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«Je n'ai qu'une passion: celle qui me permet d'être libre sous le joug, content dans la peine, riche dans la nécessité et vivant dans la mort.» Giordano Bruno

dimanche 1 août 2010

Canicule no.754

Pouvez-vous me dire pourquoi on tripe sur les histoires qui se passent en période de canicule dans les romans, les films, les miniséries? C'est quoi le trip du collant, de l'humide et du suffocant esti? C'est l'fun étouffer? Aimez-vous ça vous les esti de canicules? Et pourquoi tant insister dans ces histoires sur la température? Est-ce que ça rend vraiment l'histoire plus intéressante? Ça lui donne plus de contenu? Je veux dire, à la fin, on s'en crisse-tu qui fasse chaud... D'habitude on met le climatiseur, on bouge pas trop, et c'est réglé, c'est tout. On a une vie, me semble, à part baigner dans notre sueur d'entrejambes et s'y complaire...

MON projet de minisérie : l'histoire se passe sous l'eau, les personnages sont tout le temps mouillés et étouffent, etc. Ils apprennent à se communiquer dans les profondeurs, on émerge à peine du déluge constant d'eau chaude et dégueulasse, etc. On en avale d'ailleurs souvent, ce qui ajoute au dégoût de la situation. De plus, les personnages sont habillés au complet, ce qui augmente d'autant plus l'impression de «collant» et qu'on n'en sort jamais de l'humidité, etc. Ce collement des vêtements finit par nous exaspérer à un point tel qu'on passe notre temps à baiser, et comme des bêtes en plus, pour ajouter à l'«animalité» de la situation, etc. Bref, une vraie «vie de chien», etc.

Voyez-vous tous les «automatismes» qui découlent de ce contexte? Le mot «découler» est particulièrement bien choisi pour l'occasion. La sueur me découle du front, etc.

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