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«Je n'ai qu'une passion: celle qui me permet d'être libre sous le joug, content dans la peine, riche dans la nécessité et vivant dans la mort.» Giordano Bruno

lundi 13 septembre 2021

Letters to Patricia 2

Je sens chaque seconde chaque instant chaque parole chaque centimètre de ta peau électrisée de ta vie mutilée m’échapper

brisée entre mes doigts explose en toi de joie ruisselle les effluves de tes cuisses fauves 

de plaisir l’avenir est pétrit promesse et refus de paradis, donne-moi ta bouche

fille du chaos, qui de ta chevelure désir enfanta la folie, tu chantes l’amour

le refrain sur tes lèvres comme un gun chargé de pluie, stay with me

en profondeur tu m’appelle me désire me veut à jamais en moi je sens le vide le cadavre de mes rêves les visions suicides mais brèves de ta voix

de ton parfum animal naissent des souvenirs amères et sur mon lit j’ai gardé ta lettre dans le vide intersidéral 

je ne t’ai jamais perdu, je ne t’ai jamais eu, fille de la nuit je suis ta proie

j’ai décidé de m’envoyer en l’air de perdre le contrôle systématiquement de tomber avec 

toi qui de ta chevelure enfanta la mort et ma cage d’airain glamour

sous ta coupe qui est musique folle alcool feeling et surdose écarlate

d’hormones gonflées à bloc de corps de sueurs de membres entrelacés arqués fusionnés

surchargés de désirs indomptés, tu gémis, je te perds te reprends

sous haute tension dans la nuit violente de tes veines pulsées résonne tes cris

sous les néons violacés crépite ta peau survoltée de mes peines

toute d’une pièce je te veux toi dans l’orbite de mes folies qui sans retenue palpite au bord du gouffre

à corps perdu l’opaline luit sur la peau de lait sucrée parfumée de tes reins

tes doigts fauvent et malins caressent l’ivresse de la nuit chaude et sans fin

je bois à ta bouche ma vie

stay 

with 

me

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