Pages

«Je n'ai qu'une passion: celle qui me permet d'être libre sous le joug, content dans la peine, riche dans la nécessité et vivant dans la mort.» Giordano Bruno

samedi 7 août 2010

Les filles «pétards» no.765

Ça m'arrive presque tout le temps, mais je ne m'en souviens malheureusement pas assez souvent. Une nouvelle employée au bureau, la première impression : «Wow! Quel méchant pétard!» Tout est parfait : beau visage, grande, blonde, grosses boules, bien habillée, etc. Qu'est-ce que vous voulez, ça me bouscule les hormones comme tout homme digne de ce nom. Je lui donne 10/10, peut-être même 11 ou 12, on voit bien qu'elle me tilte la boule... Après quelques jours d'«accoutumance», je m'aperçois en observant bien son visage lorsqu'elle discute avec d'autres collègues que le nez a un creux au milieu, que les lèvres sont trop petites, que le menton n'est pas beau, que la voix tend à être haut perchée, que ses cheveux ne sont pas fournis, etc. Bref, elle n'a pas un beau visage lorsqu'on le regarde bien. Mais lorsqu'on se laisse impressionner, comme moi, par tout ce qui «entoure» la personne, à part le visage, on la croit très belle, son visage irradie la beauté. Erreur: elle n'est pas la «première» dans la top list.

Autre histoire: la belle fille du gym. Un gars du gym s'est pogné une belle petite blonde, elle est très jeune, peut-être 20 ans maximum, et lui il n'est pas beau, je pense: «Quel chanceux!» et je l'envie. La première fois que je la vois, elle me tape fort dans l'oeil et déclenche l'alerte de mes hormones mâles: un beau petit visage, elle est cute, de beaux cheveux blonds longs et ondulés de jeune femme, un beau petit cul, elle paraît dynamique, en santé, etc. Son visage irradie la jeunesse et la fraîcheur, et surtout, le sexe passionné. Bref, je tilte encore une fois.

L'autre jour, je m'entraîne sur le tapis roulant, elle arrive avec son chum. Je l'entrevois entre les machines au loin, elle ne s'entraîne pas dans le même coin que lui. Tout en réussissant à voir des bouts d'elle par-ci par-là, je remarque qu'au moins un autre gars l'a dans sa mire: il vient faire des redressements assis près d'elle et lui adresse la parole, profitant de l'absence de son chum. Je la vois qu'elle revient près de son chum qui est juste en face de moi sur un vélo, elle vient l'embrasser, pour montrer probablement aux «fatigants potentiels» comme l'autre qu'elle a un chum. J'en profite pour bien regarder son visage: elle n'est pas du tout la beauté que j'avais imaginée: des yeux trop distants l'un de l'autre et pointus, de très petites lèvres, pas une belle bouche, un trop grand front et qui plisse parfois, bref, elle n'a pas d'harmonie dans le visage et elle m'a fait penser globalement, après analyse, à une face de loutre. De plus, en la regardant bien lorsqu'elle se déplaçait, j'ai remarqué que son cul était plutôt large et qu'elle avait un problème de répartition de la graisse probablement difficile à éliminer, puisqu'elle est déjà très mince, ce qui veut dire qu'elle va rester avec un cul plus large de gras pendant longtemps, sinon toujours. Autre désillusion: éliminée elle aussi de la top list.

C'est à se questionner sur ce qu'est vraiment la «beauté»...

Conclusion: je pense que les femmes ont intérêt, en général, à agir rapidement lorsque les gars ont un crush sur elles, de façon à ce que le voile d'illusion n'ait pas le temps de se dissiper et permette ainsi une analyse «à froid» risquée.

Il faut se méfier de la première «super» impression en tout. J'ai remarqué, sur le côté des hommes, qu'il se passait souvent la même chose avec ceux qu'on appelle habituellement les «beaux parleurs», etc.

Au final, la séduction ressemble fort à un jeu de tromperies mutuelles. Après cela, on viendra nous parler de la survie des plus «forts» ou des plus «adaptés»... Encore de beaux discours pour nous fourrer.

Aucun commentaire:

Publier un commentaire