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«Je n'ai qu'une passion: celle qui me permet d'être libre sous le joug, content dans la peine, riche dans la nécessité et vivant dans la mort.» Giordano Bruno

jeudi 12 août 2010

Vérité no.40

Depuis quelque temps, un changement important s'est opéré dans ma vision des choses: je ne crois plus à la capacité du système légal de pouvoir protéger quiconque, autrement dit, nous sommes laissés à nous-mêmes et c'est la loi du plus fort qui prime. Quand on se fait attaquer, il faut contre-attaquer avec force, car il n'y aura probablement jamais aucune forme de réparation. La meilleure arme reste, à un niveau général, la crainte suscitée chez l'adversaire, puisqu'on ne peut plus avoir le respect de cette société rendue sauvage et qui a perdu toute forme de civisme pour cause d'abrutissement endémique. Comment obtenir autrement le «respect» d'une personne qui est sans morale? Il est bien entendu qu'on ne parle plus de respect une fois rendu là, mais de «crainte», comme chez nos amis les animaux.

Vous connaissez l'histoire du chauffeur de bus qui s'est querellé avec deux cyclistes dernièrement à Montréal? Il les a collés sur le côté parce qu'il trouvait qu'ils prenaient trop de place et l'un d'eux a été blessé. Un des cyclistes a lancé sa sucette dans le bus en direction du chauffeur: il a été accusé d'«agression à main armée»... On voit bien qu'il y a quelque chose qui ne tourne pas rond avec la loi, qui est comme dénaturée: quelqu'un disait qu'on vivait dans un système d'avocats, je crois qu'il avait tout à fait raison. Ce sont aujourd'hui les avocats qui font la loi, et les victimes sont les vrais criminels.

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