par moi-même parce que j'arrivais là et il y avait déjà un film de cul en marche et il était déjà à quatre pattes pour que je le fourre. Il fallait vraiment que je me concentre sur le film et que j'imagine toutes sortes de choses, des plottes un peu partout, etc., et surtout l'ultime récompense de cet avilissement de moi-même : la coke.

En tout cas, je le trouvais un peu écoeurant, parce qu'il ne prenait même pas la peine de se faire un lavement le câlisse, ça fait qu'il y avait des fois d'la marde, pis la dernière fois, the very last one, ah ben là, y m'a faite un esti de cadeau, y en avait plein partout esti, l'esti de cochon d'écoeurant sale... Quand j'ai fini ma job, y a fallu que je me lave la jambe dans la douche, il m'avait pratiquement chié dessus... Il m'a toujours écoeuré s'te crisse de straight-là pervers.

Bon, je vais arrêter ça là. Ça, c'était juste le début de ma soirée dans le temps. Après, je pouvais tomber sur deux filles ensembles, une transex, un pervers déguisé en femme, un straight qui veut sucer un homme pour la première fois et savoir qu'est-ce que ça goûte le sperme, un couple où le bonhomme est un éjaculateur précoce et dont la femme demande pour un mec qui saura la fourrer jusqu'au bout, une femme enceinte dont le chum est parti en vacances sans elle (pauvre gars, que je me disais, elle jouit fort, ta blonde), deux gars sadomaso que je dois torturer et fouetter, y en a même un une fois dont j'ai arraché un mamelon par accident, oups! il a aimé ça! un chef d'entreprise qui veut boire ma pisse et manger ma marde tout en me lançant des billets de vingt sur commande alors que je joue le rôle d'un dictateur avec mes longues bottes de cuir Doc Martins, etc. J'en ai vu de toutes les couleurs durant ces belles nuits de fou, dont j'aurais bien pu me passer. Mais j'étais trop énervé à l'époque, je pouvais pas rester en place, fallait que je fasse des conneries. C'était ça ou mourir d'ennui dans un monde où je n'arrivais pas à trouver ma place.

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