Pages

«Je n'ai qu'une passion: celle qui me permet d'être libre sous le joug, content dans la peine, riche dans la nécessité et vivant dans la mort.» Giordano Bruno

vendredi 4 février 2011

La stupide suffisance des Occidentaux

Vous ne trouvez pas ça étrange qu'on soit toujours près de pouvoir guérir des maladies graves, mais qu'on ne guérisse, finalement, jamais rien? Par contre, on aime bien nous bourrer de pilules pour toutes sortes de raisons.

C'est dans le capitalisme que la technologie rencontre ses propres limites. En fait, on n'avance pas depuis peut-être plusieurs décennies, on «régresse». On doit forcer le consommateur à consommer, alors pensez-y: une ampoule qui dure plus de 2 mois, c'est pas rentable. Des ampoules qui peuvent durer des années ont pourtant été inventées.

Aux États-Unis, un homme a inventé une énergie électrique renouvelable, un genre de perpetuum mobile comme il l'appelle lui-même. Son invention n'a jamais été brevetée. Il a rencontré refus après refus, des agents sont même venus détruire ses constructions. D'après ce que j'en ai vu à la télévision, c'était un procédé assez simple. Mais imaginez le bouleversement que cela pourrait créer si son invention était brevetée? Évidemment, ça causerait de gros problèmes pour le système en place.

Depuis ce temps, il n'y a pas eu de nouvelles de cette invention. Le département des brevets aux États-Unis semble avoir réussi à réduire au silence un inventeur «non-approuvé».

Un extrait d'un article sur les obstacles à l'invention d'énergies renouvelables:

«The "Patent Application Publication Act of 1995" allows for the publication of detailed patent information for a full 18 months after the application is submitted, even if the patent has not been granted. In addition, The Patent Reexamination Reform Act of 1995 permits large, well-funded companies to challenge an individual inventor's patent application prior to granting the patent. The company behind this request for a reexamination can remain secret to the inventor, and it is possible for such a company to request reexaminations repeatedly, therefore delaying the patent grant significantly. These two new laws stand firmly for the interests of corporate America and strongly against the entrepreneurial individual. They also reduce the likelihood that American industry will permit the introduction of potentially competing ideas and inventions against present or future market positions.

Unfortunately for innovators and entrepreneurs who wish to bring energy-saving or energy-reducing inventions to market, the story gets worse. Inventors of new energy technologies in particular have a difficult time obtaining a patent. The USPTO is apparently fundamentally opposed to approving patents for any type of new energy technology that defies the laws of thermodynamics and thereby appears to "endanger (the) oil, coal, and gas industry." Under Section 181 in U.S. Patent Law, once a patent application is submitted, the Commissioner of the USPTO, "the Atomic Energy Commission, the Secretary of Defense, and the chief officer of any other department or agency of the Government designated by the President as a defense agency of the United States" has the power to "withhold the grant of a patent." It seems only one invention has been granted a patent that included claims of producing greater energy output than the apparent energy input. This particular U.S. patent was granted for a cold fusion process that is owned by the CETI Corporation in Texas.»

Ceux qui vont me foutre dans un sac après avoir lu ce billet en pensant tout simplement que j'adhère aux «théories du complot», dorment au gaz. Premièrement, ce système économique tordu n'est pas votre «ami», il est l'ami des grands conglomérats et des lobbies. Deuxièmement, tout n'est pas pour le mieux dans cette façon de faire les choses, elle crée des limites à l'innovation puisque le système économique n'est pas adapté à la poussée de la science. Je parle de «poussée», mais je devrais plutôt parler de «tsunami». Troisièmement, la fameuse «liberté» dont nous sommes si fiers rencontre de fortes limites à son «expression». Si vous vous limitez à faire vos petites niaiseries inoffensives sur les médias sociaux, bien sûr, on ne viendra pas vous déranger: c'est précisément ce qu'on veut de vous.

Et vous, vous êtes bien contents, et bien satisfaits. Vous vous roulez dans votre liberté niaise.

J'ai vu récemment une vidéo discutant de l'effet guérisseur d'un produit chimique utilisé normalement pour autre chose, je ne sais plus quoi, il faudrait que je redemande à mon père qui se bat actuellement contre un cancer. Les rats atteints de cancer auxquels on a injecté le produit guérissent du cancer. Le problème, c'est que le produit en question n'est pas brevetable par les grandes compagnies pharmaceutiques. Pourquoi? Parce que pour qu'un produit soit brevetable, il faut qu'il soit nouveau, or cette substance n'est pas nouvelle. N'importe qui pourrait s'en servir. Donc, pas de gros profits en perspective pour ces compagnies, et par conséquent, on oublie tout ça, il n'y aura pas de cure.

Quatrièmement: votre gouvernement n'est pas votre «ami». Sinon, il n'approuverait pas la distribution de produits cancérigènes ou dommageables pour la santé à la grandeur du pays. Il n'y a qu'à penser aux OGM. Lorsque je traduisais des textes de produits à faire approuver par le gouvernement, je me souviens avoir lu, dans la loi ou les règlements, que la mention «contient des OGM» n'est pas obligée d'être inscrite sur les produits. Et que, inversement, les fabricants de produits sans OGM, ne peuvent inscrire sur leurs produits «sans OGM» pour les différencier. C'est pas salaud ça? Je bouffe alors des OGM sans le savoir, comme tout le monde. Grâce à qui? -À mon gouvernement.

Pourtant, des études ont été effectuées en Europe qui signalent que les OGM causent des problèmes aux organes internes des rats qui en ont consommé. Les OGM auraient un effet «corrosif» sur les organes, ils les useraient prématurément.


Il y a aussi l'aspartame que d'anciennes études ont révélé être cancérigène, mais on dirait que les résultats sont toujours plus ou moins étouffés. Ça doit faire au moins 20 ans que ça traîne ce dossier-là. Pourquoi? -C'est peut-être en raison du simple raisonnement suivant: «si tout le monde en consomme, ça doit être bon.» Et les études prennent du bide, sont ignorées, moisissent sur des tablettes. Un autre faux raisonnement du «gros bon sens» vient renforcer tout ça: «si c'est vendu partout, ça ne doit pas être si nocif que ça, sinon ce serait interdit.» Et les cigarettes? Qu'est-ce que vous en faites? C'est pas toxique ça? Or ce produit, l'aspartame, que l'on retrouve maintenant partout, dans pratiquement chaque bonbon, gomme, boisson ou autre chose du genre, est toxique. Et personne ne fait rien. Pourquoi? Y aurait-il de l'argent en jeu? Si les produits regorgent maintenant d'aspartame et autres édulcorants, ce n'est pas parce que les compagnies tiennent à vous et veulent que vous maigrissiez, puisque de toute façon, il a été prouvé aussi au contraire que l'aspartame faisait engraisser, mais parce que l'aspartame leur coûte moins cher à utiliser que le sucre.

La vérité ne sortira jamais de la bouche de ceux qui font de l'argent avec ces produits. Alors qu'il suffit aux gens qu'un quidam, probablement encore une fois en conflit d'intérêts, enfile une blouse blanche et disent que ça a été «testé» pour qu'ils gobent tout.

Aucun commentaire:

Publier un commentaire