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«Je n'ai qu'une passion: celle qui me permet d'être libre sous le joug, content dans la peine, riche dans la nécessité et vivant dans la mort.» Giordano Bruno

dimanche 2 août 2009

Si vous me parlez des vampires encore une fois, je mords

Je ne sais pas d'où vient cette fascination stupide pour les vampires. Franchement, je n'en ai que foutre du suçage de sang, des longues dents pis des faces blêmes : c'est du plus haut ridicule. C'est quoi ça? L'Halloween en permanence? On est rendus là : marketing oblige. Après la folie mondiale Twilight et True Blood, ça va être quoi là? On peut-tu en sortir du vampirisme câlisse avant que je vomisse partout? Je suis pu capable des gothiques et des gens qui se prennent pour des toughs ou des méchants parce qu'ils écoutent du Cradle of Filth, un groupe de sans talents, et se mettent du maquillage blanc dans la face.

Les gens qui ne sont pas eux-mêmes m'ont toujours énarvé au plus haut point, autant que les Yo qui ont leur gestuelle et leur façon de parler et de penser conformes, et qui méprisent constamment les femmes. Les femmes ont aussi l'air d'être les victimes, au bout du compte, des disciples du gothisme et du vampirisme qui se termine trop souvent en violence exercée sur des femmes «consentantes» (je dirais plutôt «influencées»), mais victimes quand même. À quoi tout ça aboutit? - au rabaissement de la femme. C'est rien de nouveau tout ça, sauf que ça devient aujourd'hui «amusant» : se faire appeler ma «crisse de bitch», c'est drôle. Vous trouvez pas? Personnellement, je me roule à terre.

J'irais même jusqu'à dire que c'est le fin du fin de l'humour. Par contre, ça serait seulement drôle si les hommes pouvaient se faire aussi appeler des bitchs à tour de bras par les femmes en retour. Beaucoup de femmes aiment ce genre d'hommes parce qu'ils passent pour plus virils, mais en réalité, ce sont précisément ces hommes qui ont un problème avec leur virilité (ils ne sont pas bien assurés dans celle-ci), et leur comportement méprisant envers les femmes les trahit. Vous connaissez l'adage : «Grosse Corvette, tite quékette», ben c'est précisément de ça dont souffre ces hommes : ils se construisent des gros bras en guise de cuirasse, parlent de chars, de hockey et de belles petounes en toute occasion, pourquoi? -parce qu'ils ont «besoin» de prouver qu'ils sont des mâles. Et un mâle, dans leur petite conception de petites têtes, ça domine, c'est violent, méprisant, ça s'impose surtout envers les femmes, ça pleure pas, c'est pas sensible, ça n'aime pas l'art, la culture, ça ne jase pas, ça ressent seulement à la cinquième couche d'épiderme, et surtout, c'est une machine à fourrer. Un vrai Success Story pour les ti-gars sans couilles qui ont été dominés par leur maman.

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