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«Je n'ai qu'une passion: celle qui me permet d'être libre sous le joug, content dans la peine, riche dans la nécessité et vivant dans la mort.» Giordano Bruno

dimanche 9 janvier 2011

Réflexion

1. Pas de pensée de l'«exclusion». Qui peut dire ce qu'est la «réalité» ou la «fiction» jusqu'au bout? Et comment décider que ce qui est fiction est «non valide»?

2. La «réalité» et la «fiction» entrent un dans l'autre, s'interpénètrent...

3. On pourrait entendre la «fiction» comme ce qui n'est pas «agissant», ce qui n'est pas effectif, mais comment en décider? Comment dire que ce qui est «fictif» n'est absolument pas agissant? Il serait plus exact de dire que la fiction agit d'une autre façon... mais qu'elle agit tout autant...

4. Ce à quoi je voulais en venir, c'est à mon propos précédent disant que «la syntaxe et les belles phrases» sont de peu d'importance... En fait, non: «tout» est important, même ce qui ne l'est pas...

5. Ce qui n'est pas important l'est toujours par rapport à un but déterminé. De même, quand ce but change ou disparaît, ce qui forme l'importance des choses, change aussi.

6. En fait, l'«importance» est ici de plus ou moins d'importance... Le «futile», la «forme», l'«indirect», le «superficiel», l'«inessentiel», voire le «faux», doivent aussi avoir leur place dans la vérité, aussi paradoxal que cela puisse paraître...

7. «L'expérience du voyage en lui-même est bien plus importante qu'arriver au but...» (Massimo di Villadorata) En effet, mais cela dépend aussi de ce que vous voulez faire...

8. Tout doit servir à celui qui pense... Il n'y a pas d'exclusion... Il n'y a pas de choses du genre: Wittgenstein OU Heidegger... La philosophie continentale OU la philosophie analytique... Tout doit être pensé l'un dans l'autre, en interpénétration constante... Rien n'est clos ou libre d'influence... La pensée en tant que «milieu»...

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