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«Je n'ai qu'une passion: celle qui me permet d'être libre sous le joug, content dans la peine, riche dans la nécessité et vivant dans la mort.» Giordano Bruno

jeudi 15 juillet 2010

Nous vivons dans une société de malades mentaux

Je rouvre la tévé en mangeant ma toast au cheddar : un golfeur est dans un «bunker» (oui, je viens d'apprendre c'est quoi, même si ça n'a aucune importance pour la continuation future de ma vie), il essaie de sortir sa balle de l'enclave, c'est le plus gros défi de sa vie : impossible. Il essaie «non une fois, ni deux, mais TROIS fois!» nous dit le journaliste de RDI. Je ne sais pas de quel golfeur il s'agit, ni de quel tournoi, mais je m'en fous, je regarde des images en vrac, c'est comme une tapisserie qui se fond avec ma toast.

Ensuite on montre des cyclistes qui pédalent comme des fous avant le fil d'arrivée, ils se coupent, manquent de faire chuter les autres, de se blesser gravement, etc., et tout cela pourquoi? Pourquoi toute une vie d'entraînement, et peut-être même la prise de stéroïdes juste pour pédaler «plus vite» colisse? Pour un trophée? Pour le prestige? Peu importe, c'est complètement absurde de dédier sa vie à un bicycle, c'est même indigne d'un être humain complet, mais nous ne voyons jamais ça, au contraire, nous ne voyons que la «gloire», nous sollicitons ce genre de compétition pour satisfaire notre besoin de nous distraire en gros consommateurs épais et no life que nous sommes.

Bref, nous sommes tous des malades mentaux complètement absurdes, autant ces sportifs que nous, le public. Voir si taper un ballon ou pédaler plus vite serait le défi d'une vie, franchement...

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