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«Je n'ai qu'une passion: celle qui me permet d'être libre sous le joug, content dans la peine, riche dans la nécessité et vivant dans la mort.» Giordano Bruno

lundi 19 octobre 2009

La saga du gym des «intellos»

J'ai fini de courir sur le tapis, je sue comme un cochon. Elle vient vers moi, se dirige vers une machine, elle est jolie, un petit air de Sylvie Bouquet. Je vais au coin des ballons pour étirer mon dos et faire un peu de sit-ups. Un tapis est là avec un ballon, je prends place. Sylvie Bouquet arrive et lâche un soupir pendant mon exercice : je sens que c'est dirigé vers moi. Je me lève parce que j'ai terminé et elle me bouscule presque en me disant «S'cuse moi, mais j'aimerais finir ma série» sur un ton presque cassant, parce qu'évidemment, même si Madame est partie au loin sur une machine, c'est SA place. Je lui réponds : «Tu peux y aller, mais le ballon est un peu mouillé...». Trop tard, elle était installée sur le ballon et faisait déjà sa série. Elle avait l'air de s'en foutre, pourtant, j'avais laissé beaucoup de sueur dessus, de la grosse sueur de gars, ouache, dégueulasse!!! Ben non, elle s'en fout, étrange.

Je vais me changer, et je me prépare à partir, mets mon coat prend mon sac, et elle est droit devant moi, sur mon chemin vers la fontaine. Elle fait des curls à la poulie et se regarde dans le miroir en forçant. Je fais exprès et je passe entre elle et le miroir juste pour la faire chier : elle lâche un petit sifflement comme si la steam allait lui sortir par les oreilles : visiblement, elle force pas mal. Alors que je passe derrière elle, elle continue son petit sifflement pour montrer qu'elle force fort et pour dissimuler, probablement, qu'elle est super enragée! Je riais en dedans de mon âme...

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