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«Je n'ai qu'une passion: celle qui me permet d'être libre sous le joug, content dans la peine, riche dans la nécessité et vivant dans la mort.» Giordano Bruno

mercredi 15 septembre 2010

L'être est fondé sur l'avoir

1.L'«être» est fondé sur l'«avoir». Je sais, c'est plate à dire, mais c'est comme ça pourtant. J'«ai» l'«être» d'abord, ensuite je «suis» cet «être».

2.C'est une erreur, selon moi, de substantifier l'être: l'être est mouvement, mobilité.

3.L'«être» est toujours une «façon d'être». Or, une façon d'être n'est rien de matériellement «là». Pourtant, elle est «là», mais c'est un autre là, disons, que celui de ce qui se laisse prendre des deux mains. C'est un là mobile, changeant, dynamique. Il ne peut y avoir de substance sans façon d'être ou extension temporelle, mais il n'y a de même pas de façon d'être sans substance, pas plus qu'il ne peut y avoir de couleur sans surface.

4.L'être se dit toujours de quelque chose. Il ne peut rien être par lui-même.

5. Distinction de Heidegger: le temps «est»... non! Il «y a» temps, es gibt Zeit.

6.L'Histoire de l'humanité: l'empêtrement dans la langue mal construite.

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