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«Je n'ai qu'une passion: celle qui me permet d'être libre sous le joug, content dans la peine, riche dans la nécessité et vivant dans la mort.» Giordano Bruno

jeudi 7 janvier 2010

Les fantômes ne sont pas exportables

Je ne sais pas si vous avez remarqué, mais les fantômes, les soi-disant grands voyants dans les enquêtes policières et les enlèvements par des extra-terrestres, c'est seulement aux États-Unis que ça se passe. Mais je pense surtout ici aux fantômes : alors que là-bas on est littéralement assailli quotidiennement par des esprits comme s'ils existaient, ici, nous n'avons aucun témoignage ou histoire de fantôme. De toute façon, je vois mal quelqu'un parler en français de fantôme, cette personne aurait l'air ridicule, alors qu'en anglais, ça parait crédible de parler de "spirits", on est confortable avec la chose, tous les films d'horreur ou de science-fiction américains, ou même les drames, en sont bourrés. Normalement, une personne qui parlerait des «esprits» de cette façon mais ici, serait candidate à l'internement, ou à un sérieux suivi psychiatrique. Notre sens des réalités, che nous, est beaucoup plus solide et concret que cette fameuse culture américaine qui divague sur n'importe quoi et transforme tout en Disneyland fantasque et abracadabrantesque.

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