Pages

«Je n'ai qu'une passion: celle qui me permet d'être libre sous le joug, content dans la peine, riche dans la nécessité et vivant dans la mort.» Giordano Bruno

mardi 25 janvier 2011

Le pathos des grandes distances..

Je lisais le dernier billet de Gab, son éloge de ce beau monde, de ce bel Univers, et je me disais que wouuuufff! Ça fait du bien un peu de négativisme des fois!

Je parie que si on t'envoyait dans un vaisseau voyager pendant des mois dans ce beau cosmos, t'en aurais la nausée!

«Le beau ciel étoilé au-dessus de moi» (Kant).. je le vomis!

T'aurais hâte de revenir sur Terre!

Parmi tes semblables, des fous qui se tirent dessus pour des croyances ou qui sont crampés de chaque côté les dents serrées prêts à appuyer sur un bouton qui déchaînera les armements nucléaires..

Ce beau ciel, cette belle admiration, ne nous sert de rien.. Comme l'art d'ailleurs..

Il n'y a aucune éthique à trouver dans l'art, comme dans le ciel ou même d'ailleurs, un beau visage.. On réidentifie alors le «beau» au «bien», comme les Grecs.. Kalos, kalos, kalos.. Dans le champ ben raide..

Prends garde, Gab, de ne pas confondre ta queue ou tes hormones avec l'éthique ou avec le vrai! :D

Après tout, nous ne savons toujours pas pourquoi nous sommes là..

S'il y a une raison, celle-ci rendrait-elle la vie absurde?

Et s'il n'y en a pas, cette absence de raison donnerait-elle plutôt, paradoxalement, un sens à la vie?

L'«absurdité» supposée de la vie pourrait-elle être alors un gage de liberté, un gage de sens?

Aucun commentaire:

Publier un commentaire