Pages

«Je n'ai qu'une passion: celle qui me permet d'être libre sous le joug, content dans la peine, riche dans la nécessité et vivant dans la mort.» Giordano Bruno

jeudi 15 octobre 2009

La théorie du désordre et l'ennui

Non, je ne crois pas que ça aille un lien avec la théorie du chaos en mathématiques. C'est simplement mes idées sur le désordre en société, dans les grandes villes surtout.

Je crois que ce qu'on pourrait appeler le «désordre» : la toxicomanie, la contamination virale, la prostitution, le vol, la délinquance, la revente, le crime organisé, le meurtre, etc., ne sont pas «éliminables» comme tels. Ils sont «combattables», mais c'est «probablement» un combat sans fin.  Cependant, je ne dis pas qu'«aucune» solution n'est possible pour stabiliser ou faire régresser l'«entropie».

Est-ce que le problème à la source de tous ces problèmes est vraiment la pauvreté? Le manque de ressources, le manque d'argent? Si tous avaient l'argent nécessaire pour bien vivre, et même davantage, nous assisterions probablement au développement d'autres problèmes encore plus complexes.

Éliminons le stress, le travail : l'État fournit à tous un salaire généreux grâce au travail de robots ultraperfectionnés : nous vivons dans ce qu'on pourrait appeler un «communisme technologique», ainsi que l'a nommé un certain scientifique. Serons-nous vraiment dans une société où aucun problème social n'est possible? Nous pouvons à coup sûr en douter.

Tous ont de quoi bien vivre, tous peuvent manger à leur faim, tous peuvent même avoir accès à un luxe inespéré, mais qu'est-ce que vous faites de l'ennui, ce mal radical? Celui qui pousse l'homme à tous les vices? Ainsi, tout le malheur de l'homme vient de ne pouvoir rester en place et d'être satisfait pour toujours de sa situation.

Il veut du changement. Il veut que ça bouge. Il a besoin de stimulations diverses. Il veut s'oublier un instant, que ce soit au moyen de l'amour ou du jeu, de la musique, de la beauté, du rêve ou de l'alcool, etc. Il aime la compétition, il aime le défi, il aime gagner, il aime se sentir fort, se sentir beau, intelligent. Il aime «réussir ensemble» des projets communs. Il a «peur» de l'ennui. Il aime aussi qu'on l'admire. Il aime être «différent» : c'est peut-être la première cause de «dissidence», même dans un État «parfait».

Si nous allons faire un tour dans les tribus les plus primitives des régions les plus reculées du monde, nous allons trouver la toxicomanie pratiquée le plus souvent en rituels. Les drogues sont si fortes que nous n'avons aucun équivalent ici à Montréal ou même ailleurs, et que leur utilisation telle quelle par un de nos «habitués» le tuerait probablement sur-le-champ. Ces tribus-là ont du très «bon stock» comme on dit.

En ce qui concerne le «plus vieux métier du monde», je crois qu'il y a même une espèce de singes qui pratique une forme de prostitution. Les femelles de cette espèce acceptent de copuler avec certains mâles en contrepartie de nourriture, dans ce cas-ci, je crois que c'est de la viande.

sans conclusion...

Aucun commentaire:

Publier un commentaire