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«Je n'ai qu'une passion: celle qui me permet d'être libre sous le joug, content dans la peine, riche dans la nécessité et vivant dans la mort.» Giordano Bruno

lundi 12 octobre 2009

La «contradiction» est fondée sur notre conception des «contraires»

Le laid n'est pas le contraire du beau (le livre Histoire de la laideur), le mal n'est pas le contraire du bien (L'innocence et la méchanceté de Jankélévitch) , le masochisme n'est pas le contraire du sadisme (le Sacher-Masoch de Deleuze), etc.

Yin/Yang : pensée du «complément». La Lune n'est pas le contraire du Soleil, l'homme n'est pas le contraire de la femme, etc. Notre instinct de symétrie (notre esthétique) demande des «contraires», des «contrastes», des «opposés» pour bien démarquer et établir les «identités»; ainsi, l'inconnu devient connu et l'étrange devient familier . Au final, il n'y aurait pas autant de «contraires» (simplifiants) qu'on le croit, mais davantage de forces de différents types et de nuances (complexifiantes).

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