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«Je n'ai qu'une passion: celle qui me permet d'être libre sous le joug, content dans la peine, riche dans la nécessité et vivant dans la mort.» Giordano Bruno

mardi 20 juillet 2010

Le mendiant à cheval fait galoper sa bête à mort

28/7/6
1.L'intensité en tout et partout. C'est la seule voie possible pour moi, la seule bonne, la seule qui me rende à moi-même.

2.Je ne suis pas parfait, j'ai mes torts, je ne peux juger d'aplomb une autre personne. Mais c'est très souvent tentant par contre. En effet : pourquoi ne pourrait-on pas «juger» une autre personne? Il y a pourtant une façon de juger qui est «juste» sans que nous ayons à tomber dans un relativisme moral visqueux. Le juge «juge» : comment fait-il pour décider et porter un jugement? Sur quoi se base-t-il? On ne peut pas tout accepter et dire «ne jugez personne», car de toute façon, nous jugeons constamment les autres. Un exemple éloquent pourrait être, par exemple, la première date. Il faut seulement connaître les principes selon lesquels nous portons notre jugement et s'ils sont «justes».

Si ces principes sont justes, pourquoi alors ne pourrait-on pas juger une personne? Les entrevues d'embauche ne sont que ça : on juge une personne d'après des critères bien précis, mais pas seulement ça, il y a aussi parfois des facteurs impondérables qui feront pencher la balance en faveur d'un certain candidat. Bien sûr, la justice humaine n'est pas parfaite, mais de là à s'empêcher pour cela de ne pas juger, ce serait carrément absurde, et dans certains cas, suicidaire; de plus, l'énoncer en principe serait faire preuve d'hypocrisie, car nous jugeons à tout instant en tout et de tout. Faisons-le donc en toute franchise, mais justifions-nous jusqu'au bout.

3.Le mendiant pourrait me sauver la vie. Quoique, j'en serais très étonné : il serait peut-être plus occupé à me subtiliser mon portefeuille. Pourquoi je n'aime pas les mendiants? -Parce que c'est la pire esti de race d'individus. Pourquoi c'est la pire esti de race d'individus? -Parce qu'ils n'ont aucune estime d'eux-mêmes, qu'il est absolument impossible de leur faire confiance pour rien et qu'ils n'ont rien à perdre. «Le mendiant à cheval fait galoper sa bête à mort» Shakespeare

Ce qui m'écoeure le plus, c'est que les jeunes «faux» mendiants de Montréal se servent des animaux pour attirer la pitié et la sympathie des gens, alors qu'ils n'aiment pas vraiment ceux-ci et les maltraitent même, car ils sont trop abrutis par la vie rude dans la rue pour comprendre ces animaux. Il me semble qu'une personne de coeur et de bon sens n'aurait jamais l'idée de transporter des animaux avec elle si elle ne peut même pas se nourrir elle-même, et c'est une preuve de plus que ces faux mendiants en «pleine santé» n'ont qu'un mauvais coeur et utilisent ces animaux dont ils ne peuvent pas réellement se soucier, ainsi qu'ils manipulent affectivement les gens pour avoir de l'attention et de l'argent qui ne servira la plupart du temps qu'à acheter de la drogue.

Ils font vivre la misère à des animaux qui pourraient très bien vivre sans eux. Mais ces jeunes n'ont pas assez de coeur pour épargner la souffrance à ces bêtes : ils doivent partager leur souffrance personnelle, partager leur poison, et l'étendre à tout ce qui les entoure parce qu'ils n'ont que de la haine et du ressentiment envers la société. Ils se perçoivent dès le départ comme des «victimes» de tout... Et puisque l'État-providence, que j'appellerais l'«État-maternant», cherche toujours à faire de tout le monde des «victimes» et que les gens avec leurs réflexes de Pavlov en redemandent, ne nous demandons pas pourquoi tout va mal : les gens n'ont plus de colonne esti... Ils ne sont plus responsables de rien, c'est toujours la faute des autres... Et une fois rendus là, la déresponsabilisation n'a plus aucune limite : elle s'étend à tout telle une contamination : nous sommes infectés de lâcheté, et cela pourrit le tissu social.

4.La vérité n'est pas brutale et la brutalité n'est pas le vrai. Le tact n'est pas égal au mensonge.

5.Ce que tu vis, ce que tu penses, ne doit pas rester au niveau purement intellectuel.

6.Faire preuve d'humanité n'est pas égal à éprouver de la pitié. Faire preuve d'humanité c'est considérer, considérer l'être humain pour ce qu'il est dans ses heurs et malheurs, comme source de la lumière spirituelle et ouverture à celle-ci.

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