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«Je n'ai qu'une passion: celle qui me permet d'être libre sous le joug, content dans la peine, riche dans la nécessité et vivant dans la mort.» Giordano Bruno

dimanche 17 janvier 2010

Se faire peur à soi-même pour se sentir attiré par le «vice»

2/7/7
Il n'y a pas de «fondement» du droit, mais qu'une «raison» du droit.

7/7/7
Tout est «dynamique» aujourd'hui. La fin du monde même sera dynamique. Voir le dunamos chez Aristote.

Je dois définir le «sage moderne». Ce qui reste et ce qui est nouveau.

Je crois que la sexualité d'une personne est définie au départ, comme un instinct, mais que plus tard cet instinct tombe et que ça ne devient imperceptiblement qu'une question d'habitude. C'est ce qui expliquerait pourquoi une personne peut changer tout d'un coup son orientation sexuelle : c'est qu'elle n'est plus déterminée sexuellement à l'âge adulte, la sexualité devient sociale. On prend goût à la sexualité prescrite au départ, mais on pourrait une fois à l'âge adulte prendre tout aussi bien goût à une autre sexualité.

L'idée de Gurdjief que le maître doit former un cercle de disciples, et ainsi, les «élever» pour pouvoir s'élever lui-même à un autre niveau, sinon il stagne inévitablement, est peut-être vraie.

Ma réponse à ceux qui pensent qu'on ne revient pas de telle ou telle chose c'est : on revient de tout. On revient de l'homosexualité, on revient de l'échangisme, on revient de la cocaïne, etc. Les gens essaient toujours d'impressionner avec des verdicts définitifs sur des choses qu'ils ne connaissent pas, ou qu'ils connaissent mal, ou encore, qu'ils connaissent de seconde main. Mais ce qu'ils aiment par-dessus tout, avant même de chercher à impressionner, c'est faire peur, et surtout, se faire peur à soi-même pour se sentir attiré par le «vice».

La souffrance peut parfois être aussi contraignante qu'une preuve mathématique.

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