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«Je n'ai qu'une passion: celle qui me permet d'être libre sous le joug, content dans la peine, riche dans la nécessité et vivant dans la mort.» Giordano Bruno

lundi 5 avril 2010

La cause des Québécois est loin d'être perdue, mais des fois je trouve ça décourageant

Je me décolle encore les crottes des yeux, je bois mon café. Étrangement, je n'ai absolument rien à dire ce matin. Rien. J'ai essayé de faire une toune hier soir, pas capable de poursuivre ce que j'avais commencé. Je trouve de bons sons de clavier et de bons beats, mais je n'arrive à faire rien qui ait du sens et qui soit bon à écouter disons sur quatre ou cinq minutes. J'ai bu deux bières pis j'ai crashé, contrairement à d'habitude. J'ai mangé une tonne de patates et presque pas de veau, rien de pire pour la ligne que les maudits féculents succulents. Je pense à la maudite anglaise qui a fait de la discrimination à mon endroit à l'université anglophone X; j'hésite à porter plainte, en tout cas, j'y pense constamment. Elle essayait vraiment de me décourager au téléphone, de justifier le fait que le traitement de ma demande a été retardé en cherchant des bibittes dans mes résultats universitaires. Et plus j'y pense, plus j'en parle même, plus je crois qu'il faut que j'aille jusqu'au bout dans cette affaire-là. C'est effectivement louche ce qui s'est passé avec ma demande ET c'est pour ça qu'elle a dévié la discussion sur mes résultats, parce que je ne lui avais rien demandé par rapport à ça, je lui demandais tout simplement pourquoi ma demande n'était toujours pas traitée à cause de l'absence d'un document qui n'était même pas nécessaire pour les conditions d'admission et que j'avais ajouté simplement pour «booster» mon dossier. Mais si je n'ai pas raison sur ce point, que vais-je pouvoir faire avec la simple condescendance d'une anglo envers un Québécois? Pas grand-chose... Il n'y a qu'à aller faire un tour dans l'ouest dans ce coin-là et demander un renseignement de direction à un anglo pour voir à quel point il vous regardera de haut, il vous demandera de lui parler en anglais... Anyways, tout ça ne fait que m'occuper l'esprit inutilement et c'était d'ailleurs son but : de me faire chier le plus possible, de me retarder dans mes projets, que je pète une coche et que j'y saute dessus ou sur quelqu'un d'autre et que je me retrouve au trou et ensuite mendiant sur la Catherine. Elle serait trop heureuse là, la salope. La cause des Québécois est loin d'être perdue, mais des fois je trouve ça décourageant. La réalité, c'est qu'on entre vraiment dans un autre territoire quand on traverse à l'ouest. Les petits Québécois de l'est n'ont pas d'affaire là, c'est tout. On n'est pas de la même «race» nous autres, on est de la race des chats de ruelle et eux sont de la race des Toy Terrier pur sang. Voici d'ailleurs des images :


Chienne anglaise de l'ouest, fidèle gardienne de l'anglophonie.



Chat de ruelle de l'est qui attend pour se faire admettre dans une université anglophone à l'ouest. (C'est peine perdue mon vieux... Retourne dans ton patelin! que lui répond la chienne anglaise.)

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