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«Je n'ai qu'une passion: celle qui me permet d'être libre sous le joug, content dans la peine, riche dans la nécessité et vivant dans la mort.» Giordano Bruno

lundi 13 septembre 2021

Bleed It 6

air de rien j’ai la tâche lourde et la tête lourde pause de dix heures je rejoins mon bureau et enfile mon veston décidé pour un café passé la porte d’entrée j’ajuste l’uniforme officiel d’un pas élancé décidé pour un café noir j’avance contre le courant au son d’Opposite of Adults oui je me sens bien mais étrangement un peu mort-vivant chiddy bang chiddy bang car cette écriture en fleur me tue j’en mange presque plus des détritus c’est à voir les squelettes ambulants que je ne sais ce que je cherche mais je déambule ci-chic ici comme un zombie sur la Roseberry un spectacle pour le vide oui mesdames le spectacle du siècle pour nul autre que moi-même un autre, puis un autre, et une des vôtres wannabe, mon reflet dans les vitrines au ciel me rappelle que je suis seul ici oui seul mesdames dans ce rêve de survie après la catastrophe sans dopamine qui n’en finit plus c’est des premiers soins de cette catastrophe dont j’ai besoin qui n’en finit pas encore de balayer tout sur mon passage éphémère et de friser la folie de mon rêve de survie qui par miracle tiens encore debout amer oui par miracle je ne tiens à je ne sais plus quoi un bout de toi famine et tout le reste est emporté par le flot tournoie je survis ici capitaine sournois à Campbellton lisant Burton mélancolique bien caché à l’abri de la tempête derrière les pages se profile la solution unique et pourtant je ne sais me sauver en effet l’éviter tout à fait ce n’est qu’une question de temps oui mesdames capitaine en agents du désordre inique qui oui je ne sais comment éviter le moment final le dead end qui m’annulera m’acculera au mur de béton où je n’aurai plus le choix du désespoir et d’en finir ce moment capitaine n’est que reporté aux agents du mauvais bord reportée ma mort en sursis dure que je suis-je-ci sursis et ci-gît encore en myosis reporté je suis en sursis permanent d’accord? pour un peu de temps encore si l’avenir peut me sourire oui je sourirais en retour et tout sourirait en retour elle me dit souris oui souris sur ta photo tes pics les femmes aiment ça tu fais peur oui un air de mort t’es trop sérieux là et ici trop peu souriant je peux aussi sourire sans raison et sans raison écrire oui écrire air de rien et continuer à pourrir ici dedans ci-gît en survie le rêve de mes cadavres sans raison écrire oui écrire nourrir et équarrir s’aguerrir sans aucun doute je vais te le dire ci-gît capitaine Crush tu me fais bouffir la tirelire écrire sur ma vie et pourrir poussé par la dernière énergie des cadavres en maraude mon rêve ma dame tu souriais en retour je t’ai dit écris ton nom sans raison écris sur ma vie passée sur ton cell et pèse sur le piton sans sourire par la dernière énergie et par elle seule seulement la dernière extrémité la force négative d’un trou noir au centre de ton être oui le décrire ce trou en parler essayer de cerner son rayonnement travailler autour cerner son champ d’action son infiltration de mon être jusqu’au tréfond de toi au trépas je marche d’un pas élancé vers elle dans le temps figé dans le temps ma silhouette se reflète dans les vitrines limonade en route vers moi-même l’inconnu le plus étrange vers un monstre de joie oui je souris au désespoir de te revoir ma dame tu n’es plus là dans mes pensées là-haut on se texte allez bonne nuit bébé chérie je sais que tu ne m’aimes pas et puis quoi encore dans cet univers de cellule fermée sur elle-même en marmelade tu t’es glissée féline dans ma vie dans mes souliers sous ma peau décrissée de tes cuisses coule le nectar et maintenant je tournoie c’est la mort ton estocade câline assassine tu me répètes il n’y a pas de nous je sais oui je sais mais air de rien de mort je ne peux l’accepter oui par miracle je ne tiens à je ne sais plus quoi un bout de toi famine et tout le reste est emporté par le flot tournoie et tournoie l’uniforme au ciel c’est à moi que tu parles là-haut? c’est la mort tu fais peur sur tes pics les femmes aiment ta solution inique la nourrir et bien croche émoustillée l’équarrir à toi de jouer d’un pas élancé le café noir au désespoir tu bois au ciel sans dopamine oui à toi de jouer féline tu connais la routine la routine les vitrines du ciel t’appelle en maraude tu ne peux cerner le rayonnement des cadavres purulents je suis en marche d’un pas élancé vers le spectacle du siècle tu seras bébé ma superstar je t’emmène au bout de toi à la porte d’entrée de l’enfer t’ajuste débridée morte-vivante la tête lourde ta chatte en fleur tu me tue comme un zombie la nuit sur la Roseberry étrangement je ne sais ce que je cherche en toi un trou noir? une catastrophe? écris ton nom dans ton sang bouille mon reflet lent pèse sur le piton c’est le dead end oui la dernière étape des cadavres en sursis et les femmes aiment ça au centre de ton être je taraude m’infiltre jusqu’au tréfond au trépas j’ai ta photo bébé c’est le spectacle du siècle du vide en toi qui frise la folie c’est un miracle de joie capitaine sournois derrière les pages du désordre inique de cette écriture en peur transpire la panique de te revoir toi oui toi l’aimée unique chérie au ciel par miracle écris ton nom de tes cuisses coule air de rien en lettres de sang le nectar putréfaction sur le béton froid ta peau décrissée ci-gît le cadavre de mes rêves un peu mort-vivant bébé chérie je sais que tu ne m’aimes pas ma cellule fermée sur elle-même en maraude je crie ton nom

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