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«Je n'ai qu'une passion: celle qui me permet d'être libre sous le joug, content dans la peine, riche dans la nécessité et vivant dans la mort.» Giordano Bruno

mardi 17 août 2010

Un milieu nocif créé par les médias no.773

Je reviens de vacances: du bois, des côtes, de l'eau à perte de vue... J'ouvre le téléviseur pour me «repayser» en écoutant les nouvelles, je me sens immédiatement agressé: kidnapping, meurtres, tornades, crises économiques, accidents, etc. Et comme si ce n'était pas assez, les nouvelles se déroulent très rapidement et au bas de l'écran une bande de texte défile nous résumant d'autres nouvelles stressantes... C'est pas compliqué, voici la première impression que j'ai: les médias ne nous lâchent pas, ils ne veulent pas nous lâcher. C'est la raison du style «mitraillette» des nouvelles. Je ferme la télé, je me tourne et je dis à ma blonde: «C'est de la maladie mentale, carrément, on est fous!» Ça n'a aucun sens de focaliser que sur du négatif et du drame, mais on devient comme addict à ça, comme pour le gras et le sucre, et les gens étant plus stressés, ils mangent plus, pack de la graisse parce qu'inconsciemment ils se sentent menacés de toute part, et voilà le problème d'embonpoint généralisé. Nous sommes aussi portés à nous barder d'assurances et à être crinqués sur la sécurité: je crois que j'ai vérifié mon appartement 10 fois avant de partir, pour le feu, pour le vol, etc.

Il n'y a pas vraiment de système de l'angoisse et du stress: les médias mènent le bal et nous sommes addict à eux en prétextant vouloir être «informés». Les médias ont créé un «état d'urgence» permanent, et la «guerre contre le terrorisme» est peut-être un des points culminants de cette folie généralisée.

Comble d'ironie: Blogger m'offre dans ses pubs des cours d'autodéfense! Je dois sûrement me sentir attaqué! Le dicton vient renforcer le tout: «Vaut mieux prévenir que guérir!» Ça résume tout: nous vivons dans une sorte de paranoïa permanente, dans un milieu paranoïaque, anxiogène, toxique et addictif qui déforme le sens que nous devrions, dans des conditions «normales», accorder aux choses, en le tordant toujours de façon à alimenter la panique.

Autre chose: je faisais de l'arythmie cardiaque depuis quelques mois, et je sentais que c'était peut-être relié au niveau de stress ambiant, au milieu anxiogène, et je suis très sensible à ça: j'ai toujours besoin de beaucoup de calme et de détente, voire, d'isolement, pour faire mes lectures, développer mes idées, chercher l'inspiration, etc. À mon retour de vacances, j'ai remarqué que je n'avais plus d'arythmie: ce qui prouve que c'était bien un problème de santé relié au milieu.

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