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«Je n'ai qu'une passion: celle qui me permet d'être libre sous le joug, content dans la peine, riche dans la nécessité et vivant dans la mort.» Giordano Bruno

lundi 1 mars 2010

La «belle» politique

Bienvenue à mon dernier pétage de coche. Cette vidéo prise sur le site de Anne des ocreries ne m'impressionne pas, contrairement à elle, que j'apprécie beaucoup par ailleurs. Why? Parce que c'est de l'art et non de la politique. Mettez au pouvoir l'individu en vedette dans cette vidéo avec son discours dadaïste et sentimentaliste et il sera confronté aux mêmes problèmes que les dirigeants en place et sera obligé, finalement, lui aussi, de suivre dans une certaine mesure la musique de la logique étatique et capitaliste. Je ne suis pas pro Sarkozy, loin de là, mais je trouve que ce genre de discours a fait son temps et on en a plein les oreilles. Oubliez Papa Sarkozy, les choses ne peuvent changer en attaquant un seul homme. C'est un discours complètement inefficace dès lors qu'il quitte le domaine rationnel pour entrer dans l'émotivité larmoyante et le sensationnalisme qui le conduit à être récupéré instantanément par l'industrie et qui sert d'ailleurs très bien à faire de la pub pour Daily Motion. Ce genre de discours se rapproche plus d'une mode destinée à enflammer les jeunes irréfléchis, d'une pensée «nouvelle» en vogue pour granolas allergiques au savon, que d'un vrai projet de changement. Nous avons besoin de penseurs froids avec des couilles en béton, et non de couillons mous «authentiques» et «margés» avec leurs Mac ridiculement associé à une «autre» vision du monde et qui ne feront, au bout du compte, que nous conduire à une autre version ratée du communisme.

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