Pages

«Je n'ai qu'une passion: celle qui me permet d'être libre sous le joug, content dans la peine, riche dans la nécessité et vivant dans la mort.» Giordano Bruno

lundi 26 avril 2010

Ce qui ne coûte rien ne vaut rien. C'est pourquoi le chemin qui mène à la sagesse est toujours à recommencer

28/8/7
Exit Rousseau, le bon sauvage n'existe pas. Même dans les tribus les plus primitives l'on cultive la violence et l'état d'esprit guerrier; l'on y enseigne à affronter la souffrance par des rituels. La souffrance est inséparable de la vie et donne la trempe dont l'homme a besoin. La vie la plus forte, l'énergie la plus forte, l'emporte sur la plus faible et les sentiments faibles qui affaiblissent, rendent malade et inapte au combat. La guerre est un mouvement nécessaire de l'histoire, la paix non.

La seule différence entre celui qui est forcé de tuer pour sa survie et celui qui se fait tuer, c'est que le premier a le choix de vivre, l'autre non.

L'individu est prisonnier malgré lui des mouvements de masse.

L'homme est contraint à la force totale.

Roméo Dallaire : la guerre lui a seulement montré qu'il n'avait pas raison de croire qu'il pouvait sauver ces gens.

Regardez les statistiques : à la même période l'an passé nous en étions rendus au 27e meurtre, le même nombre de meurtres que nous avons en ce moment. Ceci nous laisse penser qu'un certain nombre de meurtres doit s'effectuer chaque année et que les véritables mobiles des meurtres ne sont pas aussi personnels que le croient les meurtriers.

Ce qui ne coûte rien ne vaut rien. C'est pourquoi le chemin qui mène à la sagesse est toujours à recommencer.

L'homme a tout à gagner à être malade ou à être en santé. Toutes les parties du porc sont bonnes à manger.

31/8/7
Conséquences du «test» (le test est un success word; sous peine de ne pas mériter son nom, un test ne saurait être que valide) : les normes, les formes, les standards l'emportent sur tout. Abrutis par les magasins, les journaux et la télévision, plus rien de bon ne peut sortir de ce monde pourri. C'est la même chose pour les relations entre individus : il faut se vendre comme un produit sur les tablettes. Les entrevues et la mentalité d'entrevue développée par la répétition des sempiternelles mêmes questions, produit un type d'homme pour lequel il est beaucoup plus facile de travailler non avec ce qu'il a déjà, mais avec ce qu'il n'a pas. On ne lui demande pas d'être quelqu'un, mais d'être bon à jouer à être quelqu'un.

5/9/7
Nous arrivons dans la vie avec nos projets et tous, seuls, nous essayons de les réaliser. Notre vie se résume à une somme de projets, réalisés ou manqués. À la fin, c'est ce qu'il nous reste de nous : nos projets. Tout souvenir du train-train quotidien aura disparu.

Aucun commentaire:

Publier un commentaire