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«Je n'ai qu'une passion: celle qui me permet d'être libre sous le joug, content dans la peine, riche dans la nécessité et vivant dans la mort.» Giordano Bruno

lundi 6 septembre 2010

Solitude habituelle

1.À part de perdre mon temps avec des amis potentiels qui ne s'intéressent pas à ce que je fais, j'essaie de faire des morceaux, de penser à des billets, de trouver des sujets, mais je travaille pas mal de ces temps-ci et je n'ai pas vraiment le temps de faire autre chose que végéter et consommer, c'est-à-dire acheter plein de livres pour garnir ma bibliothèque. Je n'ai pas les moyens d'acheter un livre neuf le double du prix, alors j'achète usagé quand ça passe. Des fois, ça fait de bons montants, mais je dois profiter de l'occasion. C'est comme une obsession. Je me dis toujours que ça va passer un jour, et ça arrivera probablement quand j'aurai fait le tour.

2.On m'accuse de ne m'intéresser qu'à moi-même: c'est drôle qu'on me dise cela, car je suis tellement tourné vers l'extérieur, alors que je m'intéresse à une si grande quantité de sujets. Je ne peux pas vouloir créer une philosophie systématique tout en ne restant que dans mon petit patelin académique. Si je m'intéresse à une chose et que j'en parle, ce n'est pas pour attirer l'attention vers moi, mais pour attirer l'attention vers cette chose que je trouve digne d'intérêt. Mais les gens commettent souvent l'erreur de croire que je fais tout cela parce que je veux être une sorte de centre d'attention. C'est vraiment tout le contraire de ce que je veux faire.

3.En ce qui concerne ma réintégration: elle s'est faite toute seule sans même que je m'en aperçoive. Cependant, mon niveau de stress est resté inférieur comparativement à avant où je ne savais pas où tracer ma limite avec la société.

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