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«Je n'ai qu'une passion: celle qui me permet d'être libre sous le joug, content dans la peine, riche dans la nécessité et vivant dans la mort.» Giordano Bruno

jeudi 24 février 2011

Assise sur ma queue juteuse, elle avoue..

«Bonjour mon beau blog inutile,

Je pensais à ça ce matin, à quel point j'avais été malade lorsqu'elle m'avait laissé pour aller à Toronto.. Nous avions passé deux semaines à faire l'amour comme des fous du matin au soir pratiquement.. Mais elle devait aller travailler, c'est-à-dire «danser», à Toronto, pour la première fois.. elle allait essayer ça.. car c'était une belle jeune femme.. C'est un peu drôle quand je pense à son état d'esprit avec ma tête d'adulte d'aujourd'hui: elle se «préparait» mentalement à danser, c'était du sérieux, comme une vocation, mais elle voulait plus plaire aux hommes qu'autre chose, c'était tout simplement une mangeuse d'hommes..

Je savais qu'elle allait revenir, deux semaines plus tard, avec du pognon, mais je n'en avais rien à foutre de ce pognon, ni de ce job, c'était elle que je voulais, je n'attendais que le moment de son retour lors de ce bel été de mes vacances d'étudiant..

À la gare, nous nous sommes embrassés longuement avant son départ.. Puis, je me suis retrouvé à marcher sur la rue Ste-Catherine.. J'étais parti acheter une cassette de Minor Threat au défunt Rock en Stock sur la rue Peel..

Cette musique allait se charger d'exorciser mes états d'âme, c'était l'album Out of Step, c'était en 1987..

Je me souviens que cette musique exprimait très bien mes émotions, alors que je remontais cette rue, à pied, et que tout vacillait..

L'effet de la séparation, même si je savais qu'elle allait revenir, fut violent: soudainement, là sur la rue, en remontant vers le métro Guy, je sentis un mal-être si profond, j'en avais mal au ventre, j'avais comme des sueurs froides, tout tournait, je me sentais empoisonné.. Je ne m'étais jamais senti aussi mal de toute ma vie, j'avais l'impression que j'allais mourir, c'était physique, c'était intense, je ne pensais pas me rendre jusqu'au prochain coin de rue.. Mon métabolisme ralentissait, tout se concentrait, se ramassait, prenait un poids énorme, remonter cette rue était un effort colossal, interminable..

Je ne pouvais pas croire que j'étais sans elle.. Pour la première fois.. Que j'avais si besoin d'elle.. Qu'elle était une partie de moi en quelque sorte..

Arrivés chez moi, il ne me restait que son parfum à sentir, parfois sur mes draps, sur mes vêtements, mais je prenais aussi sa petite bouteille de musc et je la sentais en pensant à elle, c'était comme si elle était là et j'entrais dans une folie de désir, je me masturbais en pensant à elle, j'imaginais son corps chaud enlacé au mien..

Les deux semaines ont finalement passé, je suis retourné la chercher à la gare de Montréal..

Je me souviens que nous sommes allés à la piscine intérieure en arrivant chez moi, il faisait soir.. dans la lumière tamisée ont s'embrassait, les lumières sous l'eau nous éclairaient..

J'attendais qu'elle me dise quelque chose, qu'elle m'avait trompé, etc., mais rien.. Nous étions trop occupés à nous embrasser..

Le lendemain, alors que nous faisions l'amour, elle était assise sur moi, sur ma queue juteuse qui venait d'éjaculer en elle, et elle m'avoua, effectivement, qu'elle avait couché avec un autre homme, là-bas.. »



Suite la semaine prochaine... :D

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