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«Je n'ai qu'une passion: celle qui me permet d'être libre sous le joug, content dans la peine, riche dans la nécessité et vivant dans la mort.» Giordano Bruno

dimanche 2 janvier 2011

Sur l'expression: «livrer la marchandise»...

L'expression «livrer la marchandise» (anglicisme) lorsqu'on parle d'un politicien, d'un musicien ou d'un auteur quelconque, ou même, d'un sportif, m'énerve au plus profond de mon être...

Pourquoi elle m'irrite tant? Parce que ça fait «mentalité de fabrique», et qu'on dirait que justement, le Québécois «moyen», n'est pas encore sortit de la fabrique, ou que la «fabrique» n'est pas encore sortie du Québécois moyen, etc.

En tous les cas, l'utilisation courante de cette expression dans les médias me rappelle constamment que nous sommes un petit peuple, une petite tribu d'enfoirés qui chérit les instruments de sa propre domination, encore occupée, dans son univers mental, dans sa psyché collective ou son inconscient collectif, appelez ça comme vous voulez, à «livrer la marchandise» pour les riches propriétaires anglophones...

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