Pages

«Je n'ai qu'une passion: celle qui me permet d'être libre sous le joug, content dans la peine, riche dans la nécessité et vivant dans la mort.» Giordano Bruno

dimanche 2 août 2009

Écoeurement total 2 : rentre-toi ton «secret» dans le cul, de côté

Je suis écoeuré de tout, l'énergie, le moral ne sont pas là, mon cerveau fout le camp. Je suis tanné de payer, payer, payer, et ne rien avoir en retour. Je veux faire de la musique et je n'arrive pas à acheter ce que je veux. On me harcèle pour faire des paiements sur mon prêt étudiant : oublie ça, j'ai pas une cenne; on remet tout à dans six mois, et arrivé là, ça recommence.

Je pense à l'osti d'épaisse de réceptionniste à moitié mongole où je travaillais qui mettait un bill d'un million de dollars sur le haut de son écran d'ordinateur : il fallait «visualiser» le million pour devenir riche : faut-tu être innocente câlisse. En plus, une crisse de germaine sans instruction qui me poussait dans le cul pour traduire plus vite des textes pharmaceutiques en étant sous-payé, auxquels elle ne savait que ni, et qui étaient déjà assez compliqués comme ça. C'était la «pousseuse» : un p'tit boutte de marde, un trou de cul ambulant crinqué sur deux pattes, une triple conne de la vieille garde juste bonne à se faire exploiter, une jambonne maniaque du livre Le Secret, de tai-chi et de bio, alors qu'il n'y a rien à sauver là-dedans, qui mangeait du chou cru comme une chèvre et de l'ail par peur du cancer, quand on passait proche, ça fouettait en ciboulette.

En tout cas, pour revenir à mon écoeurement, mon bureau s'empile de livres et j'ai besoin d'une autre bibliothèque. Ce qui me tape le plus, c'est que je manque de temps pour tout lire : j'ai une soif intense de lectures et je ne peux souvent que feuilleter à cause de la trop grande quantité de livres que je m'impose de lire. Je suis éternellement en retard dans tous les domaines et je n'avance pas assez vite. Je suis perpétuellement découragé d'être un jour «omniscient» : je sais que c'est inatteignable, mais la pulsion est là quand même : I just can't help it. Peut-être un jour vais-je tout sacrer ça là d'un coup et aller cultiver les fleurs à la place en attendant de mourir idiot.

Aucun commentaire:

Publier un commentaire