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«Je n'ai qu'une passion: celle qui me permet d'être libre sous le joug, content dans la peine, riche dans la nécessité et vivant dans la mort.» Giordano Bruno

samedi 10 juillet 2010

Mon dégoût de la langue espagnole

Je sais que ça pourrait froisser certaines oreilles à cause de notre habitude du multiculturalisme, mais de toute façon, j'endure même rarement mes semblables et disons que ma misanthropie est at large, comme elle devrait l'être par définition, exemple : une chose qui m'écoeure profondément de mes semblables crétinisés, c'est la vague fierté que nous éprouvons lorsque nous apprenons que notre «plat national», la colisse de poutine, a été exporté ailleurs par un colon d'icitte, disons, au Portugal ou à New York, etc.

Une chose que je n'aime vraiment pas, parmi les millions que je n'aime pas, et qui m'écoeure l'oreille, c'est la langue espagnole, cette langue qui «glisse» remplie inutilement de voyelles, de trop de «a» et de «o» et qu'on a tout le temps l'impression que les gens chantent en la parlant ou qu'ils se caressent l'intérieur de la bouche avec la langue par un réflexe copulatoire qui correspond d'ailleurs à leur tendance à se «coller» constamment le corps aux autres ou à «toucher». Cette langue me répugne peut-être autant que j'aime la bouffe latino, les quesadillas, la salsa dont je me gave tous les jours, les tortillas et les tacos.

Moi quand je parle, je n'ai pas envie de chanter câlisse, ni de faire mon frais ou roulant des «r» à pu finir.

C'est la même chose pour l'italien, mais surtout, pour le latin que je ne peux sentir, langue absolument illogique et mal pensée qui a tout contaminé, avec le grec, et je pense ici aussi au «français» que je déteste, par contraste avec l'anglais et le chinois, qui sont des langues absolument efficaces et intelligentes. Disons que toutes les langues avec des racines latines m'énervent au plus haut point, et plus elles contiennent de cette sonorité «mielleuse» et «mélodique» qui fait bander tant de femmes en chaleur, plus elles me dégoûtent et m'écoeurent. Donnez-moi des langues dures, raides et non-bâtardes : l'allemand, le chinois, l'arabe, etc.

De plus, la culture latino en général, et pour commencer, la musique latino, me tape royalement sur les nerfs. Vous savez cette petite guitare pincée agrémentée d'à peu près toujours les même beats traditionnels et que les gens qui font la promotion de cette musique s'amusent à faire jouer sur leurs balcons ou dans les parcs durant des matchs de baseball tard le soir, m'écoeure au max. On dirait que pour ces gens c'est ça la «musique» : c'est coulé dans le béton et ça doit être joué comme ça, avec ce type d'instruments et avec ces paroles précises. Pour rentrer encore plus dans le cliché latino dont on préférerait ne pas les étiqueter, ces gens se forcent à boire de la Corona, bière pas buvable, mais qui a le mérite par contre d'être brassée au Mexique : ce qui doit sûrement la rendre meilleure... Vous voyez, c'est complètement idiot tout ça, l'attachement absolu à des racines, à un folklore, etc.

C'est comme si je partais habiter en Chine et que je me mettais à boire de la Molson pour montrer mon appartenance «identitaire» au Québec, ces gens qui sont fiers de la poutine ou du Canadien. C'est complètement ridicule, tout comme les sports et les équipes pour lesquelles on s'emballe, on se casse la gueule, etc. Je ne vois qu'atavismes partout : nous sommes des câlisse de primates, c'est pas compliqué, et tout est bien mûr pour sauter parce que nous sommes trop épais au niveau individuel, à comparé au droit par exemple, et même au droit international, qui sont à des années-lumière de nous en termes d'ouverture, de globalisation et d'unification de l'humanité, par-delà les particularismes qui sont autant d'obstacles à tout, mais surtout, à l'intelligence et à la paix.

Oui, je déteste peut-être la langue espagnole et la musique latino, et je préfère de loin l'allemand, même si je suis allergique aux Allemands comme tels, et je chiale beaucoup sur tout, mais je n'irais quand même pas chier loin sans la gentille dame latino qui me fait toujours crédit sur la bière au dépanneur du coin. C'est quand même pas une raison pour tout accepter : ce n'est pas parce que les gens sont gentils que tout ce qu'ils nous apportent est bon. Regardez la culture américaine, beaucoup de marde : Kentoqué, MecDo, Walmarde, et j'en passe... Ce n'est pas aussi, par contraste, parce que ce n'est «pas» américain que c'est «bon». Pourtant, bien des gens se pitchent dans les autres cultures pour fuir leur propre culture qu'ils trouvent malsaine, tout en bonifiant celles des autres qui ne sont souvent pas meilleures, et même, plus «étroites» et plus «exclusives».

Dali critiquait ouvertement l'art oriental en déclarant que celui-ci n'avait jamais rien produit de grand, aucune toile qui fut digne de passer à l'histoire, aucun chef-d'oeuvre. Pourquoi est-ce ainsi? Pourquoi ne retrouve-t-on pas dans l'art oriental des toiles qui puissent égaler les prouesses des peintres de l'Europe? Il est difficile de répondre à cette question, mais ce doit être une question de «culture». Pourquoi les orchestres se sont développés en Europe et ont joué de grandes symphonies alors qu'en Orient ont s'amusaient encore jusqu'à il n'y pas longtemps à pincer les cordes de quelques instruments approximatifs?

Selon moi, une des constantes de la culture occidentale et européenne, le «développement scientifique», la volonté de progrès, d'arrachement à la tradition justement, aux dogmes, sont les conditions qui ont permis aussi, en partie, un plus grand développement de la sphère artistique et littéraire, etc.

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