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«Je n'ai qu'une passion: celle qui me permet d'être libre sous le joug, content dans la peine, riche dans la nécessité et vivant dans la mort.» Giordano Bruno

samedi 17 avril 2010

Si tu commences à obéir, tu obéiras toute ta vie

J'avais envie d'écrire plus tôt, mais là, c'est passé. Je voulais absolument finir mon morceau ce soir, car j'ai une tendance à commencer les choses et à ne pas les finir. Même chose pour les livres, que j'achète à un rythme effarant et dont je ne lis bien souvent que les premières cent pages pour ensuite les ranger dans ma bibliothèque. Je suis littérairement volage.

Je pensais aujourd'hui en travaillant : obéir, obéir, il faut toujours obéir toute sa câlisse de vie, au travail, en société, en couple, partout... J'avais lu quelque part dans mon livre des philosophes taoïstes cette phrase si vraie : «Si tu commences à obéir, tu obéiras toute ta vie.» Maudit que c'est donc vrai!

Et ensuite j'ai commencé à penser à la vie de biker, aux filles tatouées et sauvages, au sexe à plusieurs, à la férocité de la vie, à la dope, aux mensonges qui dominent notre vie, etc. Je commençais à bander en pensant à tout ça, à quel point c'était pervers et tordu et animal, mais pourtant vrai, etc. Nous ne sommes pas capables de laisser vivre l'animal en nous, nous ne sommes pas capables de nous accorder quelques instants de liberté. C'est pas pour rien que j'ai passé ma vingtaine à me défoncer, mais là, je me sens comme un vieux loser qui perds la main, qui rate sa vie, en tout cas, mes sentiments ne sont pas faciles de ce temps-ci. J'essaie de garder le cap en faisant un peu de musique, mais j'ai pratiquement zéro imagination. Je ne suis pas heureux, et pourtant, j'aurais des raisons de l'être assez quand même.

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