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«Je n'ai qu'une passion: celle qui me permet d'être libre sous le joug, content dans la peine, riche dans la nécessité et vivant dans la mort.» Giordano Bruno

jeudi 14 janvier 2010

Questions sur le jeu

Pourquoi jouons-nous? Quelle est l'essence du jeu? Le jeu a-t-il une relation avec l'art, et l'art avec le jeu? Le monde peut-il être interprété comme jeu? Est-il possible qu'une intelligence artificielle puisse jouer, ou que non seulement elle le puisse, mais veuille même jouer?

Je poserai plusieurs questions sur le jeu afin de découvrir, si possible, son essence et ses limites. Je m'inspirerai pour commencer des recherches sur le jeu de Gadamer dans son livre Vérité et Méthode.

1. Le jeu est-il un phénomène universel?
2. Pourquoi aimons-nous jouer? Et pourquoi certaines personnes n'«aiment pas» jouer? (malgré qu'elles le fassent d'une autre façon, selon moi)
3. Est-il possible de ne jamais jouer? Ou encore, de ne pas savoir ce qu'est «jouer»?
4. Est-il possible de jouer à un jeu auquel on ne se croit pas «bon», et même, par-dessus le marché, d'«aimer» ce jeu?
5. Si une personne commence à jouer à un jeu et qu'elle n'est pas «bonne», est-ce qu'elle continuera à jouer seulement si elle «croit» pouvoir devenir meilleure?
6. Est-il possible qu'une personne dise : «Je ne joue qu'aux jeux auxquels je ne suis pas bonne»?
7. Est-il possible qu'une personne dise : «Je ne joue qu'aux jeux que je n'aime pas»?
8. Un certain «plaisir» semble nécessairement être rattaché au jeu de façon essentiel. Le jeu possède par essence une composante «hédoniste», mais celle-ci ne le dissocie en rien d'une souffrance possible pouvant conduire éventuellement à un certain plaisir de façon médiate ou détournée.
9. La souffrance n'est pas le but du jeu, mais qu'un moyen pour parvenir à un certain plaisir et à un certain état de satisfaction.
10.

À continuer...

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