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«Je n'ai qu'une passion: celle qui me permet d'être libre sous le joug, content dans la peine, riche dans la nécessité et vivant dans la mort.» Giordano Bruno

mercredi 26 mai 2010

Abandonné dans le désert

Ouais, c'est de même que je me sens.

Je suis écoeuré de toute; je ne travaille pas, j'aimerais travailler, mais là je suis tellement écoeuré que j'ai même pu envie de travailler. On m'envoie des contrats, je les prends pas, fuck them, fuck me. Non, je vais rester écrasé icitte à taper sur mon blogue de merde, ma petite niche à chien du cyber espace. Ce blogue a pris pas mal de place dans ma vie. Bien sûr qu'il remplace mon journal dans lequel je passais des heures à écrire au café, mais quand même, c'est différent. Je ne dis pas que je suis tanné d'avoir un blogue, mais je sais pas là, l'envie est pas forte d'écrire, ou même, de faire quoi que ce soit. Ah pis, je suis triste merde, c'est tout!

Triste de voir que c'est le beau temps, le beau soleil, et que je n'ai aucun plaisir de ça, ça ne m'amuse pas. En fait, je sens des fois que je n'ai aucun plaisir nulle part et que ma vie est finie. Je suis lètte, je suis con, et je suis rouillé, bref je suis un lètte con, et rouillé en plus. Je me sens hors circuit depuis que je ne suis plus à l'université. Mais quand j'y étais, j'étais écoeuré du savoir formel, des travaux; donc, d'une façon ou d'une autre, je suis fini, je me sens fini. En tout cas, je suis dans une crisse d'impasse.

Je pensais faire tout le travail par moi-même, lire tous les livres que l'université qui me bourre de travail ne me laisse pas le temps de lire. Mais suis tellement éparpillé, je suis tellement déçu de moi-même, je n'ai aucune discipline, aucune forme, je vais dans toutes les directions et je me perds, c'est tout ce que je fais. Je n'arrive à rien de concret. J'aurais aimé avoir un guide, quelqu'un pour m'encadrer dans mes recherches, mes passions, mon énergie fulgurante, mais non, il n'y a plus personne, il n'y a plus de guide, il n'y a plus de maître, je suis abandonné tout seul dans un désert où chacun est fièrement maître de soi, même si c'est le dernier des minables.

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